Un voyage qui tourne à l'orage

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Je m'appelle Tiana j'ai 18 ans à présent. Je ne porte pas mon nom de famille, je n'en ai plus, j'ai été jeté comme une vieille chaussette il y a 4 ans. Et pourquoi ? Tous ça à cause d'un minable voyage scolaire.
Qui aurait pensé qu'une jeune fille de 14 ans, ressemblant à toute les petites filles de son âge, pouvait être aussi spécial que je le suis.
Je me souviens de ce voyage comme si c'était hier.
C'était juste avec les grandes vacances, les professeurs avaient organisés un voyage en montagne pour les classes de troisième.
Dans des chalets en été, j'aurai préféré la plage, le sable fin et chaud. À la place c'était insectes, randonnées et grands arbres.
On devait rester dans les chalets pour deux semaines. Heureusement on pouvait choisir nos camarades de chambre.
Je m'étais installé avec mes deux meilleures amies. On trainait ensemble depuis la sixième.
Tous se passait bien, un grand soleil tous au long de ses deux semaines. Sauf malheureusement le dernier jour. L'orage s'était abattu sur nous pendant une randonnée dans la montagne.
Séparé du grand groupe avec mes amies, abritées aux racines d'un grand chêne.
Maya et Cloé étaient en pleurs, moi j'attendais de voir un éclaircie pour pouvoir nous tirer de là.
- "On va jamais revoir les autres, ils nous ont oublié." Couina Maya comme un petit chiot perdu.
Je t'entais en vain de les calmer.
- "Allons il n'y a rien à craindre, c'est juste un orage. Il ne arrivera rien de plus dangereux."
Et bien sûre, j'aurais dû me taire. Comment je pouvais savoir qu'il y avait des loups dans la région.
Une seule pensée me traversa la tête. Les empêcher d'atteindre mes amis.
J'ordonna aux filles de ne surtout pas bouger, puis sortie de notre abris de fortune.
Ils devaient être cinq, cinq loups aux crocs accerés. Ils commençaient déjà à s'approcher de moi. Je récupéra une branche aussi longue qu'une épée, posée délicatement contre le tronc et l'agita dans l'air sous le nez des loups.
Qui pouvait avoir peur d'une fillette ? Certainement pas ces loups.
Malgré mes mouvements, ils continuaient de s'approcher. Je ne savais plus quoi faire, le niveau de danger était à son paroxysme.
Dans un dernier espoir, je mis toute la force dans mes bras. Je leva la branche au dessus de ma tête et l'abattit devant moi.
Une énorme bourrasque souffla le loup devant moi. Je n'y croyais pas, d'où sortait un tel vent.
Je recommençais par la suite avec les autres loups. Tous volèrent comme le premier.
Je pensais que cette petite bataille était finie. Mes amies sortirent leur têtes de notre abris et me fixèrent ne comprenant pas ce qu'il se passait.
Le temps était de nouveau soleil et ciel bleu. Mais quelque chose n'allait pas.
Le nombre de loups volants n'était pas correct. Seulement quatre loups on eu la chance d'obtenir un vol gratuit de sa part, où était le dernier ?
Un cris retentit derrière elle. Le loup se léchait les babines devant les deux fillettes cachées depuis le début.
Je me précipita à leurs côtés et abaissa de nouveau mon arme en bois. Mais la bourrasque qui sortit était différente.
L'air devenait lames, aussi fines que des scalpels. Mes amies furent prises dedans, de nombreuses entailles apparurent sur leur peaux.
Le loup s'était enfuis et c'est à ce moment que les professeurs sont arrivés. Surpris par l'état des deux filles, ils se précipitèrent vers elles.
Moi j'étais désormais à terre sur mes genoux en pleurant toutes les larmes que je possédais.
Nous avons été conduite à l'hôpital le plus proche. À leur réveils mes criyaient de toutes leurs forces, implorant le fait que je disparaisse. Personne ne comprenais pourquoi elles me traitaient de "monstre".
Une fois de retour chez mes parents, tous tourna au calvaire.
Mes "pouvoirs se développaient de plus en plus. Juste en jetant un objet ou en bougeant mes doigts, je contrôlais le vent, l'air à ma guise.
Mes parents le découvrir. Ils eurent la même réaction que mes ex-amies. Ils me traitèrent de monstre. Ils me jetèrent à la porte en me frappant, en me criant de ne plus jamais revenir. Désormais je ne faisais plus partie de la famille.

