Death Note : l'Héritage [ En cours / En pause ]

Chapitre 4

Nous étions le samedi, aux alentours de minuit, quand elle entendu cet appel qui venait de Monsieur F et dont l'auditeur était l'un des militaires qui les surveillait. Zetsu avait lui aussi tout entendu et fut aussi choqué que la fille sur ce qui avait été dit.

Zetsu – Je pense qu'il est temps d'agir.

Gloomy – Tu as parfaitement raison. Je crois même avoir trouvé ma porte de sortie.

Zetsu – Tu as trouvé une faille ?

Gloomy – Exactement et je sais qui sera ma première victime dans ce groupe. ( Affiche une photo ) L'inspecteur Todomori, chef de la police de Tokyo. Il fait partie de notre équipe et c'est le premier que j'ai réussi à identifier mais son casier est loin d'être vierge. Il aurait tué un innocent, un autiste qui plus est, par « erreur », d'après ses dires.

Zetsu – Tu as un plan ?

Gloomy – Oui. Je pense même que tu pourras y assister...

Zetsu – Oh ! Enfin ! Attends, tu comptes prendre le Death Note avec toi dans la base ?

Gloomy – Non. Seulement un morceau de la page, juste assez pour pouvoir écrire le nom de ma victime ainsi que les actes qu'il va commettre.

Zetsu – Tu pourrais prévoir à l'avance en écrivant son nom ainsi que l'heure dans le cahier avant d'y aller, non ?

Gloomy – Non. Cela pourrait être un piège qui prouverait que BANSHI est parmi eux.

Zetsu – Tu penses qu'ils soupçonnent une telle chose ?

Gloomy – Disons que ce n'est pas une idée à ignorer ou à mettre de coter. Je préfère garder cela à l'esprit.

Zetsu – Tu es trop prudente, ce n'est pas drôle. Bah ! Au moins, j'aurais la chance de voir la base au moins une fois, c'est déjà ça.

Gloomy – Je ne veux pas finir comme KIRA. Se serait encore moins drôle si cela durait moins longtemps, tu ne crois pas ?

Zetsu – Pas faux.

Le lundi arriva et la demoiselle était très tendue, même si elle essayait de faire croire que ce n'était pas le cas, transformant sa colère en mauvaise humeur dû à une mauvaise nuit. Zetsu profitait que les autres ne le voient pas pour critiquer les membres de l'équipe sans qu'ils s'en rendent comtes. C'était assez amusant pour Gloomy qui faisait tout pour que les autres ne l'entendent pas ricaner mais lui permit de se détendre un peu. La journée passa rapidement et rien de bien diffèrent de d'habitude n'arriva. Elle crut alors à une fausse alerte ou alors une erreur dans la semaine donnée. A l'heure de fin de journée, ils s'avancèrent vers la sortie, comme d'habitude, mais les militaires ne les laissèrent pas passer.

Militaire – Vous ne pouvez pas partir.

Inspecteur – Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

Monsieur F – Je pense pouvoir donner des explications.

Tout le monde se réunit autour de la table de réunion, certains furax, d'autres inquiets. La pirate informatique savait à quoi s'attendre mais il est vrai qu'elle ne s'était jamais demandé pourquoi il voulait les garder enfermé.

Monsieur F – Je n'avais pas fait attention et cela est donc dû à une erreur de ma part, pardonnez-moi.

Ghost – Qu'est-ce que vous n'avez pas fait attention ?

Monsieur F – Vos casiers judiciaires ainsi que votre implication dans des crimes plus ou moins scrupuleux.

Tous se raidirent sauf la benjamine qui ne se sentait absolument pas visé par cette accusation. Elle se posa alors vraiment la question sur ce qu'elle aurait pu faire de si mal pour que BANSHI, c'est-à-dire elle, puisse la tuer. Sa politique est de tuer les assassins ou les personnes qui avaient détruit la vie d'une autre personne mais elle ne se voyait dans aucune des deux catégories. Elle écouta donc attentivement les propos de Monsieur F.