12 février 2017

9 5 0
                                    


Je sais, je n'ai pas écris pendant presque une semaine. Mais c'est parce que j'avais trop de choses à faire. J'étais complètement overbooké.

Bon, ok, j'arrête de mentir ; en fait, je pense que j'avais peur de me remettre à pleurer, de baisser la garde. Et j'avais besoin de temps pour faire le point sur moi-même, reconstruire mon mur, et tout et tout. Je me sentais perdue.

Je le suis toujours d'ailleurs.

Je ne sais pas pourquoi je me remets à écrire, je n'ai rien à dire. Peut-être que ça me fait du bien, parce que je sais qu'au moins, toi, vu que tu ne peux pas parler, tu ne pourras pas me trahir. En aucun cas, tu ne pourra révéler à quelqu'un ce que je te dis, enfin écris. Oui parce que ce que je te dis, je ne pourrais jamais le dire à quelqu'un d'autre que toi, je ne voudrais jamais le dire à quelqu'un d'autre que toi d'ailleurs. Parce qu'entre moi et les autres, il y a tout un monde. Tout et rien à la fois. L'univers et le néant.


Ça commence vraiment à devenir bizarre là. Je me mets à parler à un journal comme je parlerais à une personne. Enfin, non, puisque je n'ai personne à qui parler. Bref, en plus, moi qui déteste l'école, je me mets à faire de la philosophie et des foutues métaphores ! Il faut que j'y aille.


Ce qui est arrivé...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant