[-Adrian ?!]
-En chair et en os.
Ils rentrèrent dans le gigantesque hall d'entrée, et il tenta un mouvement pour l'embrasser mais Alice le repoussa, face à son incompréhension elle lui lança un regard plein d'excuses. Elle chercha des yeux son mari et lui fit signe de s'approcher. Quand il arriva près d'eux Vallem la prit par la taille, signe d'appartenance pour lui.
-M. Charlington je vous présente mon mari. Vallem voici Adrian Charlington, le tout nouveau maire de Snow-Hall.
Les deux hommes se saluèrent, le regard de l'un lançait des avertissements clairs tandis que l'autre était presque pétrifié. Alice jura intérieurement que si il n'y avait aucun incident dû à son mari pendant cette soirée, elle mangerait son collier, juré !
Ils s'enfoncèrent tous les trois dans la foule, Alice le nez en l'air ne cessait d'admirer les diverses sculptures, peintures et arabesques qui décoraient l'immense pièce. Un instant avec le bruit de la foule et cette architecture si particulière elle crut faire un bond dans le temps et revenir à la période de la Renaissance.
Vallem l'avait guidée jusqu'à un groupe d'hommes qu'il connaissait très bien. Un seul coup d'œil et la mâchoire d'Alice se crispa. Vladimir était présent, vêtu d'un costume noir, et à ses côtés comme d'habitude une superbe créature brune comme il les appréciaient. Connaissant la voracité de cet homme, Alice ne donnait pas deux jours à cette pauvre jeune fille. Et en effet le vampire avait les yeux rivés sur la carotide de sa compagne et sur son décolleté, ce qui le faisait presque loucher. Quand leurs regards se rencontrèrent l'atmosphère entre eux devint électrique, elle se crispa un peu plus sans, toutefois, laisser rien paraître, quant à lui son regard avec quelque chose de... disons malsain.
Vlad malgré son charme évident n'était pas quelqu'un de gentil, doux et attentionné, ho non, avide de pouvoir, il était brutal et sadique. Un sociopathe. Alors qu'il n'était qu'un simple mortel, il y a fort longtemps, son armée remporta une bataille. Sur 300 ennemis il en mit quelques centaines sur des pics, enfin juste les têtes et les plaça tout autour de son château. Il but le sang de la centaine restante, pensant que ça lui apporterait plus de force. Il se nommait déjà le comte Dracula.
Mais à chaque homme son point faible, pour lui c'était les femmes. Il en raffolait, un des plus grands coureurs de jupon que le monde ait jamais connu. Et bien sûr il eut fallu qu'un jour sa route croise celle d'Alice. Il n'avait pas pu s'empêcher d'essayer de la séduire mais son cœur déjà pris elle avait refusé ces avances, alors Vladimir était entré dans une colère noir, comment une femme pouvait-elle se refuser à lui ? Il avait tenté de l'attaquer et Alice en guise de représailles le transforma en vampire. C'était sans compter ses antécédents, maintenant il avait une réelle raison de boire le sang des autres. Pensant le condamné elle lui avait plutôt rendu un grand service, et après tant de siècles, elle s'en voulait encore. Désormais il faisait parti de son clan, de sa « famille ».
***
Vladimir discutait avec des hommes que son Père lui avait présentés. Il était ravi d'avoir été convié à ce gala, surtout qu'il se trouvait dans la ville de sa Mère et aurait sûrement une chance de l'apercevoir.
Alors qu'il discutait il sentit un fort parfum de femme, celui de la jeune fille qu'il avait trouvé quelques jours auparavant. Il ne supportait pas ce parfum mais il savait que mélangé au sang il ne le sentirait plus du tout, alors il prenait sur lui, attendant patiemment le moment où il la dévorerait.
Vallem s'imposa avec sa classe naturelle dans le groupe, à son bras une Alice resplendissante de beauté. Le vampire détailla du regard la longue robe noire décorée de dentelle qu'elle portait, ses talons rouge sang s'accordant presque à la couleur de ses cheveux bouclés qui tombaient en cascade sur ses épaules. Il observa son visage et plongea son regard dans le sien gris et froid.
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Deadly Angelic
FantasíaLes Hommes étaient en haut de la chaîne alimentaire au-dessus ne pouvait subsister que le ciel. Mais il y avait Alice, la douce et abominable Alice. Cette femme vieille comme le monde mais d'une jeunesse éternelle. Pour elle les hommes n'étaient que...