La folie suicidaire

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  Je ne dors plus, ma tête enfoncée dans l'oreiller à me crier que je suis faible, de renoncer à la vie. Je n'arrives pas à encaisser, je me dit qu'avec le temps ma douleur s'estompera, j'ai un problème, je n'y arrives pas. Je souffre fortement, je fume, je bois, j'écris, j'écris sur ma peau, sur du papier...
J'en peux plus. Je devrais profiter de mes nuits en chantant et en réveillant le quartier, les habitants de la nuit, les oiseaux noirs. Tétanisée, fatiguée, perdue. Les sentiments sont aussi sucrés que les nuances de la nuit, mais ils sont tout aussi destructeurs, ils détruisent l'âme. Tu te meurs putainnn tournons la page《 Bordel !》
Je me sens seule, comment je vais faire, assise au bord de cette " Putain " de fenêtre où je m'y retiens de m'y jeter, qu'est ce qui ne vas pas, cette envie présente, cette envie suicidaire, NON non l'amour est suicidaire putain, je rêve de la mort merde. 《Réveille toi bordel, nan nan meurs, crève bordel, saute pas non non, allez saute putain, t'es une lâche》cette voix qui résonne dans ma tête, c'est rien c'est rien. Non je vais bien, c'est pas moi..c'est l'amour, l'amour te fait mal, oui oui c'est l'amour qui est suicidaire. Je suis hors de danger. Je vais bien. Je veux danser langoureusement toute la nuit sous la lune. Oui la lune, elle qui est aussi claire que mes pensées, ta gueule bordel. Crève salope.  

La FolieWhere stories live. Discover now