Docteur – Monsieur F ! Mais, il est normalement aux États-Unis, non ?
Monsieur F – Oui mais j'avais de bonnes raisons de venir finalement au Japon alors, me voilà. Pour mettre les choses au clair, ce n'est pas moi qui est mis ses voix dans la chambre de l'Inspecteur. Je n'étais absolument pas au courant de ça mais ça explique bien des choses.
Gloomy pensait incriminer Monsieur F, elle-même ayant des doutes sur la cause de ses voix, et donc faire croire d'avoir une bonne raison de ne plus être sous ses ordres. Le fait qu'il nie les fait ne changer rien à son plan.
Gloomy – Cela ne change rien. Si ce genre de choses se produit sous vos ordres, il est hors de question que je reste.
Monsieur F – Gloomy, je vous en prie...
Gloomy – Vous me priez rien du tout. Je pars que cela vous plaise ou non. N'oubliez pas de renvoyer mes affaires chez moi. Adieu.
La jeune fille descendit les trois marches puis arriva sur la route de béton qu'elle suivit, décidé à partir une fois pour toute. Elle sentait déjà la liberté revenir, fière de s'être démêlé de ses fils dangereux. Elle entendit que Monsieur F descendait de son véhicule puis un clic qui ne la rassura pas. Elle se retourna et vit l'homme avec une arme pointé vers elle. Sur le coup, elle fut choquée mais elle reprit vite ses esprits. Elle devait montrer sa conviction et sa motivation qui prouverait qu'elle ne rigolait pas afin qu'on la laisse tranquille.
Monsieur F – Si je vous ai réunis, c'est parce que je soupçonne chacun d'entre vous d'être BANSHI. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser partir.
Gloomy – Je refuse d'entendre les mots d'un homme qui pointe son arme sur moi.
La pirate s'avança vers l'homme. Au fur et à mesure qu'elle avançait, l'homme visait de manière de plus en plus précise sa tête jusqu'à qu'elle soit à seulement une quarantaine de centimètre de l'Américain, l'arme maintenant posé sur sa tempe.
Gloomy – Si vous me soupçonnez sérieusement d'être BANSHI alors tirez moi dessus et attendez, qu'on en parle plus. Oh ! Mais c'est vrai. BANSHI tut les assassins. Si vous me tuez alors que je suis innocente, vous serez sur la liste de BANSHI et vous pourrez compter vos jours. J'espère que vous êtes aussi prêt que moi à mourir, Monsieur F ;
Il continuait de pointer sur sa tempe sans faiblir un instant, sous les yeux de Ghost, Angel et du Docteur. Les yeux pleins d'ardeurs, elle fixait l'homme droit dans les yeux sans faiblir. Ils restèrent ainsi immobile pendant au moins une minute qui parut une éternité. Du coin de l'œil, la demoiselle vit Zetsu qui semblait attendre avec impatience la suite des événements. Finalement, il baissa son arme en souffla et le rangea dans son étui.
Monsieur F – J'ai tué beaucoup de personne. BANSHI finira par me tuer, un jour ou l'autre, mais je ne peux pas de tuer...
Gloomy – Pourquoi ?
Monsieur F – Parce que je pense... Que tu es ma fille.
Comme si la journée n'était pas assez chargée en émotion, la jeune fille eut un choc en apprenant que l'homme en face d'elle était son père. En comparant rapidement leur physique, elle fut moins étonnée par cette nouvelle. Cela répondait à certaines de ses questions mais en posait d'autres. La soupçonnait-il vraiment d'être BANSHI ou préférait-il qu'elle reste sous sa surveillance au vu de ses délits ?
Gloomy – Quand as-tu su ?
Monsieur F – Quand j'ai retrouvé la photo de ta mère, il y a cinq jours. J'ai reconnu son visage et la photo daté de huit mois après notre tumultueuse séparation. J'ai posé des questions à sa famille et ils m'ont dit qu'elle s'était isolé chez elle jusqu'à ta naissance et qu'elle refusait la visite de tout le monde. J'en ai donc déduis que tu étais sûrement ma fille et un rapide test ADN me l'a confirmé, d'où mon arrivé précipité dans ce pays.
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Death Note : l'Héritage [ En cours / En pause ]
Fiksi PenggemarUn nouveau Death Note est tombé sur le monde et entre les mains de Gloomy, une jeune orpheline qui gagne sa vie en piratant de nombreuses entreprises, leur soutirant discrètement de l'argent. Considérée comme la suivante de KIRA, les forces de l'ord...