Paris, 11 novembre 2014,
Assis sur le plan de travail, une bouteille de vin presque vide et deux verres plein. Le cliché du couple parisien, voir du couple français si vous étiez étranger.
Le ciel étonnamment placide, se mélangeait aux toitures parisienne qui reflétaient d'aveuglant éclat argenté. Et il se trouvait devant, complétant ce magnifique tableau, c'était un homme rare, unique. Je me félicitait toujours d'avoir trouver quelqu'un d'aussi brillant et admirable dans cette vaste foule qui couvrait le globe. Il était pour moi, un de ces tableaux oublié d'un artiste renommée, une oeuvre que l'on aurai dissimulé parmis d'autres car elle était inhabituelle au yeux commun. Pourtant lorsqu'il entrait dans vos vie, votre âme et votre coeur serait sien pour le restant de la sienne.
Et cet homme, était là, devant moi.
Attelé à sa tâche, les muscles de son visage crispé mais si agréable qu'il vous paraissait détendu, trahissaient une concentration sans égal.
Un pinceau à la main, un livre dans l'autre, il peignait avec délicatesse une réplique parfaite d'un tableau de Raphaël.
Il pris du recul, admira son oeuvre et se tourna vers moi, me lançant un de ses sourire fier que faisaient les enfants quand ils réussissaient quelques choses de nouveau.
"- Raffaello Sanzio da Urbino, Madonna of Foligno
- Quand cessera-tu de mélanger les langues?
Il me regarda droit dans les yeux et souria de nouveau
- Jamais... Je n'arreterai jamais"
Son insolence avait encore frappé. De retour à son oeuvre, il avançait à même rythme que le soleil disparaissait, les toitures désormais rendu invisible dans le ciel sombre laissait la place au fenêtre uniquement distinguable en tant que rectangle orange et lumineux.
"- Isaac, j'espère que tu as bientôt fini...
- Je croyais que tu disposais de globe oculaire fonctionnel?
Il me souriat, -il souriait trop-, constatant que je ne répondrais pas, il repris:
- Madame, j'espère que vous êtes prête"Je ne l'était pas.
J'abandonna Isaac à son oeuvre et rassembla mon peu de motivation. Il était si doux après tout, de rester observer cet homme tandis qu'il travaillait. Il disait souvent que les dieux avait mis autant de concentration en le créant, que lui en mettait dans ses oeuvres. Vous le devinez vous même, il n'as jamais été question de modestie chez lui.
Une fois arrivée dans le dressing, je laissa ma main glisser sur le mur à la recherche de l'interrupteur.
"- Et la lumière fût...
La voix d'Isaac se fit entendre, à travers les épais mur de la pièce
- Quelques choses de formel, et de blanc, c'est essentiel."
Son conseil était précieux et chaque détails comptais aujourd'hui. Que ce soit dans son tableau, dans mon apparence ou dans la sienne.
Tout devais être parfait, au millimètres près.
Une fois vêtu, je me rendit vers le salon, attrapa mon verre sur le plan de travail et le fini d'un trait.Isaac se retourna, et m'adressas un énième sourire:
"Que les choses sérieuses commencent"
VOUS LISEZ
Partners In Crimes
General FictionIsaac et Anaya. Il est peintre et elle n'est rien. Mais elle tentera de faire changer le destin, dans cette vaste ville qu'est Paris.