Pourquoi ? Pourquoi j'étais seule ? Je pense que ce soir est... le bon soir pour... pour vous raconter tout ce qu'il s'est passé en l'espace de 3 mois. 3 mois vous rendez vous compte à quel point ceci n'est rien. 3 mois, 92 jours, 2,208 heures, et une peur grandissante de jours en jours... Grandissante car j'avais sans cesse cette impression que l'on aurait pu me faire du mal. Pour vous expliquez la situation je ne sais pas comment et pourquoi je suis arrivée dans cette espèce de clans. Les croyances populaires voudrait que j'appelle ça une secte, et vous savez quoi juste pour eux je vais appeler ça comme ça. « UNE SECTE », une putain de secte. Pourquoi ? Y'a t'il vraiment une explication à toutes ces conneries ?
Je me souviens de tellement de choses, si tu savais.. Tellement de choses horribles et indéfinissables me sont arrivées. J'en fais des cauchemars la nuit, j'ai peur, j'ai toujours peur qu'ils reviennent... J'ai besoin d'en parler, je peux te faire confiance ? Peu importe, de toute manière tu n'écoutes jamais rien. Des mythes et légendes, des croyances populaires jusqu'à vouer un culte à une seule et même personne. Ces gens étaient complètement fous, aveuglés par un but qui chaque jours devenait de plus en plus dérangé, difficile à accomplir. L'immoralité ne leur faisait pas peur, j'en ai été la proie. Frappée, mutilée, insultée, commandée, incitée à faire des choses horriblement odieuses, violée, torturée, attachée, séquestrée. Voilà, voilà à quoi ces trois mois on ressemblés. Tu trouves ça comment ? Le premiers jours.. Kidnappée, violée. Obligée à prier un espèce de connard imbuvable, qui s'autoproclamer « guide ». Il nous disait des choses comme « Mes frères, mes sœurs. Nous sommes tous en train de mourir. Mourrir pour renaître, renaître plus grand, plus fort, plus intelligent... ». Pourquoi ? Pourquoi faisait-il tout ceci ?
Ils étaient des hommes et nous des femmes. Une secte de dégénérés, matchos, sexistes, instables... C'étaient des hommes. C'ÉTAIENT DES PUTAINS D'HOMMES. Et nous des femmes, des femmes impuissantes face à une telle noirceur. Nous ne savions pas quoi faire. Plus quoi faire. C'était fini. Tout était fini. Détruites, éparpillés sur le sol. Nous étions battues à mort pour certaines. Le moindre faux pas et tout, absolument tout partait en vrille. Quand je suis arrivée nous étions 15 femmes pour environ 30 hommes. Le deuxième jour, le « guide » était venu pour nous « souhaiter la bienvenue ». Une femme, cette même pauvre femme qui n'avait pas voulue écouter ses « règles » absurdes. S'était levée afin de le roué de coup. Cependant leurs force n'était pas comparable. Il l'attrapa de ses deux mains et la jeta au sol comme un vulgaire objet, après ça deux autres femmes se sont levées pour l'aider. C'était vraiment de la folie. Trois ou quatre hommes sont arrivés ensuite. Ils ont prit la pauvre femme et ont emmenés les deux autres avec eux. Après tout ceci le guide s'est tourné vers nous pour dire, d'un air mesquin « Vous voyez ce qui arrive aux méchantes filles ? ».
« Fini de jouer, les petasses. » est la première chose qu'il nous a dit en personne à compté du troisième jour. Il pleuvait ce jour la. À la première heure, les yeux bandés, prises, traînées et jetées dans la boue , nous étions déjà exténuées. Nous étions sales, trempées. La personne qui nous avait emmenées ici nous avait retiré le bandeau que nous avions sur les yeux. Une des femmes poussa un hurlement de désespoir. Elle pleurait et insultait l'homme. Je vis, plus loins, en hauteur, les trois femmes pendues par les chevilles, leurs gorges tranchées. Elles étaient morte. Une horreur, pareil produite non par des hommes, mais belle est bien par des monstres. L'homme nous regardait fixement, sans aucune expression. Nous sommes restées là à regarder ces trois femmes, il faisait froid, la plupart des femmes étaient en sous-vêtements. Le vent soufflait, les feuilles tombaient et la pluie ruisselait sur nos corps...
Seizième journée de captivité. Seize jours, seize jours de mort, de violes, de séquestration. Seize... Le guide et ses hommes continuaient de nous torturées. Nous avons perdus quatre filles depuis les trois dernières. La plupart du temps nous n'étions pas nourries ou très peu, pour celles qui osaient réclamer ne serais-ce qu'un morceau de pain, nous pouvions être surs qu'un homme se ruerai sur elle pour lui faire avaler ses excréments. Nous étions obligées de nous priver. Nous priver de manger... L'eau était sale et sûrement non potable, les filles tombaient malades une par une, et les conditions de vies étaient désastreuses. Nous avons passée la moitié du temps dans des cages à peine plus grande que celle qu'utilisent les oiseaux. Pour t'expliquer le guide nous appelait : « les oiseaux ». Ce mec était un vrai malade. Tard dans la soirée, des hommes sont venus pour nous prendre . Ils nous ont amenées dans une grande salle où une ambiance très étrange régnait Le guide habillé d'un grand manteau à capuche monta les quelques marches, posa ses mains sur le podium et dit « Mes frère, mes sœurs. Nous y sommes nous pouvons être ce que nous devons être. Pour que tout ceci fonctionne, vous, hommes. Vous devrez déposer vôtre semence dans les cavités humides qui sert d'appareil reproducteur aux dames présentes. Et quant à vous les oiseaux laissez-vous tenter par le désir. Sous peine de mort. Réfléchissez bien. »
Les hommes étaient enthousiasmés mais nous nous étions apeurées. J'avais comme un mauvais pressentiment, je le savais, ces hommes allaient bientôt arrivés. Je ne voulais pas finir comme toutes ces femmes, alors je pris la décision de m'enfuir. J'étais allongée sur un matelas qui me servait de couche. Avançant vers la porte, les goûtes de pluie se brisaient sur la fenêtre, déterminée j'attrapa la poignée et ouvrit cette maudite porte. C'est alors qu'un hommes arriva. Il ma prise par la gorge il me serrait de plus en plus fort. Mes chances de survie étaient infimes, les autres femmes me regardaient avec la peur de finir comme moi. L'homme me fit tomber contre le mur, j'avais tellement mal. Il me prit par les cheveux et me traînait jusqu'à me remettre sur le matelas. C'est là qu'il a commencé. Je me débattais de toutes mes forces, il ma prit par les poignets, les collants au sol il commençait à me déshabiller. Ma vision était bien trop floue, je ne pouvais plus rien faire. Une des filles complètement sous l'emprise de la peur commençait à courir vers la porte, elle la passa, cria et tomba. J'ai vue son corps tomber, s'écrouler sur le sol, et la peur de la jeune fille gravé sur son visage. D'autres hommes sont arrivés par la suite. Par représailles ils se mirent à violer ces filles plus tôt que prévu, elles pleuraient, se débattaient, hurlaient. En tournant la tête c'est là que je l'ai vue. Le « guide » nous regardait, fixement, chaque une des filles. C'est moi qu'il regarda en dernier. Quand il m'a vu, j'ai aperçue un sourire se former sur son visage. Il parti après ça.Dix-huitième jour , nous étions toutes sous le choc, captives. L'une des filles disait entendre des voix. Elle nous disait des choses comme « Elles arrivent dedans, dans ma tête. Elles sont peut être même déjà arrivées. ». La nuit cette fille se mettait en boule dans un coin de la pièce et parlait. Elle parlait seule, des choses complètement étranges sortaient de sa bouche. Elle devenait folle, mais il y avait quelques choses de familier chez elle. La soirée suivante, alors que j'étais endormie, je me suis brusquement réveillée. J'entendais des chuchotements qui venaient de l'autre côté de la porte. Alors je me suis approchée pour écouter. Les paroles avaient