- T'es vraiment qu'une pauvre conne...
- Pourquoi ? Hein, pourquoi me juges-tu sans savoir ce que je ressens ? Pourquoi dis-tu que je suis une conne si je fais de l'AM? Tu penses que ça ne me sert à rien. Mais qu'est ce que tu en sais ? Tu parles sans savoir ce que je ressens, ce que j'ai vécu. Tu parles sans savoir que tout les soirs dans mon lit je m'effondre en pleure, oui je pleure, les larmes ne voulant plus s'arrêter de couler. Bah tient, ça t'étonne... ? Tu parles sans savoir que chaque soir, quand je suis seule, j'ai besoin de prendre cet objet que j'ai soigneusement nommé cat et de la sentir frôler ma peau. J'ai besoin de le voir couler.
- Mais, est ce que...
- Non, sourtout ne me parle pas des conséquences. Je les connais. Je sais que je peut m'évanouir, je sais que je peut finir à l'hôpital, je sais que ça peut être sérieux, je sais que je pourrais crever si je faisais une fausse manipulation. Mais tu comprend pas que je m'en tape ? Tu comprend que c'est ça la seule chose qui me fait du bien. Tu comprends pas que j'en peut plus de cette vie, tu comprends que je perd jour par jour le goût de la vie avec ou sans raison ?
- "Mais tu dit pourtant que tu va bien..."vos phrases naïve
- Oui, c'est vrai, je le dit. Mais c'est pour que mes amis ne voient pas ma détresse, ma souffrance. Aucun de vous n'est jamais arrivés à décripter ce faux sourire. Personne.
- "Tu n'a qu'a te battre, tout le monde peut le faire, et y arriver. Même toi. " dis tu .
- Que tu peut être naïf mon pauvre. Je me bat, chaque secondes de chaque minutes de chaque heures de chaque jours de ma vie. Je me bat constamment pour redevenir celle que j'étais. Mais cela fait tellement longtemps que je me bat sans résultat que je baisse les bras.
- "Avant, tu étais forte..."
- Oui avant j'étais forte, mais celle qui étais forte est partie, elle a dégarpie. Elle ne voulais pas voir la faible ce détruire.
- " Tu dit n'importe quoi arrête "
- Non, c'est toi qui dit n'importe quoi. Tu continue encore et toujours à chercher des arguments pour m'enfoncer encore plus. Mais tu n'y arrivera pas, je suis déjà au fond, au fond du trou, J'y est déjà mis un pied il ne manque plus que le second.
- " Pourquoi tu n'en parles pas à tes parents, à ta famille ?"
- Je ne veut pas qu'ils ai des soucis en plus à propos de moi. C'est déjà assez dur. je ne dort presque plus, je m'AM . Comment veut-tu qu'ils m'aident ?
Regarde, met ta main sur mon coeur. Qu'est ce que tu sens ? Hum ? un coeur vide sans raison de continuer mais qui ce sent obliger de rester animer .