Je viens d'ailleurs. { Diabolik Lovers }

#1 ~ Ils me voient~

Je marche, cours, sans m'arrêter depuis bientôt 2 ans. Je m'appelle Mégane, et je suis un esprit. Je n'ai pas de forme, donc pas d'apparence. Personne ne peut me voir.

Je me suis retrouvé dans ce monde par erreur et je ne peut plus rentrer chez moi. Je suis perdu.

******

Alors que je marchais dans une petite ville, slalomant entre les passants, je me fis soudainement bousculer.

- Tu peux pas faire attention ?!
Cria le jeune homme.

Il avait des cheveux blancs, qui retombais en cascade sur son oeil droit. Ses yeux, ils étaient rouge, rouge sang.

- Tu... Vous réussissez à me voir?!
Demandais-je, incrédule.

C'est vrai sa, comment pouvait-il me voir, je n'ai pas de forme.

- Bien-sûr que je réussis à te voir!

Quelques passant se retournent sur notre passage.

- Peux-tu me suivre s'il te plaît ?
Demandais-je au jeune homme.

- Pourquoi ?

- C'est important.

- O... OK.

J'attrapais la manche du jeune homme et il me suivit jusque dans une ruelle.

Je posais mon dos sur le mur et souffla un bon coup avant d'entamer la conversation.

- Comment peux-tu me voir ?

- Bah, je te vois c'est tout.

- Oui mais comment ?

- Tu as des cheveux blond, des yeux bleus, une peau au teint halé. Des cheveux frisés. Tu a une robe blanche avec des ballerines noires, c'est tout ce que je vois.

- C'est bizarre.

- Pourquoi ?

- Parceque, je suis un esprit.

- Un quoi?!

- Je m'appelle Mégane, et je suis un esprit. Je me suis perdu dans ce monde. Je erre depuis 2 ans ici. Et normalement, je n'ai pas de forme

- Tu... OK, tu vas venir avec moi.

- Euh... Non. Pourquoi ?

- Si J'arrive à te voir sa veut dire que d'autres personnes le pourront et tu es un esprit tu ne dois pas trainer dehors toute seule.

- Euh.... Tu as sans doute raison.

- Alors suis-moi.

Il me prit la main et je le suivit.

******

Nous arrivâmes devant un immense manoir. Nous passâmes la grille et pénétrèrent dans la cour.

Le jeune homme continua à marcher tandis que moi, je me stoppais pour contempler l'immensité du bâtiment.

- Tu te grouille ?

- C'est... Chez toi?
Demandais-je

- Euh... Oui, en tout cas jusqu'à preuve du contraire. Bon tu avances ?