Voilà, ça fait maintenant quatre ans que je vis dans la rue. Disons plutôt, que je vis dans un bidonville et pas dans n'importe qu'elle ville. Je vis à Rio ! Le soleil, la plage, il y a de tout. Personne ne vient vous déranger, les rues des bidonvilles sont les meilleures cachettes de la ville.
Pourtant, apparemment aujourd'hui, certains rigolos sont bien décidés à me gâcher ma journée.
Deux voitures typiques de l'armée viennent de franchir les limites du bidonville. Et une dizaine de type, en sont sortis. Tous portaient des armes en tout genre, on aurait dit qu'ils sortaient d'un film d'action. Un vrai commando rien que pour moi, c'est trop d'honneur.
Même si je me trouve à un peu plus d'un kilomètre de leur position, je sais qu'ils m'ont dans leurs viseurs.
Apparemment la chasse est ouverte.
Les soldats se précipitent vers ma cachette en chargeant leurs fusils d'assaut. Autrement dit, une petite souris leur à soufflée quelques informations contre quelques pièces d'or.
Bon, vue que leur prochaine proie n'est autre que moi, autant s'amuser un peu.
À l'aide de mes pouvoirs, je déclanche au dessus de leur tête un vrai déluge. Je prévois pour aujourd'hui de fortes rafales de vent, accompagné de fortes pluies.
Quel dommage, apparemment ces gars sont bien entraîner. Seulement deux mauviettes ont pris leur jambes à leurs cou devant la météo surnaturelle, il ne me reste plus que huit visiteurs. Autant dire que je leurs réserve un accueil plus que chaleureux.
On dirait qu'ils font une course contre la montre. Ils se précipitent vers moi, certains décident quand même de rebrousser chemin. Quelle bande de fillettes. Au final, il ne reste que quatre soldats à arriver à ma porte. Quand je pense qu'ils étaient dix.
Bien sûr, ils ne toquent pas à la porte, moi qui vient de la repeindre. Ils montent les marchés quatre à quatre et arrivèrent dans la pièce de vie.
Bien sûr ils s'attendaient à trouver quelqu'un dans ce bâtiment, vu qu'il n'y avait qu'une seule pièce, chaque soldats explorent un coin.
Rien de mieux que l'innatention pour entrer en scène.
" Coucou ! C'est moi que vous chercher ? "
Et c'est à ce moment que la meilleure partie commence. Les soldats appuient sur les gâchettes. Et moi je dévie toutes les balles à l'aide du vent, un vrai bouclier.
Le plus drôle, c'est de se rapprocher pendant qu'ils paniquent en ne comprenant pas pourquoi ça ne marche pas.
Quand j'arrive enfin à porter de coup, ça signifie que c'est déjà game-over pour eux.
Je crée des lames d'air, aussi ou voir plus tranchantes que les lames d'acier. J'enchaîne à présent plusieurs mouvement, touchant à chaque fois mes adversaires, on pourrait croire que je danse en ce moment même.
Malheureusement cette fantastique soirée touche à sa fin et les invités sont de toute façon KO. Ah non. Un nouvel invité à décidé de venir à la dernière minute.
Un hélicoptère de l'armée, ils n'ont vraiment rien compris.
" Hé les gens, vous avez oublié ? Je contrôle le vent. Le vent ! "
Bon une "petite" rafale et l'engin volant bien identifié repart en direction de son nid.
Vu que ces soldats m'ont trouvé, j'ai l'obligation de devoir déménager. Je rassemble les quelques affaires que je possède et balance mon sac sur mon épaule. En route pour une nouvelle vie.
- " Je t'ai enfin trouvé, gardien d'Éole !"
J

e me retourna en vitesse surprise d'une nouvelle voie dans ces locaux.

- " Qui es tu ? Qu'es ce que tu viens faire là ? "
La personne en face de moi sortie de l'ombre. C'était une sublime femme aux cheveux roux flamboyant et aux yeux verts émeraudes. Elle porte exclusivement des vêtements rouges.
- " Je suis venue te chercher. Les dieux ont besoin de toi.
- Les dieux ? Comment ça ?
- Je crois comprendre que tu as besoin d'un nouveau toit. Je peux t'en offrir un et t'apprendre de nombreuses choses sur tes pouvoirs.
- Mes pouvoirs ? Pourquoi et d'abord qui êtes-vous ?
- Je te dirais tout si tu veux bien me suivre jusqu'au point de rendez-vous.
- Tous de façon j'ai rien de mieux à faire. Je m'appelle Tiana.
- Je sais qui tu es.
- Ah d'accord. Et vous c'est ?
- Mon nom est Phénix. Je suis l'oiseau de feu de la mythologie grecque. "
Alors là, aucun son ne sortie de ma bouche. Cette femme dégageait une véritable aura volcanique. Je n'arrive pas à lui demander si ce qu'elle a dit était une blague ou non.
Mais bon, je commence un voyage accompagné d'une femme plus qu'originale, je me demande vraiment où nous allons.

Gardiens des dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant