Le royaume oublié chapitre 1

chapitre 1

L'histoire qui va suivre se passe sur la planète nommée Horsa, cette planète ne compte qu'un seul continent. Il y a une mer au centre de ce dernier. Sur ce continent il y a deux royaumes, l'un se nomme Losus et l'autre Kalos.Ces derniers sont en guerre depuis des centaines d'années pour la conquête de la planète.Les deux pays s'entendaient pourtant très bien avant cette guerre.Losus est un pays étant très avancé technologiquement, c'est d'ailleurs à lui que le monde doit l'invention des vaisseaux spatiaux. Sa capitale Quasar serait une cité dans les airs soutenue par un énorme pilier d'acier pur. La position en hauteur de la ville a permis la construction de ports adaptés pour les vaisseaux et leurs déploiements. Il a été ensuite décidé par le roi de Losus d'aménager toutes les villes pour que les vaisseaux puissent se réapprovisionner facilement et ne soient pas obligé de revenir à la capitale. Cela leur a permis de contrôler tout l'espace aérien en peu de temps. De son côté Kalos à découvert et exploité des gemmes magiques dans ses sous-sols. La majorité de ces pierres sont des rubis, lapis et topaze. Ces gemmes ont permis à Kalos d'améliorer ses armes : fusils, épées, canon et ses défenses en faisant faire fondre ces gemmes dans les murs d'enceintes des villes, ce qui à empêcher l'armée de Losus d'avancer et a créé l'enlisement de la guerre. Nous sommes aujourd'hui le 8 Faju de l'année juvae, la guerre qui a durée cent-cinquante ans va s'achever en ce jour. L'armistice sera signé ce soir à vingt heures par les rois de Losus et Kalos au château de Parse, dans la salle du trône, dans la capitale de Kalos.

Au château de Parse un homme se tient debout près des remparts tandis qu'un autre est assis sur ces derniers et contemple la vue sur la mer intérieure qu'offre le point de vue.L'homme debout avec son allure de militaire dit alors :

Il est dix-neuf heures du soir, dis-je en entendant les cloches de la ville sonner. Je me tourne alors vers l'homme se tenant près de moi : _Mon prince il va être temps de rentrer au château, votre père nous y attend et nous ne voudrions pas offusquer nos hôtes qui seront surement épuisés après leur long voyage.

_Tu as raison Lock, dit-il en tournant les talons .Ne faisons pas attendre père et les miens.

Je lui emboîtai le pas et l'observa dans sa marche comme à mon habitude. Il n'avait que dix ans et pourtant sa stature imposait déjà le respect parmi ses hommes. Le prince Holin était grand pour son âge, il mesurait un mètre quarante. Il avait des cheveux blonds qui lui tombaient dans le dos. Sa tenue royale lui allait bien, elle était bleue avec des dorures en formes de roses sur les manches. Dès sa naissance je fus mis à son service en tant que garde royal. On m'avait choisi car j'étais officiellement le plus fort soldat du pays et que le roi avait besoin d'un homme comme moi pour veiller sur son unique héritier. Si vous pensez en ce moment que mon travail est reposant, vous vous trompez. Le prince semble réaliser le poids mis sur ces épaules en ce jour, mais ça n'a pas été jusque-là le cas tout le temps. Il y a quelque temps il quittait le palais sans n'en parler à personne et allait rendre visite aux pauvres des bas-quartiers dont contrairement à ce que laisserais présager mon poste, j'étais issu. Je le cherchais alors en espérant qu'il ne soit pas tombé sur une personne malintentionnée .Grâce à ma connaissance des lieux, je le retrouvais toujours rapidement. Il trainait en compagnie d'un quelconque mendiant entrain de lui compter son histoire. Je restais à distance pour ne point le gêner mais assez près pour agir en cas de menace imminente et attendais patiemment que le prince Holin donne quelques pièces au conteur une fois que ce dernier lui eut raconté son histoire. Je me montrais alors et le raccompagnais alors sans un mot au château. Je me faisais alors réprimander par le roi pour avoir laissé le prince sans surveillance. Le prince ramenait alors toujours la faute sur lui en disant que ce n'était pas de ma faute s'il était incapable de rester en place. Le prince Holin me traitait comme si j'étais un frère pour lui .Ah dire qu'il était ce petit prince si faible à la naissance me dis-je en faisant un sourire. C'est alors que nous entendîmes un bruit de moteur assourdissant. Nous nous retournâmes pour voir d'où provenait le bruit en question. Ma surprise se transforma en un soupir de soulagement. En me tournant vers le prince je lui adressais ces mots :