Rentrée scolaire

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On commence plutôt pas mal ce livre, ne trouvez vous donc pas ? Un thème aimé, que dis-je, adoré de tous les enfants,... sauf moi apparemment...
Définition de l'école: endroit d'où l' on ne peut s'échapper, et où l'on doit rester assis une journée entière à écouter des personnes, pour la plupart dépressives, sensées nous apprendre des leçons apparemment utiles pour notre avenir... je doute fort que nous aurons besoin de trigonométrie pour aller faire nos courses au carrefour les samedis matin, ou encore que j' aurai besoin de savoir calculer des moles en cuisine...
Je rajouterai également que si l'on a pas de chance, comme moi, on peux se trouver dans une pièce, appelée salle de classe, entouré d' autres personnes de notre âge mais dont la maturité est sûrement restée au stade maternelle... ces personnes sont appelées, camarades de classes, ne vous inquiétez pas, ils seront toujours aussi cons à mon avis...

Je disais donc que mon histoire allait commencer à partir de la rentrée des classes, autrement dit, à la base du cauchemar.
Nous sommes en septembre 2017, je rentre alors en 5e année secondaire, l'année la plus difficile selon certains.
Je ne m'attendais pas à grand chose pour cette année. J'ai fait un changement d'option assez radical puisque je suis passée d'une grille latin-grec à une grille math-sciences. Je savais également que je n'allais sûrement pas me retrouver avec mes amis dans ma classe... Ce n' était donc pas une surprise quand j' entendis leur nom dans une classe et le mien dans une autre... Je fus malgré tout un peux déçue de voir avec qui j' étais tombée. Mes camarades de classes étaient soit des inconnus, soit des personnes que je connaissais mais pas nécessairement que j' appréciais. Sur le coup, je n'ai rien dit. J'ai fait semblant de rien et me suis installée au fond de la classe, seule, sans dire un mot.
J'ai rapidement compris que ma classe de studieux de l'année passée était restée au passé, et que cette année allait comporter pas mal de bêtises et de reproches de la part de nos professeurs et vis-à-vis de mes chers camarades de classe. J'ai compris également que l' on était malheureusement pas tous égaux au niveau de l' intelligence, et qu'apparemment, certains en seraient même dépourvus... j' espère encore que tout au long de l'année ça puisse changer. Même si j'en doute fort.
On a reçu nos horaires dès les papiers lus et complétés. Quelle joie de voir le nom de nos professeurs en dessous des matières qui leur correspond... quelle joie de savoir que nous allons passer une année entière avec une professeur de math qui aime rabaisser ses élèves pour se sentir supérieure, que notre professeur de chimie va pouvoir nous mettre dehors pour un rien, ou encore que nos professeurs de langue sont très bien placés pour nous faire étudier une page de vocabulaire pour le lendemain. Une petite lueur d'espoir s' est installée lorsque j'ai vu en dessous de biologie, un nom qui m'était déjà familier, un nom qui inspire la connaissance et la gentillesse, le même nom que mon professeur de l' année passée. Je me suis dite que ça allait sans doute pouvoir m'aider lors de mon passage en sciences fortes comme ils appellent ça. Mais les autres professeurs ne pouvaient pas tous inspirer cette joie.
La journée c'est assez rapidement terminée, ayant déjà commencée vers 10 heures et s' étant terminée a 12.30, mais arrivée à la sortie des classes, lorsque je pus enfin revoir mais amies, ce fut le drame... la pression retombée, de grosses larmes chaudes coulaient sur mes joues, je tremblais, je ne voulais plus parler, je n'aimais pas ma classe. J'ai eu beau en parler à mes parents, ils n'ont rien voulu entendre et m'ont juste demandé d'arrêter de me plaindre et que tout allait se passer au mieux. Je n'étais pas du tout d'accord avec eux, jusqu'au moment où en comparant nos horaires avec ma meilleure amie, je remarque que nous avons cours de langue en même temps. Ce qui réussit à me mettre de meilleure humeur...
Cette fille formidable, elle s' appelle Alicia, je dis son vrai prénom car je sais qu'il existe des millions d'Alicia dans le monde, même si il n'existe qu'une comme elle.
Le lendemain, un jeudi donc, je ne voulais plus retourner à l'école. Il en était hors de question. Mais j'y ai été forcée et j'y suis tout de même allée. J' ai détesté. Comme la majorité de mes jours scolaires de cette année d'ailleurs...
J'ai malheureusement fait la connaissance de certains de mes professeurs, et cela m'a fait comprendre que cette année allait être plus qu'horrible.

Note de l'auteure : dites moi si je dois la continuer ou si elle n'en vaut pas la peine...  Merci !

Pensées d' une fille qui va malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant