Voir la nuit s'emballer

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Je ferme mon ordinateur portable et m'écroule sur le dossier de la chaise. Ma colocataire de chambre me fait face. Elle porte une robe moulante qui s'arrête au dessus des genoux. Ses cheveux sont attachés pour laisser apparaître ses nouveaux tatouages, cachés derrière ses oreilles.

Je souris et dis :
- T'es prêtes ?
- Oui ! Tu me trouves comment ? prononce t-elle en faisant un tour sur elle même.
Je fais semblant de réfléchir avant de m'exprimer :
- Ce n'est pas un peu trop ? Tu vas juste au cinéma.
- Justement, je vais juste au cinéma, rit-elle en m'adressant un clin d'oeil.

Elle attrape sa veste en cuir et son sac à main puis se dirige vers la porte. Je lui crie :
- Essaye de pas tomber avec tes échasses.
Elle se retourne et me tire la langue avant de fermer la porte.

Je me penche pour attraper mon téléphone. Je le déverouille pour envoyer un message.
Moi : Tu peux venir, elle est partie.

Sa présence ne se fait pas attendre, il toque à la porte. Je me lève rapidement et me précipite ouvrir la porte. Mes yeux rencontrent les siens et je me sens rougir. Il s'avance pour poser ses mains sur mes hanches. Il m'embrasse le front en calquant la porte avec son pieds. Je sens mon coeur s'accélérer, mes mains carressent ses cheveux ébouriffés. Je les tires pour que sa tête pars en arrière et dévoile son cou blanc. Il me prend les cuisses et me soulève, je me hisse tel un koala. Ses mains se perdent sur mon corps. Je me penche et commence à lui faire un suçon au creux de sa clavicule.

Il marche à travers la chambre jusqu'à percuter mon lit, où nous tombons doucement. Il s'écarte à contre coeur pour enlever son haut. J'en profite pour faire de même. Je n'ai pas le temps de l'admirer qu'il a déjà reprit possession de mes lèvres.

Ses mains se glissent dans mon dos et tentent de dégraffer mon soutien gorge. Je souris et mes mains remplacent les siennes.

Après l'avoir jeté, il en profite pour masser cette nouvelle partie dénudée. Sa bouche descend en déposant des baisers sur mon corps. Il s'arrête à ma poitrine et me la mord. Mon dos se cambre, mes seins se gonflent et mes tétons se durcissent.

Je passe mes mains dans ses cheveux transpirants. J'attrape son menton pour relevé sa tête. Ses yeux pétillent d'envie, ses lèvres sont rouges à force que je l'embrasse, le suçon dans son cou pour marquer ce qui m'appartiens, ses mains qui me caressent comme si j'étais fragile, son torse musclé, ses bras qui se contractent laissant apparaître ses veines, m'excite.

Il me fait plein de bisous dans le cou et place ses mains sur ma taille pour m'attirer a lui. Je penche ma tête en arrière avant de me redresser violemment. Mon regard se dirige vers mon réveil. Il est déja minuit passé. Je me rapproche de son oreille et murmure:
- Il faut que tu partes, ma colocataire va bientôt rentrer.
Il arrête ses gestes et une lueur de tristesse se perçoit sur son visage.
-Non s'il te plaît. Dis lui de revenir plus tard.
-J'aimerai, mais je ne peux pas. Elle ne dort pas chez ses mecs.
-Rooh !

Il se redresse et prend nos vêtements au sol. Il me lance les miens en pleine figure. Je ris avant de le raccompagner jusqu'à la porte d'entrée. Il se retourne et m'embrasse comme si c'était la dernière fois.

Dimmi a cosa pensiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant