Le déserteur

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[(mis à jour du 25/04/18) J'ai présenté ce poème à un concours pour les droits de l'homme. Le jury était composé de nombreuses personnes compétentes, et je suis fier de vous annoncer qu'ils l'ont beaucoup aimé, et m'ont décerné un prix spécial ! Ils y ont vu un texte très mature, et une grande sensibilité de ma part ^^". ] 

Désunies, hors de mon visage mes pupilles dansent,
Ralentissent mon allure dans une sorte de transe,
Afin de mieux entendre ton sacré silence,
Par lequel les batailles perdent toute violence.


Elles voient toutes ces étoiles qui trônent le paysage,
Et ne reflètent que ce que peut voire ton visage,
Car la vision intérieure n'est autre que l'ombre
Qui nous permet de discerner le surnombre.


Alors parfois il nous faut saigner pour savoir
Que l'on est vivant et que l'on a une âme ;
On dira que c'est une habitude pour ma part,
Mais en fait, je ne fais qu'éviter les sociodrames.


N'oublions pas que la vie est tout sauf un rêve !
Des hommes combattent d'autres homme, le monde se dissous,
Ses souffrances sont réels, et s'imposent sans trêve.
Par chance, l'excentré n'est pas un homme, c'est un fou.


J'ai laissé un message, mais sans utilité,
Car leurs esprits sont un carnage trop confus.
J'ai des images, comme celle de l'équité,
Mais cent mille ans d'âge consentent que tout est perdu.



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