C'est bientôt l'heure du coucher. J'ai encore tellement de choses à faire. Je saisis ma trousse de toilette et je sors de ma chambre. Il y a encore beaucoup d'activité dans l'internat. Je sors de ma chambre en claquant la porte.
"- La porte !" crie le surveillant
Je traverse le couloir en fixant le bout. Je traîne des pieds. La journée a été éprouvante et la fatigue commence à se faire ressentir. J'atteins les sanitaires. Le sol est trempé. Les évacuateurs d'eau étant bouchés, le trop plein fini dans le couloir. Je m'avance jusqu'aux éviers et je me brosse les dents. Les fenêtres sont ouvertes. Voilà déjà bien longtemps que le Soleil s'était couché pour laisser face à la lueur blême de la Lune. Le ciel est plutôt dégagé et les étoiles côtoient le peu de nuages qui parcourent celui-ci.
"- Les gars ! Au lit !"
Je me dépêche de cracher mon dentifrice et je fonce jusqu'à ma chambre. Je ferme la porte, je dit bonne nuit à tout le monde et je me couche. Je tire le drap sur moi et je sombre lentement dans le pays des rêves..
Un bruit. Je me redresse. J'entends un grattement derrière la porte. Je vois flou. La chambre est plongé dans l'obscurité. Tout le monde semble dormir d'un sommeil profond.Un sifflement ce fait entendre. Le vent souffle en rafale, faisant danser les arbres quasi dénudé par la saison. Je met mon t-shirt et je me lève. J'ouvre la porte qui émet toujours un grincement insupportable. Je jette un coup d'œil dans le couloir mais il n'y arien. Je détache mon portable de son câble d'alimentation et je décide d'aller aux toilettes pour boire un coup. J'allume le flash de mon téléphone. Je le dirige vers le carrelage blanc pour voir où je marche. Je calcule chacun de mes pas pour ne pas faire trop de bruit. Je remarche dans la flaque d'eau qui n'a pas séchée depuis.J'allume le robinet. J'entends un bruit. De nouveau ce grattement.C'est le bruit qui m'a réveillé. Je finis de boire. Je me dirige vers la chambre. Je prends mon téléphone et je rallume le flash.J'arrive devant la porte de ma chambre et j'actionne la poignée.Rien. La porte est fermée. C'est pas normal. J'essaye de forcer mais rien. Le grattement reprends au bout du couloir. Je dirige le faisceau lumineux de mon téléphone vers la source du bruit. Il n'y a rien. Tout à coup, mon téléphone se met à grésiller. Un message d'affiche dessus
[ BATTERIE FAIBLE ]
Le message clignote quelques secondes avant de laisser place à un écran noir. Le flash s'éteint avec. Les grattements reprennent. Un coup de tonnerre retentit. Un frisson me parcourt l'échine. Le grattement reprends de plus belle mais, beaucoup plus proche à présent. Je tend l'oreille. Une respiration rauque parvient à mes oreilles. Un râle plus qu'un souffle. J'essaye de voir à travers le rideau d'obscurité que m'apporte la nuit. Un éclair illumine d'un coup le couloir. J'ai eu le temps de voir d'où venait ce son. J'aurais préféré ne pas savoir.. Le néon des sanitaires grésillais. Ce qui produisait ce son me terrifia. Une silhouette qui aurait pu être humain si elle ne faisait pas deux mètres cinquante de haut au moins. C'était un grand hommes aux longs membres minces. Il n'avait pas d'habits, il était parcouru exclusivement de noir. Comme si ce n'était qu'une ombre. Il n'a que pour seul visage un grand sourire qui remonte jusqu'en haut de son visage arborant une double rangée de dents pointues comme des lames de rasoirs. Il tends son long bras vers moi. Il est terminé par un long doigt cadavérique. Je ne peux plus bouger. Le sang bat dans mes tempes comme un tambour dans une fanfare. Je suis comme figé. Le doigt arrive à quelques centimètres de mon visage. Je suis terrifié et mais membres ne me répondent plus. Finalement, le doigt s'écarte et descends le long de mon bras.L'unique griffe frôle ma peau et arrive à ma main. Le sourire du monstre se transforme en un monstrueux rictus et le doigt transperce ma main en son milieu. La douleur est atroce. Elle se rabat surelle-même et me tient comme un crochet. La créature ouvre grand la bouche, elle est énorme. Un cri terrifiant s'échappe de son gosier révélant sa langue atrocement longue. Il referme sa bouche et m'emmène dans les ténèbres..
Je me réveille en sueur. J'ai soif. Encore un de ces cauchemars.. Je prends mon téléphone et je vais aux toilettes. Je bois et là, j'entends un grattement derrière moi.
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100 histoires d'horreur
HorrorCe qui ne vous tue pas vous rends plus fort mais ce qui vous tue sera toujours plus fort que vous.. A travers ces mini-récits, vous découvrirez le frisson mais surtout.. Le malaise . . .