Dès mes seize ans, Je commençais déjà à traîner, à vagabonder dans les rues sombres et sinistres de la ville ; avec personne pour m'aider, me conseiller et encore moins pour me réconforter j'avais perdu mon père qui jusqu'à aujourd'hui je ne sais s'il est mort ou bien il a juste décidé de nous abandonner, et mon ami qui a laissé un grand vide dans mon coeur. Ma mère commençait déjà à se soucier de moi et en plus de ça, Je dormais rarement à la maison, Non seulement je parvenais à peine à trouver un boulot pour essayer de bouffer, Mais en plus de ça, j'avais commencé à traîner une petite bande de voyous du coin, qui était constitué de voleur, dealers, vagabonds,. . . Au départ, j'étais encore tout timide et innocent, Rien ne m'obligeait et d'ailleurs même, Je ne sais trop pour quelle raison je me suis retrouvé à marcher avec eux. On se retrouvait près d'un vieux garage abandonné, garage situé en face une petite supérette, supérette dans laquelle, dès la tombée de la nui, tous les plans commençaient à être élaborés, Il fallait bien voler pour se nourrir non . . . De plus qu'on avait collé cette sale image au quartier.
Pour ma mère j'étais son bébé, son rayon de soleil, son bla bla bla bla . . . Moi j'étais libre, j'avais plus personne pour me dicter ou dire ce que je devrais faire ou ne pas faire, cette soit disant LIBERTÉ, Je l'ai. Je ne compte pas le nombre de coups, maisons et personnes qui avaient été cambriolé et agressé. On avait l'impression que que c'est cette vie là que j'ai toujours voulu avoir, or tout au contraire, j'étais entouré de gens qui me comprenaient et qui s'foutaient de savoir qui je suis, d'où je venais, et aussi de ma couleur de peau.
La rue était mon repère, elle était ma fierté, Mon honneur, mon combat.
J'avais encore un peu d'estime pour ma mère, mais sans mentir, j'étais mieux avec la troupe, Je m'étais même fait un surnom, on m'appelait Terry, ça fait rire n'est-ce pas . . .😂 mais moi, je l'aimait moi en plus ça m'allait plutôt bien . . . 😂 Quand il fallait bouffer, On allait à la boulangerie d'en face, On vole deux ou trois trucs, Et puis on repartait en courant. Dans tout le quartier, On ne parlait que de notre bande, tout le monde, même les gendarmes, nous craignait. J'avais reçu une sorte de formation quoi, je savais déjà où et comment agresser des meufs, l'art de l'escroquerie, Un mec appelé Zorro, très laid, tout noir et effrayant, qui on pouvait dire de lui qu'il était le chef d'la meute, m'avait apprit à tenir un flingue. Au tout début, rien regarder un flingue, me donnait la chair de poule , enfiler ces balles, savoir charger les cartouches . . . Mais c'est pas tout, l'intégration ne s'achevait que lorsque t'avais réussi à violer une minette du quartier.
Pour moi, C'était ça ! Le crime, Le vol et autres je pouvais comprendre, mais là . . . Aller jusqu'à violer, faut être taré pour le faire.
Le but pour moi était de m'intégrer dans la bande, mais pourrais-je aller jusqu'à l'extrême juste pour y arriver ?? Voilà la question qui ne cessait de me tourmenter.
La rue était ma mère, mais est-ce que ma mère ne m'éduquait mal ?? Ah ça je sais pas, j'suis qu'un ado, Je viens juste d'avoir mes dix-sept ans, je fais genre de jouer les caïds et faire les gros durs, pourtant hier aux environs de vingt heures, j'ai eu les larmes aux yeux lorsque J'ai vu ma mère et ma petite soeur passer près de la boulangerie. Mes émotions sont remises en question.
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Ma souffrance adorée
Teen FictionPeut être qu'à l'âge de dix ans, Ma vie était destinée à basculer de cette aussi sombre que pénible . . . La souffrance chez moi était au même piédestal que la haine de l'Iran pour les États-Unis.