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Personne ne prévient les petites filles que,

Les garçons aux regards délicats,

Qui sentent la fumée,

Qui ont le gout de la pluie,

Avec une voix d'argent,

Sont la raisons derrière

Les oereilliers humides,

Les poèmes à moitié terminés,

Et tellement s de rêves tristes.




Alors que Sophia montait les marches de la station de Métro, elle réalisa à qu'elle point l'anonymat de cette grande ville lui plaisait. Ici on pouvait être entouré de milliers de personnes et être la personne la plus solitaire de France.

Elle sortit son smartphone de la poche de sa veste en cuir pour vérifier l'adresse une dernière fois. Une fois devant l'immeuble elle constata avec satisfaction que c'était un bâtiment Haussmannien typique, fait de calcaire plus ou moins blancs, avec des motifs végétaux sculptés autours de la porte et des fenêtres, et des ferronneries peintes en bleu qui supportait un certains nombres de pots de bégonias. Elle chercha le nom Lavigne. Avant d'appuyer sur le boutons elle remarque que on avait ajouté au crayon « & Co ». Ne sachant que faire de cette information elle appuya donc avec vigueur sur le bouton en laiton. Quelque secondes plus tard une voix grésillant résonna de l'interphone.

- Appartement Lavigne bonjour ?

La jeune fille ressentit le sarcasme dans la voix de cette personnes et en fut intimidé, et répondis d'un ton pas assez assuré à son gout.

- Hum, bonjour c'est Sophia. Pour la colocation ?

- Evidemment ! Entre c'est au 4eme !

La communication se coupa et la serrure électrique émit un bourdonnement. Sophia poussa la porte et traversa le hall dallé de marbre. La vue du minuscule ascenseur à cages l'amusa, mais préférai prendre les escaliers. Arrivé au quatrième étage il n'y avait qu'une seule porte, à coté de laquelle se trouvé plusieurs vélos, et une caisse de bouteilles vides. Sur la porte un voisin avait accroché un post-it se plaignant du bruit de vendredi dernier. On était jeudi. L'adolescente se décida à toquer. Presque immédiatement la porte s'ouvrit. Un garçon d'une vingtaine d'années ouvrit la porte. Sophia était considérée comme assez grande avec sons mètre soixante-dix. Mais lui faisait au moins une tête de plus qu'elle. Il prit immédiatement la parole.

- Sophia c'est ça ?

Elle acquiesça

- Entre ! en vas commencer dans le vif du sujet d'accord ? je vais te faire visiter l'appart , et on discutera de tout le reste plus tard.

N'ayant vraiment le temps de lui répondre Sophia se contenta de le suivre. Le salon était lumineux, les murs et le plafond était pas en blanc et les moulures était rehaussé de guirlande lumineuse. Les canapés en plus ou moins bonne état était jonchés de coussins et de couvertures, le sol le parquet était caché par de nombreux tapis. Derrière se trouver une grande table constitué de tréteaux et de planches, puis un coin cuisine composé d'un ilot avec une plaque, un four et un évier, les ustensiles était accrochés à des crochets dur le mur, et le frigo et le reste de la nourriture était cachés dans un sellier au fond de la pièce de vie. De chaque côté de cette pièce s'échappés deux couloirs, chacun donnant accès à deux chambres qui partageait une salle de bain chacune. Le garçon insista pour qu'elle voie toutes les chambres. La première était simple, avec un lit deux places, aux draps impeccable, une penderie encastrée dans le mur, et un petit bureau. La deuxième était assez désordonnez, des baskets trainés sur le sol, plusieurs planches de skate était suspendues aux murs, le lit était occupé par un garçon en joggings aux cheveux rose qui paraissait endormit. On pouvait entendre quelqu'un prendre sa douche dans la salle de bain commune.

- Lui c'est Max, c'est lui qui t'as ouvert, il travaille très tard c'est pour ça qu'il dort. Sous la douche c'est ma copine Kalila.

