Partie 1

3 0 0
                                    

Elle

Je marche, je ne me retourne pas. J'entend ses pas s'eteindre peu à peu dans la nuit. J'ai froid, je tremble. C'est la fin de l'été il fait encore chaud, l'air est lourd et pourtant je tremble. Je sens mes yeux piquer mais je les gardes ouvert je ne cede pas. Le poid du monde semble s'abattre chaque seconde un peu plus sur mes epaules mais je refuse et ne ferme pas ses putains de yeux. Je sais tres bien qu'une fois fermés je serait incapable de les rouvrirs et de retenir mes larmes. Se cacher, le plus important c'est de se cacher. Mes paupieres sont si lourdes, et je sens les larmes s'accumulaient jusqu'a me brouillés la vue. Je ne realise pas encore, je n'ai qu'un objectif, qu'un but, rentrer chez moi. Le reste n'a pas d'importance, rien n'a d'importance ormis de pouvoir enfin craquer à l'abris de tout les regards. Je suis devant chez moi, je monte les marches quatres à quatres et je benis le ciel que mes parents soit absent. J'aurai etait incapable de parler et il etait hors de question qui me voient dans cette etat. En un seule mouvement je claque la porte et m'ecroule sur mon lit. Je me repasse la scene dans ma tete: ses mots, son visage, ses yeux, le ton de sa voie lorsqu'il à murmuré «C'est finit». Ridicul. Ce n'est jamais finis. 2 mots ne peuvent pas briser un univers c'est impossible. 2 mots ca ne suffit pas à detruire 5 mois. C'est seulement au moment où elle sentit son coeur se dechiré, le vide s'emparait d'elle, c'est seulement la qu'elle comprit que si c'etait possible. Bien sur comme toutes elle se bernait d'illusion auquelles elle peinait à croire "Mais si il va revenir, il revient toujours". Alors je reve de lui telephonait et de lui dire:

«Salut. Je pense à toi, tu le sais. Tu me manques, mais ca aussi tu le sais. C'est trop recent pour que je prenne suffisament de recul pour analyser les degats. Je suis comme un soldat touché, je ne sens pas encore la douleure. Ca ne va pas tarder, j'apprehende, je ne realise pas. J'ai froid, et tout ce que je ressens c'est un immense vide. La solitude se ressent dans chacun de mes mouvements. Les mots ont perdus leur saveur, tout comme les aliments. Je me leve par obligations et ma presence en cours se limite à mon corps, car tout le temps mon esprit est ailleurs. Tout m'echappe, je perd le controle. Les gens m'ennuie, je me persuiade que tu n'etais pas si bien que ca. Je te trouve des defaults, ce n'est pas dur tu en es bourrés. Non, le plus dur c'est de les detestés autant que je le voudrais. Je me mens à moi meme parcequ'au fond celle que je deteste c'est moi. Je me deteste de ne pas t'avoir suffit»

Mais elle ne dit rien. Et se regarde dans le mirroir, depuis toujours elle se regarde pleurer, comme pour dire regarde j'ai le controle, regardes je suis comme les actrices je peux m'arreter quand je veux. Mais cette fois elle ne pouvait pas s'arreter. Alors elle se regarde pleurer pendant une bonne dizaines de minutes se laisse aller. Puis elle essuie ses larmes, se mouche, rajuste ses vetements, jete un dernier coup d'oeil à la glace est sourit. Elle se promit que ce serai la derniere fois qu'elle pleurerait pour lui. Bien sur, elle savait qu'elle ne tiendrait pas cette promesses, elle se connaissait, mais elle se la fit quand meme. L'heure suivant elle s'entrena à en parler de maniere detacher, d'esquiser un petit sourire moqueur pour quand elle le racontera à ses meilleures amies. Si son coeur s'etait brisé, cela ne se voyait pas. Elle mourut à petit feu de l'interieur quand de l'exterieur elle semblait lumineuse. «Celib pas celib?» Envoyé✅

Lui

Il marche vert leur rendez-vous, anxieux. Pour une fois il n'est pas sur de lui. «Roh et puis de toute facons elle est chiante en ce moment, c'est mieu comme ca. Tiens la petite Ines  sera probablement ravie de la nouvelle, elle» Il la voie approché maladroite dans ses pas, sourire au levres, de son sourire un peu en travers qui la rendez si charmante. Son cœur fait un bond, il s'oblige à garder un air neutre et repasse en boucle la phrase dans sa tete. Arrivé à sa hauteur il toussote. Elle s'apprete à se jeter dans ses bras, quand soudain elle s'arrete dans son elant alerter par son visage que quelques chose n'aller pas. Elle l'interroge du regard, ses sourcils se hosent comme à son habitude. Il voit son sourire se derformer pour laisser place à une moue interrogative, presque peureuse. Il lit dans ses yeux «Dois-je m'inquiete?».

-Cami...lle, c'est finis. 

Comme au ralentit il voit ses yeux s'eteindre, son visage ressemblait à celui d'un mannequin qui defile: beau, mais intouchable. Sa Camille était partie pour laisser place à un masque sans emotion. Pas un mot, pas un regard, il la vit touner les talons et s'enfuir d'un pas pressé. Il la regarda s'eloigner avec un leger pincement au cœur qui fut vite remplacer par un sentiment de liberté, il haussa les epaules et s'en retourna. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais il ne voulait pas continuer. Alors c'etait mieu ainsi. Tout le monde sait que dans l'amour, c'est chacun pour soit de toute facons.

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Nov 08, 2017 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

Demain tout ira mieuWhere stories live. Discover now