Ora temps

Chambre des reliques.

Je sortis de nouveau de ma poche l'Opaliz et en enclencha a nouveau le système si particulier. Mais rien ne se produisit, le temps refusa catégoriquement de remonter a nouveau. Je me trouvais dans un océan vide de vie, les odeurs de la mer salée ne me parvenaient pas pour autant et le vent que je voyais agiter l'eau ne frottais pas ma peau, j'étais comme enfermée dans une bulle isolante. Mais aucun sol,Aucun murs aucuns toit et je ne semblais pas influencer le décore. 

Je n'étais pas dans le vide, des volutes dessinèrent sous mes yeux des gravures et formes complexes et faisaient apparaître de la matière, de la pierre pour être précise. Et a la suite le reste se dessina magnifiquement.

Des vitraux, des murs de marbre et de colonnes qui soutenaient une voûte de verre. Juste derrière finit par apparaître un immense bâtiment dans les styles d'une cathédrale.

Les ornements que j'avais aperçu plus tôt étaient représentés un peux partout sans sens précis, sans place exacte, une croix pouvait commencer sur le sol et finir leurs courses sur le mur, ou finir la tête en bas. Enfin libre de mes mouvements je me suis permise d'avancer. Tout était a couper le souffle, de splendides façades et sculptures, et un sentiment d'immensité, des passages de l'histoire étaient dessinés dans des tableaux, (qui me sont inconnus).

Je fuis totalement décontenancée quand Bryan, Mon meilleur amis, aussi celui de Victor descendit un des escaliers de marbre et de bois. Il prononça d'un air vide ces mots.

''Je t'avais interdit, tu m'avait promis de rester résorbable. Tu va devoir t'expliquer et pour l'instant tu est figée dans le temps,dans ce lieux coupé du reste.''

Nous Gravîmes les marches en silence, et celui-ci était très pesant.Après un temps nous avons bifurqué a droite pour finir en face d'une salle pleine de monde. Des homme set de s femmes encapuchonnés, de différents ages se turent en même temps et braquèrent leurs regards sur moi. . Puis tous s'assirent sur des sièges sur les bords de la salle. Au bout, en face de moi, un couple portait son attention plus fermement encore sur mon amis et moi. Ils paraissaient plus haut, et quelque chose me fit sentir toute petite.L'homme regarda la personne a ses cotés et ensuite adressa ce même regard a l'assemblée, tous hochèrent la tête une fois pour s'accorder.

''Lumia Greywood, Vous êtes ici sous le cachet de la punition maximale pour avoir, volé et utilisé une des reliques du temps. Le niez vous ?''

je savais quoi répondre, j 'avais préparé un mensonge si quelqu'un me découvrait, mais étonnement je ne pu dire un mot de travers.

''je ne le nie pas.''

-Dans ce cas fournissez nous la justification de cet acte, premièrement idiot et secondement le plus interdit de tous.''

mon souffle fut coupé, je ne veux pas le dire JE NE VEUX PAS je me suis mise a chercher de l'aide auprès de mon amis mais dans son regard je ne trouvait aucune réponse et il me sciait avec ses grands yeux gris.

Un pincement dans mon cœur alourdis encore plus ma peine. Je perdais mes amis dans la mort ou dans le déshonneur.

Jamais Bryan ne me le pardonner, je lui avait Promis et je n'ai pas tenu cette promesse. J'ai eu cette impression que de toutes nos années passées ensemble, il ne se souvenais que ce cette nuit. L'homme en face de moi repris.

''Ne cherchez pas d'aide auprès de votre amis, pour lui vous êtes morte dans un tragique accident. la tour c'est effondrée et vous avez tué celle que vous aimez. Les mémoires ont été changés pour commencer a réparer vos fautes. Maintenant jeune fille dites moi pourquoi vous avez jugé bon d'agir ainsi ?''

des couteaux dans ma tête que quelqu'un s'amusait a remuer malicieusement. Ce que j'ai fait est nul. Je me senti bouillir, une barrière se dressa pour répliquer

''Et ce que vous m'énoncez là n'est pas raison valable ? Je veux bien mourir pour Victor, et Ragen l'aurait juré aussi. Regardez vous, des arbres morts dans des vieux sièges. Qu'avez vous fait il y'a deux ans, dehors c'était la guerre. Bryan a mené des combats a mes cotés, j'ai perdu plus d'amis qu'il n'y a de gens dans cette pièce. Ceux qu'il me reste valent bien plus que ma vie. Je ne veux pas changer le passé la guerre restera la guerre mais je veux quel'on me rende la personne a qui je tiens le plus sur ce maudit et détruis monde.
Ces bon-dieux de voyageurs temporels sont là pour une bonne raison. Vous avez la plus grande invention et vous n'en faites rien. Vous monsieur sur votre estrade, pour vous donner un statu de supériorité. Vous êtes Un Sale Lâche.!''

j'avais marqué une pause pour laisser l'homme me répondra mais il ne dit rien , alors avec encore plus d'entrain j'ai poursuivi.

