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J'étais une petite fille avec plein de joie je passais mes journées à joué avec mes amis derrière la case de papa
Je ne savais rien de tout sa
Je venais à peine de commencer les cours
C'etais ma première année

Accompagnée de ma grand-mère, je ne  me doute de rien ce jour là

J’étais très jeune à cette époque. J’avais 7 ans
J’étais en vacances dans le village de mon père, non loin de labé (un village en Guinée ). Ma grand-mère, la maman de papa, m’a conduite dans une maison. Il y avait six petites filles assises sur des bancs, dans la cour. Elles étaient accompagnées des personnes plus âgées. Nous nous sommes assises près d’elles. J’entendais des pleurs et des cris à l’intérieur de cette maison. C’était comme si on tuait ces enfants
  Étonnée, je  demande alors à  grand-mère :
Moi:pourquoi elles pleurent, les petites filles. On coupe leurs têtes ?
mamie  :  C’est rien halima, on leur donne des médicaments.

Même si je n'étais  pas pour autant convaincue, j'attend quand même mon tour.

Quand les fillettes entraient dans la maison, elles ne ressortaient plus. J’entendais juste une voix de femme qui demandait au suivant d’entrer

Au fur et à mesure, je me  rend compte que mon tour est proche. Je me met alors à pleurer

Je ne savais pas pourquoi je pleurais. Mamie a essayé de me consoler sans succès. Je suis donc entrée dans la maison en larmes. J’ai vu du sang, tellement de sang et devant moi, une femme tenait une lame de rasoir à la main. Son pied et sa robe suintaient de sang

Je ne savais rien de tout sa et voir ceci me fustrais j'avais peur trop même


On m'ôte mon slip, mes chaussures et ma robe

Cette femme qui tenait la lame à la main s’est dirigée vers moi. J’ai voulu m’enfuir. Malheureusement pour moi, mamie était derrière moi. Elle m’a soutenue. Par la suite, on m’a ôté ma robe, mon slip et mes chaussures. Deux autres femmes, qui se tenaient derrière la femme à la lame de rasoir, m’ont écarté les deux pieds et maintenus. Quelques minutes plus tard, j’ai ressenti une douleur atroce entre les jambes. Le genre de douleur qui annonce la mort. C’était comme si je ne vivais plus. Je me suis évanouie».

Solitaire, je me sent trahie, souillée, salie

A mon réveil, je me retrouve à la maison. Je ressent la même douleur entre les jambes. J'y  vais alors me confier à ma mère.

Maman: C’est normal halima, on vient de faire de toi une femme», m’a répondu maman.

Mon père redit la même chose. Moi qui jouait dans la cour familiale avec mes demi-frères et sœurs (papa a quatre épouses, ma mère est la 3ème) ne le fait plus.
J'étais trop énervé contre mes parents mais je ne pouvais rien faire .je suis juste qu'une petite fille de 7ans qui a subit l'excision😑😑

Quand je ne fait pas mes travaux domestiques, je m'asseyais dans un coin, l’esprit ailleurs.

De retour à Douala, la même attitude continue. Je me sentais trahie, salie, souillée. Malgré mon jeune âge, je savais qu’on m’avait enlevé quelque chose. Je suis devenue une rebelle

Une rebelle est née

Comment trouver vous le début
Désolé pour les fautes s'il y en a
Queen-224❤❤

Halima victime de l'excision  à l'enfance et marié de force à ma jeunesse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant