Conscience d'avant-midi

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[Y'a pas longtemps, j'étais en Espagne avec un ami, et un matin au lever du soleil on passait par un parc, et énormément d'oiseaux paillaient. Là il m'expliqua qu'en fait, le matin les oiseaux ne "chante" pas, mais en fait ils hurlent de douleurs , à cause du soleil... Ma vision du monde a changé.] 


Le soleil est conscience jusqu'au crépuscule,
Et l'arbre est composé des branches de nos pensées.
Sur l'une d'entre-elle est posé un oiseau qui hurle
Et rompt le calme que la nuit avait installé.


Au premiers rayons ses yeux se sont enflammés,
Alors de son bec il crie toutes ses idées,
Et vole sur son chemin comme le plus seul des aigles,
En attendant que sous le ciel quelqu'un l'appel.


Il entend d'autres chants de douleurs,
Il entend l'écho de sa cachette secrète,
Il à dû oublier de fermer sa demeure,
Ses lamentables accords, il les regrette.


Alors sur ses plumes il ne sent plus l'air du vent,
Se laisse tomber égoïstement, écoutant
Les plaines les plus noirs, dans le domaine des enfers,
Les plaintes les plus lointaine, perdue dans le désert.


Nous sommes toujours libres même au-delà des lumières,
Toutes les réponses s'y sont cachés juste derrières
Profond à l'intérieur de nos cœurs et nos âmes,
A travers le brasier, le feu, et les flammes.   

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