disparues. Plus rien. Je me suis levée, j'ai atteint la porte, et l'ai ouvert. « Rien, rien, y'a rien, rien du tout » disait la femme, elle le disait en continue. Elle me regardait, fixait mon visage, mes yeux. Elle me disait d'y aller, que c'était une chance. Ma chance, une chance de m'enfuir. C'était mon unique chance, je suis passée de l'autre côté en fermant doucement la porte. J'ai tout de suite remarqué qu'il n'y avait personne. Aucun homme. Personne. J'ai commencée à avancer dans le couloir, les néons clignotaient de manière irrégulière. Les murs étaient peint d'un blanc cassé infesté de moisissures. J'ai continué de marcher de plus en plus vite. Au bout du couloir il y avait un éclairage au murs, mais la luminosité était bien trop basse. J'avançais toujours et encore jusqu'à arriver devant l'éclairage, il n'y avait rien d'anormale. Sur ma gauche il y avait des escaliers. J'ai descendue les marches et je suis arrivée dans une pièce très sombre, aucunes lumières. J'ai glissé ma main le long du mur à la recherche d'un interrupteur, je l'ai trouvé et ai appuyé dessus, une ampoule s'alluma. Devant moi, se trouvait une étagère entre deux énormes pilonnes. Il y avait des biblos et des photos de famille. À ma droite, une porte, j'enclenche la poignée. Une fois, deux fois, trois fois. Elle était fermée à clé. Impossible de passer, je remis mes idées en places quand j'entendis quelque chose derrière moi. Paniquée je me retourna, observant la pièce, dans un coin sombre se trouvait un homme habillé de noir, il se racla la gorge. Mon sang se glaça d'une seule seconde. J'ai courue vers les escaliers mais quand j'ai levée la tête, je vis une silhouette devant l'éclairage. Ah! Le contre jour, impossible de voir qui était là. J'ai rebroussée chemin mais l'homme en noir était là. J'étais bloquée. J'avais tout perdu. Un des hommes me prit par le cou et me lança contre l'étagère. Je me suis écroulée. Il me frappa encore et encore jusqu'à arrêter. Ma vision était complètement floue, je ne voyais presque plus rien à part la silhouette descendre quelques marches. Après ça, plus rien.
Quand je me suis éveillée j'étais nue et attachée par les poignets à une branche d'arbre, pendue, comme un vulgaire bout de viande. La pluie glacée par le vent me tombait dessus. La corde était assez abîmée pour que je puisse la casser. Je me suis balancée en avant et en arrière à plusieurs reprises jusqu'à ce que la corde cède. J'ai chutée et ai atterrie sur la hanche. J'avais mal. J'avais froid. J'avais faim et j'avais soif. Je me suis relevée, et j'ai courue entre les arbres, il fallait que je parte, que je fuie cette endroit le plus vite possible. Alors j'ai courue, courue jusqu'à ne plus savoir où j'allais, courue jusqu'à être en épuisée. J'ai alors été agrippée par une branche qui me fit dévalé une pente. À terre. J'étais coupée, écorchée, griffée. Complètement sonnée, je ne savais même plus où ni quoi regarder. Allongée, je regardais le ciel grisâtre, sentais les goutes de pluies sur ma peau. Je savais que j'allais mourir, j'en étais bien consciente. J'entendis des bruits de pas. Le début d'un nouveau calvaire ? Je n'avais plus la force de bouger. J'étais à la merci du monde. Pourtant quelqu'un me pris et me traîna je ne sais où. Et pour la première fois depuis un bout de temps, je me sentis en sécurité. Cette personne ma sauvé la vie.
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ELLIE
Horror« Vous savez quoi ? On dit que la mort n'est qu'une étape de la vie. Alors pourquoi ne suis-je toujours pas morte ? » Prise au piège. Durant 3 mois Ellie n'a cessée de se battre pour sa survie. Quelque temps après ça, elle décide d'en parler. /!\...