Le dilemne (partie 2)

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Izzy

Je ne suis pas réellement certaine d'avoir compris ce qu'il veut me dire. Dois-je vraiment lui faire confiance ? Oui. Ça c'est une certitude. Mais ce qu'il me propose me paraît tout de même risqué. J'avance lentement derrière Zack qui me dirige dans les couloirs en me tenant par la main. Les couleurs sont sombres de partout ici, pourquoi fait-il si sombre ? Je suis dans le flou, dans le vague, je me sens complètement perdue et je le suis. J'ai comme l'impression d'avoir était absorber dans un autre temps, à un autre moment. J'ai comme le pressentiment de regarder ma vie d'un point de vu plus haut. La seule chose qui me maintient, celle qui me lie à la réalité, c'est cette main qui serre fort la mienne et continu son chemin comme avec habitude, Zack slalome dans les couloirs sans vraiment regarder où il passe avec de nombreux automatismes, tout en maintenant une allure soutenu. Il est pressé. Bien sûr qu'il l'est. L'heure est grave et moi je suis à moitié ailleurs. Je ne l'aide pas et je m'en rends compte mais comment revenir à moi ? Sa main presse un peu plus fort la mienne.
Je sors tout à coup de ma léthargie :

"Moi : On va où ?
Persée : Pas loin, on va dans la salle commune, c'est un peu comme le salon ici. Ce sera toujours mieux que la salle dans laquelle vous êtes arrivées. Et on est plus très loin ne t'en fait pas (cette endroit ressemble à un immense labyrinthe, je n'aurai jamais imaginé que les tueurs vivaient dans de si grande demeure)
Moi : C'était quoi cette pièce ? (Mon sang bout et bat contre mes tempes. Je sens que sa réponse ne va pas me plaire.) Celle de ce matin ?
Persée : La salle d'exécution. (Ouais, c'est bien ce que je pensais..)
Moi : Ça n'y ressemble pas du tout"

Zack se stoppe net et se tourne vers moi. Il attrape mon visage avec sa main gauche et sa main droite tient toujours la mienne. Sa main gauche relève mon visage près de lui. Il est encore à quelques centimètres et je n'arrive pas à regarder autre chose que ses lèvres. Allez, Izzy un peu de bonne volonté. Je ferme alors les yeux.

"Persée : Regarde moi.
(J'ouvre lentement les yeux et les fixes au sien, son regard gris me transperce et traverse mon âme comme à son habitude)
Persée : Ici rien ne change d'Iron Valley, c'est même encore. Tout n'est qu'apparente rien n'est vrai. Tu dois te méfier de tout et tout le monde tout le temps.
Moi : Pourquoi être resté alors ?
Persée : (il serre les dents) souviens toi simplement que la seule personne à qui tu peux te fier, c'est toi Iza.
MoI : Je ne peux même pas me fier à toi ?
Persée : (Il caresse ma joue) Tant que nous n'avons pas mis notre plan à exécution, je veux que tu ne fasses confiance à personne, même à moi, oui. Après, tu pourras te fier à tout le clan, tu comprends Izabel ? C'est très important que tu comprennes...
Moi : Oui, j'ai compris."

Il reprend sa marche tout en baragouinant un truc incompréhensif. Tout va très vite, je dois assimiler beaucoup trop d'information d'un coup, pourtant je ne me sens pas en danger. Bien au contraire, je me sens bien et en sécurité, Zack est à mes côtés. Je sais donc que rien ne m'arrivera de grave, il l'en empêchera maintenant, c'est à moi d'être à la hauteur et de faire les choses correctement. Il faut que je me remémore le plan, il est complexe et c'est assez tendu. On peut se faire prendre à n'importe quel moment tant que les choses ne sont pas fixe mais une fois qu'elles le seront, ma famille ne sera plus jamais en danger. Et je ne pourrais plus me mentir et nier ce que je ressens, ce plan signifie vivre avec Zack alors pourquoi ne semble t'ils absolument pas heureux à cet instant ?

Persée

Je lui tient toujours la main aussi fort, hors de question que je l'a lâche. Nous arrivons dans le salon, elle s'installe sur là canapé velours rouge et observe la pièce. Je m'agenouille devant elle et je la regarde, ses beaux yeux verts tombent finalement sur moi.

Vivre ou survivre ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant