Si vous pensez encore que l'amour c'est bien, bon, beau, c'est que vous êtes encore bien naïf.
Ce n'est qu'une question de temps, le compte à rebours est lancé avant l'auto-destruction.
Je suis tellement navré de vous l'apprendre.
***
Raywan attrapa la jolie blonde qui venait d'entrer dans son appartement par la taille pour la serrer contre son torse. Il attrapa sa queux de cheval et tira dessus pour relâcher ses cheveux alors qu'il l'embrassait avec voracité d'abord sur les lèvres, puis sur le cou. Il mit une main sous sa robe et caressa ses hanches, galbés, puis sa poitrine voluptueuse. Avec dextérité il dégrafa son soutient gorge en continuant à étreindre ses formes.Furtivement il l'a débarrassa de sa robe et d'un coup, pris d'impatience, il l'a souleva pour l'amener jusqu'à son lit alors qu'elle enroulait ses longues jambes autour de sa taille.
***
Pensez-vous être irremplaçable ?
C'est que vous vous trompé.
A votre avis combien de temps peut-on refouler ses sentiments, même si on est Raywan Alli Nacer, un homme sans conscience, sans inconscience ?
Longtemps... Ou à vrai dire, toujours.
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Marie se regardait dans le miroir depuis de longue minute déjà. Elle avait dédié sa vie à la cause, à Raywan jusque-là. Personne ne lui avait demandé de l'aimer bien sur, bien au contraire. Elle avait pitié d'elle même, tellement pitié même. Elle n'était rien d'autre qu'un pion dans l'ordre établi, se dit-elle.
Ses addictions, elle ne souhaitait pas en guérir. Elle aurait bien supplié la vie de lui donner une seule raison de vouloir s'en sortir. Une seule raison qui en vaille la peine.
Marie craignait de ne jamais réussir à vivre avec elle même. De ne jamais trouver sa paix.
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Si vous n'avez jamais souhaité être quelqu'un d'autre, alors vous avez une chance inestimable.
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Marie pris le temps d'enfiler un leggings et un t-shirt avant de sortir de chez elle. Elle détacha sa crinière qu'elle ébouriffa en les rejetant derrière ses épaules. Elle savait qu'elle serait une âme éternellement torturé, la peine ne s'effacera jamais ni de ses yeux, ni de son coeur, mais il ne tenait qu'à elle d'accepter de la vivre ou de l'ignorer après tout, se dit-elle. Elle enjamba sa moto et pris la direction du Q.G.
Mehdi l'attendait sur le ring, vêtu d'un simple short de basket.
- "Tu rate pas une occasion de t'exhiber" lui lança-telle en lui adressant un sourire forcé.
- "Arrête de mater et viens que je te fasse progresser", répondit-il sur un ton très sérieux.
A l'instant où elle se positionna en face de lui, Mehdi sans déclarer le début du combat lui envoya son poing en plein dans la figure, mouvement que Marie esquiva de justesse, surprise. Marie ne laissa pas son adversaire continuer à l'attaquer. Elle donna des coups stratégiques dans le plexus puis dans le cou avec agilité et force, ce qui déstabilisa Mehdi un quart de seconde en lui coupant la respiration.
- "Et encore, j'ai pas touché tes parties sensibles", ironisa-t-elle en reculant de quelques pas.
- "Je t'ai laissé reprendre confiance en toi", répliqua Mehdi avant de l'attraper par le bras, de la soulever avec fureur et de la plaquer par terre violemment. Il la retenait au sol bien fermement avec le poids de tout son corps sur elle.
- "Tu est faible", lui chuchota-t-il à l'oreille.
- "Non", répondit Marie sèchement.
- "T'es une adversaire pitoyable", continua-t-il en collant de plus en plus son buste humide contre le dos de Marie.
- "Arrête ça", ordonna-t-elle, consciente de sa volonté de la provoquer, de la pousser à bout.
- "Tu veut continuer à pleurer indéfiniment dans mes bras bébé ?" demanda-t-il d'une voix sensuelle et dédaigneuse. "Tu sait, je peux continuer à te protéger aussi longtemps que tu le voudra mais il faudra être plus reconnaissante avec moi", ajouta-t-il en effleurant du bout de la langue l'oreille de Marie.
La rage qui monta alors en elle lui donna la force de se débarrasser de son rival qui la tenait d'une main de fer. Elle se releva plus rapidement que Mehdi et enchaîna les coups avec précision et fermeté, sa rancoeur accentuant sa férocité.
- "Voilà, c'est cette Marie là que je veux voir tout les jours", dit-il en esquivant ses coups au maximum. "Et encore, dit toi que sans tout ces anxiolytiques dans le sang tu serait encore plus efficace", tonna-t-il.
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Nous sommes notre propre ennemi
RomanceSi vous aimez trop quelqu'un, il faut le tuer. Sinon c'est l'amour que vous lui portez qui vous tuera. Il faut ne rien avoir à perdre, jamais, c'est comme ça qu'on arrive au pouvoir.