La révolution

Le commencement

           

Vous savez le moment ou que votre souffle vous est coupé net comme si la pièce ne contenait plus aucun oxygène.Que vous pouvez même sentir chacun des battements de votre coeur qui bat dans votre poitrine. C'est exactement ce sentiment qu'Alex ressentit lorsqu'il aperçut un visage du passé.Un visage qu'il aurait cru ne plus jamais revoir,mais qui contre toute attente s'était présenté à lui. Il reconnaissait cet individu il s'agissait de son ami d'antan Cédric. Il portait un chemisier blanc qui était recouvert par une veste noire entrouverte. Alex quant à lui portait un veston à capuches rouges avec des jeans bleu. Donc, lorsqu'il entra dans l'appartement avec les murs peint avec une couleur brun pâle il ne se serait jamais attendu à le voir. Il l'attendait assis sur la table brun foncé patiemment sans rien faire juste attendre. Lorsque Alex l'aperçut, Cédric dirigea ses yeux de couleur verte vers lui. Mais Alex avait une très mauvaise impression en lui comme si son corps essayait de lui dire de partir.Comme s'il sentait une sorte de danger imminent. Cependant,il n'écouta pas son instinct,car sa tête était tellement remplie de questions sans réponses qu'il n'arrivait pas à se résigner à partir. Ainsi,il ne fit que refermer la porte derrière lui et rester immobile. Cédric quant à lui se leva et le regarda avec un sourire,mais il l'avait connu assez longtemps pour savoir que ce sourire était loin d'être sincère. Il lui dit :Hum Alex, ça fait longtemps surpris de me voir? Après tout, ce n'est pas étonnant,car aux dernières nouvelles je suis mort et enterré. Certes,il était stupéfié puisque comme ils l'ont dit précédemment il est censé être mort alors comment peut-il être la devant lui comme si de rien n'était jamais arrivé. Donc il prit un moment avant de répondre :Mais tu es sensé avoir été exécuté il y a de cela trois ans par la chaise électrique en raison de ton crime. Comment peux-tu être ici à me parler? Les médias avaient même confirmé ton décès. Il ne savait quoi penser tellement que les questions s'entremêlaient dans sa tête .Par contre,une chose était sure soit les médias ont été très mal informées soit la vérité a été cachée. Cédric l'extirpa de ses pensées en disant avec un léger sourire :Je vois que tu commences à douter de la véracité des médias n'est-ce pas? Malheureusement,il est un peu trop tard pour y penser. Qui plus est,je ne suis pas venu ici pour assouvir ta curiosité.Un autre motif m'emmène en ces lieux.

-Donc tu es ici pour quelle raison? Certes,les médias ont manifestement menti à propos de ton exécution, mais une chose demeure certaine tu as commis le meurtre de ta femme et ton fils.Navré,Cédric, mais au début j'ai refusé d'y croire pour moi tu n'aurais jamais été capable d'une telle chose.Tu étais la meilleure personne que je connaissais et je te considérais même comme un frère . Ainsi,je suis allé me questionner au commissariat jusqu'à ce qu'il m'énonce les preuves qu'ils avaient contre toi.Ils avaient découverts tes empreintes sur le couteau qui a poignardé ta femme et ton fils.Ils m'ont aussi dit que ton procès avait été fait en interne,car tu étais trop violent pour aller en cours. Maintenant je veux que tu me répondes honnêtement.Qu'est ce qui a pu te pousser à commettre cela? Les pensées d'Alex ne se bousculaient plus.Il avait réussi à lui poser la question qu'il s'était toujours posé . Cette fameuse question si simple en apparence,mais qui l'avait maintenu éveillée pendant de nombreuses nuits sans jamais pouvoir obtenir ne serait-ce qu'un semblant de réponse. Suite à cette affirmation, Alex constata que les poings de Cédric se fermèrent soudainement et l'air amusé qu'il affichait disparu aussitôt de son visage,pour être remplacés par un air sérieux. Un air qui dégageait une impression de mort. Il lui dit :Certaines choses ne changes jamais à ce je voie. Tu es toujours aussi naïf qu'autrefois. En même temps,ce n'est pas surprenant vu que tu prends tout ce que te dit le gouvernement comme la vérité. Comme la grande majorité de cette planète en réalité. Mais,fort heureusement pour toi et l'humanité je vois le monde tel qu'il l'est réellement. Et,désormais je connais la parfaite manière pour le sauver.