Part 1 - Letter for my love

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Je te regardais tous les jours, le matin j'attendais de te voir passer le portail du lycée avant de

suivre mes amies. Je cherchais toujours après toi pendant les pauses, je savais que tu passais souvent devant ma classe alors que la tienne était à l'opposée, j'ai toujours eu l'espoir que tu me regardes, puis que tu me souris pour que je puisse apercevoir cette adorable fossette qui faisait une partie de ton charme, et qui l'a fait toujours, à mes yeux. En faite je t'aime depuis la cérémonies d'entrée de notre seconde année, lorsque tu es arrivé légèrement en retard, ce qui a valu que tu fasses un discours devant tout le monde, mais par rapport aux autres, tu ne t'es pas dégonflé. Je rie encore en pensant à ce que tu as dit, à la tête des professeurs en entendant ton discours. Tu parlais du temps que tu perdais chaque matin en boutonnant ta chemise, en mettant tes chaussures ou encore en faisant tes devoirs le soir. Du temps impossible à rattraper, empêchant ainsi les rencontres avec les autres, avec le monde extérieur. En disant cela tu avais souris et regardé dans ma direction, j'avais baissé la tête tout en rougissant (une de mes amies me l'avait fait remarquer en se moquant gentiment). Si j'écris cette lettre, c'est juste pour dire que depuis maintenant 2 ans tu hantes mes pensées, toi, le grand et unique homme qui a su me montrer la beauté du monde quand j'allais mal , la personne à qui je me suis accrochée lorsque tout allaient mal. Toi, qui par ton sourire, me faisais sourire aussi. Tu as été ma bouée de secours pour m'éviter la noyade pendant ces 2 longues années de combats contre la maladie. Car oui, si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus là pour te le dire de vive voix, atteinte d'un cancer depuis mes 8 ans, j'ai toujours vécu dans la peur et l' angoisse. Je sais que mes « amies » restaient avec moi car elles ne voulaient pas me faire de mal. Malheureusement cela m'a blessé de savoir qu'elles ne restaient avec moi que par compassion et pas par réelle amitié... Mais bon, je suis quand même heureuse de les avoir rencontré, grâce à elles j' ai eu ma première gueule de bois, mon premier copain, mes derniers rires, mes dernières larmes, j'ai pu vivre heureuse pendant ces quelques années. Et puis, je t'ai rencontré, ça a été le coup de foudre, comme je te l'ai dit plutôt, tout me plaisait, ta voix, ton sourire, tes yeux, ta façon de pensée, tu voulais révolutionner le monde, tu étais mon héros, héros qui aurait du être mon père mais celui ci est parti en apprenant ma maladie. Je raconte un peu ma vie sur cette lettre mais elle est faite pour ça. Lorsque tu a commencé à parler avec moi, j'étais la fille la plus heureuse du monde, je pouvais enfin parler avec la personne que j'admirais le plus, que j'aimais. Tu m'as fait oublié ma maladie pendant quelque temps, d'ailleurs ne m'en veux pas de te l'avoir caché pendant tout ce temps, j'avais peur de ta réaction. Je me souviendrais toujours de ce jours si particuliers où tu es venus me voir, c'était après les cours, il faisait ni chaud, ni froid, juste bon. Tu portais une veste en cuir qui t' allait si bien, et qui te vas toujours aussi bien d'ailleurs. Tu m'as demandé si j'avais du feu pour ta cigarette, alors que tu ne fumais pas, je t'ai alors regardé en rigolant légèrement face à ta tête déconfite quand je t'ai répondu oui, tu ne pensais pas que je fumais... Je t'ai alors donné mon briquet et tu l'as lancé dans la rivière à cote du lycée, j'étais choquée de ta réaction et tu m'avais alors dit que je devais arrêter, que ce n'était pas bon pour la santé, j'ai baissé la tête, les larmes menaçant de couler le longs de mes joues. Tu as relevé ma tête en disant qu'une jeune fille ne devait pas pleurer, que j'avais toute la vie devant moi pour ça... Si tu savais comment j'ai eu envie de te dire pour ma maladie, mais mon frère est arrivé et je suis partie. Le lendemain tu est revenue en me redemandant du feu, je t'ai répondu que je ne fumais plus, tu as sourit et prit dans tes bras, je me sentais en sécurité dedans, j'étais apaisé de tous tourments. Et puis tous les jours tu me posais cette question pour être sur que je ne fumais plus... J'ai définitivement arrêté pour toi, j'ai commence à suivre un traitement m'affaiblissant moralement et physiquement pour rester le plus longtemps à tes cotés. Tu étais inquiet en me voyant chaque jour revenir plus pale que la veille, j'avais du mal a marcher, ma maladie gagner du terrain et s'attaquer à mes muscles. Puis un jour je me suis évanouie en classe, tout le monde pensais que c'était ma fin, ma dernière journée. Lorsque tu es venu à l'hôpital j'ai demande à toutes les personnes présentes de faire croire que je ne me pas nourrissais correctement ces derniers temps à cause des cours, ils ont joué le jeu. Je voulais te le dire moi-même mais ce n'était pas encore le moment pour ça. J'ai attendu, attendu des jours d'avoir le courage de te le dire, mais je ne l'ai jamais eu. Alors cette lettre met venue à la tête pour te dire tout ce que je ressentais.

Alors voilà, je t'ai aimé pendant 2 ans, je t'ai admiré, je t'ai menti et j'en suis désole, je m'en veux de t'avoir menti et caché ma maladie. Mais je m'en veux encore plus de ne pas avoir eu le temps de te dire je t'aime, de te dire ce que je ressentais. De ne pas avoir pu passer plus de temps avec toi, cela me fait mal de savoir que je ne serais pas la dans ta vie futur, mais bon, je veux avant tout que tu sois heureux dans ta vie et que tu réalises ton rêve.

Adieu mon ami, mon amour, my love.

Adieu mon ami, mon amour, my love

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OS- Letters for my loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant