Chapitre 45.2 - L'anniversaire de Martijn

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Chapitre Quarante-Cinquième - Partie II

Louis ne lâchait pas Magda, il était bien décidé à trouver ce qu'était le cadeau de Martijn avant que ce dernier ne l'ouvre. Et actuellement, il ne lui restait plus qu'une vingtaine de minutes.

« Magda ! Attends, je vais t'aider.

-Je vais juste chercher une bouteille. Je pense que je vais m'en sortir.

-C'était pas une question.

-Louis, t'es pas un peu relou parfois ?

-Parfois ? Souvent. Mais j'assume. Est-ce que c'est sexuel ?

-Quoi ?!

-Ton cadeau.

-Mais lâche moi avec ça ! Et non.

-Dommage, j'aurais bien aimé voir sa tête. Alors est-ce que c'est un truc genre private joke ?, demanda Louis avec son plus bel accent anglais sur les derniers mots.

-No. Whatever... No, répondit Magda en utilisant elle aussi son plus bel accent new-yorkais.

-Ha ! Je tiens un truc là ! Je sens que je suis pas loin. Et arrête de te la péter avec ton accent. On a bien compris que you come from New Yoooork !

-T'es juste jaloux, rit Magda en repartant vers le jardin. »

Elle prit place sur l'une des chaises libres le long de la grande table qui avait été installée dans le jardin des Gelderman. Louis s'assit juste à côté d'elle.

« Déjà, si t'as bossé pour ça, c'est que tu dois en tirer un certain avantage... Tu ne peux pas juste avoir fait ça pour ses beaux yeux bleus. Je peux pas avoir un indice ?

-Non.

-Allez !

-Non.

-Quelqu'un sait pourquoi Martijn s'applique à garder le feu allumé, alors qu'on a fini de manger ?, demanda Hannah qui venait de s'installer à la gauche de Magda.

-Parce qu'il est un peu fou ?, proposa Louis. Mais c'est comme ça qu'on l'aime.

-C'est moi qui lui ai demandé, expliqua Magda. J'ai ramené des bonbons pour les faire cuire. Marty m'a dit qu'il n'en avait jamais mangé. Et je trouve ça trop bon. J'ai même fait acheter un brasero à mes parents exprès pour faire ça. Ce qui m'a valu des remarques de mes frères du genre: « Non mais Magda, ça va nous servir une fois et après plus rien. ». Bref, mes frères quoi. Et au final, on l'utilise tous les soirs qu'on passe dehors ; qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Tout ça pour dire qu'on va faire des chamallows cuits, d'où le feu.

-On sent que t'es assez fière de toi sur le coup du brasero, rit Louis.

-Un peu ouais, rit Magda.

-Mais on mange ça avant ou après le gâteau ?, questionna Hannah.

-Après.

-J'ai encore un peu de temps pour aller danser alors. Je vous laisse !

-Ouais ! C'est ça: dépense toi. Faudrait pas qu'il y en ait qui n'ai plus faim pour le manger ce putain de gâteau. Je me suis quand même fait chier à aller le chercher à la pâtisserie de Staas. Et ça m'a fait faire un détour de... Deux cents mètres. Au moins !

-Mon pauvre Loulou, et en plus t'étais en voiture.

-Détail qui n'a pas d'importance, sourit Louis en jetant un regard aux différents invités qui étaient en train de danser dans un coin de la pelouse.

Café et Bicyclette - [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant