Il fut un temps où le monde m'appartenait. Où mes rires d'enfant faisait l'échos dans l'immensité du monde. Dans le coeur de mon père, j'était encore cette petite frimousse qui voulait sauver le monde de ses méchants dragons. Oú je riais, pleurais, hurlais, suffoquais sans jamais me soucier du regard des autres. Il était un beau jour aux senteurs de sucrerie et de miel, oú j'aimais la vie. Je vivais, toujours plus fort. Je m'imaginais être la princesse de mon royaume, sans me dire qu'un jour je tomberais sous les tombeaux de mes échecs. J'aimais la nourriture, les couleurs dans le ciel, le soleil qui faisait apparaître de jolie tâche brune sur mes joues potelé. Et puis le drame se produit, j'ai grandi. Dans ce monde où tout rêves se fissure dans la sonorité du bruit des corbeaux. Où nous aimons l'obscurité et la froideur des soirs d'hiver, ne pouvant nous réchauffer que le souvenir d'une enfance remplie de joies. J'ai grandi. Et j'ai péri. Je me suis enfoncé encore plus bas dans l'amour du noir et de la mélancolie. Dans la compréhension d'un monde qui chaque jour m'épuise. Oui, j'ai mûrie. Et ça fait mal. Quand les bain de sang sont devenu réel, que ton refuge adoré à changer de propriétaire. Que maman n'aime plus papa. La compréhension des choses fait peur. Parce que la place du rêves n'est plus et ne seras plus que des rêves. Que l'odeur de sucrerie fait place à celle de la marijuanas et des verres de bière à moitié vide. Que la fumée des cigarettes remplace la douce épaisseur de la cheminé. J'ai grandi. Et j'en suis navré. D'avoir autant chaviré. Dans ce monde qui n'est plus le mien.
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Ne grandit plus, arrête stp.
SpiritualCeci n'est pas une histoire à proprement parlé, vous trouverez seulement un texte qui vous rassuras ou qui va vous faire peur pour continuer à grandir. Suis je vraiment une fille paumée ? Je le pense. Et je ne pense pas être la seule.