- Excuse-moi, mais tu ne m'as pas dit ton prénom ?

- Haha, pardon moi c'est Adrien.

Ensuite Sophia put voire le reste de l'appartement. La troisième chambre était composé d'un lit aux draps au noirs, au bout duquel se dressait un piano droit, des montagnes de partions se trouvait dessus. Aux murs de nombreux de poster de concert de rap et de rock était accrochés. A côté du lit se trouvait une chaise noyé sous une pile de vêtements.

Pour terminer Sophia put voire sa théorique future chambre. Elle avait vécu pendant trois ans en louant une chambre aux noir chez un couple de petits vieux et souhaiter enfin avoir un chez soi. La chambre était, comme tous les autres très sobres, mais plus petites car derrière le lit on avait aménagés un dressing. Les rideaux aux fenêtres obscurcissez la chambre. Adrien actionna alors un interrupteur. De chaque côté de la pièce des tubes fluorescent s'allumerai. Rouge à droite, bleu à gauche.

- Oh wow !

- Tu aimes ? la fille qui était la avant toi était assez étrange. Elle n'ait pas resté très longtemps. Mais elle eut le temps de faire ça.

- J'adore !

Ils s'essayèrent sur la grande table pour régler quelque derniers détails et signer quelque papier. L'appartement appartenait à Max. Mais c'était Adrien et Kalila qui s'occupait de toute la logistique.

- Alors ? tu aimerais emménageait quand ?

- Le plus vite possible. L'endroit où je suis en ce moment est invivable.

- Tu auras besoin d'aide pour déménager ?

- Probablement oui. Aucun de mes amis n'est encore revenu sur Paris.

A l'évocation de l'absence de ses amis Sophia se mit à se tordre les mains, visiblement embarrassé. Elle ne voulait pas avoir l'air de quelqu'un d'impopulaire aux yeux de ses futures colocataires. Adrien ne parut y apportait que peu d'importance. Il lui donna le numéro de leur quatrième colocataire. Comme il étudie près de chez elle il pourra passer l'aider en sortant des cours. Avant de repartir il lui donna un double de clefs auquel était accroché un porte-clefs en forme de requin. Dans le métro l'adolescente observa ce requin longuement. Des résidus sombre obstrué une rayure assez profonde. Ce n'était pas noir, mais plutôt rougeâtre. Mais une fois arrivé chez elle, Sophia oublia bien vite ce détail et commença à faire ces bagages.


En quelques heures elle se retrouvait avec une valise rempli de vêtements, un sac avec ses affaires de cours, et un car sac contenant la nourriture qui lui restait encore. Le peu de bien matériel qui était censé constituer sa vie l'affligeait. Ce qui prenait le plus de place c'était le gros sac Ikea rempli de livres prés à craquer. Peu surprenant pour une étudiante en lettres.

Vers seize son téléphone vibra, affichant un numéro inconnu. Pleine d'appréhension, Sophia décrocha et apporta le smartphone de son oreille. Elle fut tout d'abord fortement interloquées lorsque la personne qui se présenta comme Lance parlé avec un forte accent britannique. Le jeune garçon paraissait détendu et incroyablement familier bien qu'il ne parlait avec la jeune fille que depuis quelques secondes. Faces au peu d'explication sur la nature de cet appelle Sophia compris qu'il s'agissait du quatrième colocataire, lorsqu'il évoqua ses valises. Rapidement elle lui donna son adresse et après quelques minutes plus tard la sonnette de l'appartement retentis. Elle ouvrit la porte à un garçon avec une casquette à l'envers, un sweat jaune et une chemise en flanelle par dessus. Ses cheveux sombres en tons sur tons avec sa peau lui donner des airs latino. Mais c'était une question pour plus tard, cela aurait était déplacer d'ouvrir la conversation avec une telle interrogation.

- Sophia c'est ça ?

- Oui, et je pense ne pas prendre trop de risque en t'appelant Lance ?

- Non en effet.

13 rue Saint AntoineWhere stories live. Discover now