''En fait je sais, j'ai compris, vous devez laisser le temps faire son cours seul. mais le soucis c'est qu'il y a un moyen de ne pas le laisser suivre son cour et en plus sous notre nez. Détruisez les .''

Ils étaient scotchés, figés, je me doutais bien que quelqu'un qui répond si vivement ce n'est pas courent mais delà a les faire taire j'étais bien fière de moi. Dans ma lancée j'ai poursuivi

''Vous ne paressez pas être idiots alors soyez gentils comprenez ma position, Il est l'heure d'agir les gars, regardez cet endroit, c'est le grand luxe sortez et regardez, a coté le monde s'effondre ,chacun sait que le temps est contrôlé, et on sais aussi qu'il y a un criminel dangereux, a tout moment il peux sortir et tuer qui il veut, les autorités de chez nous ne pourront pas le trouver mais vous oui, et c'est moi que vous emmenez ici? Quelle blague...''

tout le monde dans la pièce se mit a chuchoter, la femme en face de moi avait une mine pleine d'effroi et son voisin baissa la tête.

Dans ce que je viens de dire il y a du faux, personne au de-las de cet endroit n'a entendu parler de ce criminel.La femme se leva.

''Voici ce que nous craignons. Nous pensions que ton voyage ne t'avais pas encore changé, mais nous arrivons trop tard. Personne ne t'as parlé de John Vans... Tu le sais par ce que tu vas tout apprendre, entre le point de ton dépars dans le temps et ton arrivée des années plus tôt. Cette connaissance est dans un cas mortelle et dans l'autre implique un apprentissage intensif.''

Là j'étais larguée, des infos aussi farfelues en si peux de temps c'est trop pour mon cerveau de psychorigide bornée.

''Le temps est une chose curieuse que l'on ne peux apprivoiser d'ailleurs cet endroit existe sans raison, personne ne sait ou nous somment.

Je me tourna vers Bryan, Qui figé observait a travers moi Il ne me voyais pas.

''Oui votre amis vis une anomalie de temps dans son présent vous êtes décédée les effets de son espoir se sont effacés au fur et a mesure de votre présence si bien que désormais il ne vous vois plus alors que quelques minutes plus tôt il vous a parlé.On ne sais pas comment mais c'est ainsi.

Des larmes criaient de les laisser sortir. Un brouillard se leva entre moi et le reste des gens dans cette salle. Ma voix se brouillais aussi et des sanglots m'échappèrent.

''Comment retourner auprès des miens, je ne peux pas le laisser comme ça,après Victor,... Ragen... Maintenant moi ? Ils ne s'en sortirons pas avec autant de perte en si peux de temps. Comment réussir a rentrer ?''

Dans l'assemblée plusieurs personnes prirent la parole anarchiquement et je n'ai décelé que quelques unes.

''Tu  n'y arrivera pas''
''on ne réussi pas on essaye''
''rectifie le temps''
''faut lui effacer la mémoire et réparer nous même''
''c'est une gamine''
''feront-nous un vote ?''

Une personne complètement cachée sous sa capuche se démarqua par un discours qui fit taire tout les autres les uns après les autres et attira tout les regards.

''Cette enfant n'est pas bien renseignée sur nous, elle ne sais pas a quoi servent les voyageurs, elle ne sais pas qui s'en sert, pourquoi nous somment ici. Mais une chose est sure elle a eu suffisamment de courage pour vouloir défier les interdictions et sauver l'un des derniers survivants parmi les siens. Elle nous a prouvé par son intervention plus tôt qu'elle ne voulais pas changer l'histoire avec un grand H. Si elle affronte la vérité, si elle corrige sa faute,elle passera cette période qui l'a poussé a agir ainsi. La première étape du Deuil. Le déni !''

ces paroles firent mouche et il fut applaudi par l'assemblée.