Alors que le soleil se couchait sur la côte californienne, la musique retentissait de plus en plus dans les boîtes de nuit qui ouvraient une à une et accueillaient tout ces adolescents qui étaient en vacances d'été. Le dernier jour des cours enfin achevé, tout le monde sortait faire la fête.
Parmi tout ce monde, se trouvait une jeune fille de 19 ans nommée Marie. Elle venait de rejoindre ses amies dans leur boîte de nuit préférée et s'apprêtait à faire la fête, à se défouler comme à son habitude. Mais aujourd'hui, elle remarqua qu'il y avait beaucoup de jeunes hommes des banlieues qui occupaient la boîte. Ils étaient reconnaissables grâce à leur apparences et notamment leurs habits. Elle sentit la peur l'envahir mais se calma aussitôt. Certes ces hommes faisaient peur à voir mais ce n'est pas comme si elle allait leur parler. En effet les personnes habitant dans les quartiers riches, comme elle, n'avaient pas pour habitude de côtoyer les habitants de banlieue. C'est ce qu'on leur disait depuis leur enfance.Ses amies la ramenèrent à la réalité en l'invitant à danser avec elles. Elle décida donc de les rejoindre et elles dansèrent comme des folles, au milieu de la piste de danse. Au bout d'une heure, ses amies décidèrent de faire une petite pause mais pas Marie. Non, elle, elle adorait cela. Elle ne dansait jamais sauf dans les boîtes, c'est bien pour cela qu'elle profitait autant qu'elle pouvait. Alors qu'elle dansait, elle vit les jeunes hommes de banlieue se rapprocher d'elle. Elle continua de faire comme si de rien n'était pendant quelques minutes, mais, quand elle constata qu'ils l'encerclaient peu à peu, elle essaya de retrouver ses amies. Mais avec toute cette foule et ce bruit, elle n'arrivait pas à les repérer. Les jeunes hommes commencèrent à lui parler et à danser avec elle, malgré le fait qu'elle leur disait de la laisser partir. L'un d'entre eux tenta de la tirer vers elle mais quelqu'un s'imposa entre Marie et l'homme.
- Vous m'excuserez les gars mais celle-ci est déjà prise, dit l'inconnu
Il se retourna alors vers Marie qui était aussi effrayée que surprise. Elle constata qu'il était habillé comme les hommes qui étaient encore autour d'eux et en déduit qu'il venait également de la banlieue. Cheveux marrons, yeux verts, grand et plutôt musclé, c'était le type de garçon qui aurait fait ravage dans l'université de Marie. Il s'avança alors vers elle et, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, plaqua ses lèvres contre les siennes.
- Désolée mon amour, je suis un peu en retard. Viens on va aller te chercher quelque chose à boire
Il l'entraîna hors de la foule et ils sortirent de la boîte. Une fois dehors, il regarda Marie, attendant qu'elle dise quelque chose. Mais quand aucun son ne sortit de sa bouche, il s'inquiéta.
- Euh ça va ? Ils ne t'ont pas fait de mal ?
Marie s'avança vers lui et plongea son regard dans le sien. Le jeune homme lui adressa un sourire en pensant qu'elle allait sans doute le remercier. Mais quand il la vit attraper son col, il ne comprit plus rien.
- Mais tu es complètement cinglé ! cria Marie au beau milieu de la rue. Pour qui tu te prends à m'embrasser ? On ne se connaît même pas ! Tu es le pire des idiots, tu n'as rien dans le cerveau franchement
Il la prit et la plaqua soudain contre un mur.
- De une, tu vas te calmer tout de suite parce que tu n'es pas la seule à pouvoir crier ! Et ensuite, ce n'est pas de cette façon qu'on remercie quelqu'un
- Je ne vois pas pourquoi je te remercierais, tu m'as embrassé comme ça, d'un seul coup, alors qu'on ne se connaît pas
- Je te rappelle que je viens de te sauver !
- Tu n'avais pas à me toucher ou à m'embrasser. Tous les mêmes, les garçons de banlieue. En fait non, tous les garçons du monde !
- Si tu ne vois aucune différence entre eux et moi, alors là c'est que c'est toi qui n'as rien dans le cerveau
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My savior [ONE SHOT]
Short StoryLos Angeles. Une boîte de nuit. Marie. Drew. Et tout ces éléments nous donnent une histoire d'amour. Est-ce que cela peut être aussi facile ?