Chapitre 18

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Mon corps collés contre le sien, deux âmes totalement nu de l'extérieur et de l'intérieur pour se laisser aller.

Il n'a pas eu l'air de se soucier de ce que je lui ai dis, il a continué lentement de m'allumer de toutes les manières possibles et croyez-moi ça marche très bien. Je suis en feu et j'ai tellement envie de lui que mon sexe en souffre d'attendre.
-Ezra...Je le supplie lorsqu'il passe sa tête à nouveau entre mes cuisses sans toutefois toucher l'endroit tant désiré.

-Quoi ma belle? Il me demande d'une voix sensuelle.

-Je v-veux...Oh merde! Je dis lorsque plonge sa tête entre mes jambes et y pose sa langue.

Pas besoin d'attendre bien longtemps, mon orgasme vient presque instantanément tellement je suis excitée. Il relève la tête de mon sexe et me fixe d'un regard plein de tendresse.

-Quoi d'autre princesse? Il me dit d'un ton joueur.

-J'aimerais b-bien aller jusqu'au...b-bout...Je lui dis en me cachant le visage avec un oreiller.

-Qu'est-ce que tu as dit? J'ai mal entendue ma belle! Il va falloir me le dire sans l'oreiller contre ta bouche. Il rigole.

Je pousse l'oreiller à côté de moi et mes joues deviennent encore plus rouge que précédemment avec l'excitation.

-Je voudrais l-le faire... Je dis juste assez fort pour que ce soit audible.

Ses yeux s'ouvrent encore plus grand lorsqu'il comprend le contenu que mes propos impliquent. Il se mord la lèvre nerveusement et  se frotte le visage. Il n'a pas l'air d'avoir envie d'aller jusque là avec moi, peut être que je l'attire pas autant que cela? Ou bien il pense que je ne serai pas consentante?

Il remarque la moue inquiète de mon visage et s'approche de mon visage rapidement, m'encerclant de ses deux bras.

-Hey princesse, tout va bien, t'es parfaite.

-E-est-ce que c'est parce que je t'attires pas de cette m-manière? Je lui demande incertaine.

-Mais non! Crois-moi je meurs d'envie de te posséder de cette manière, mais je ne veux pas te faire mal. Ta première fois c'est une chose importante, et je veux être certain que tu fais le bon choix.

-Je te jure que j'ai fais mon choix, je veux que ce soit toi.

Il hoche la tête nerveusement et m'embrasse délicatement, passant sa main vers mon bas-ventre. Je me tortille sous l'effet de ses doigts sur mon ventre.

Il frotte son bassin contre le mien et je sens son sexe sur ma cuisse. Il est imposant, du moins je crois? Je n'en ai jamais vu d'autre avant le sien. Malgré le fait que je l'avait déjà touché la dernière fois je sens ma respiration accélérée à cause du stress. Il me calme en me massant le dos et je le sens bougé pour se mettre contre moi le plus possible.

Il se redresse et prend quelque chose dans son portefeuille, un condom. Je regarde ses mouvements pendant qu'il le met, mon stress augmente, mais au moment où il entre en moi je me rends compte d'à quel point la douleur n'a pas d'importance quand tu es bien avec la personne.

Nous retombons tous les deux côte à côte sur le lit et je me rapproche de lui pour qu'il m'enlace. Au même moment son téléphone vibre sur la table de chevet, je le prends et lui tends en voyant que c'est sa femme, Hanna.

-Oui? Il répond doucement

Je sors de la pièce pour lui laisser de l'intimité et je vais à la cuisine. J'ai enfilé sa chemise juste avant de sortir de ma chambre alors je suis plutôt à laisse. Je vais vers la fenêtre du salon de notre studio familial et je prends mon paquet de cigarettes dans ma veste. Je n'ai pas fumé depuis le depuis des classes, ce qui est plutôt surprenant. C'est une mauvaise habitude que j'avais prise, chaque fois que ma gêne m'envahissait ans une situation je fumais. 

Je m'en allume une et je m'assois sur le rebord de la fenêtre, laissant l'air faire virevolté mes cheveux. La première bouffée m'emplit de soulagement et je tente de focaliser sur cela et non sur les parties de conversations que j'entends malgré la distance que j'ai mise entre nous. 

Je l'entends dire au revoir à Hanna et sortir de la chambre, je fixe dehors tout de même, n'ayant pas envie d'affronter son regard lorsqu'il va me dire qu'il doit partir. Il s'approche de moi et grogne en me voyant fumer je suppose. 

-Annaelle! Pourquoi tu t'intoxiques avec ces trucs? Il me dit brusquement.

-Ne me fait pas la morale, je t'ai vu fumer à la sortie des cours l'autre jour! 

-Touché. Il me dit en rigolant.

Il vient s'asseoir à côté de moi et me fait signe de lui passer la cigarette, ce que je fais en le fixant d'une manière intriguée. 

-C'est samedi demain...Il me dit en souriant puis en aspirant.

-Je sais, et je sais aussi que tu dois retourner chez toi pas besoin de prendre ton temps pour me le dire. Je lui dis en prenant la dernière puff en jetant le mégot dehors.

-Non, au contraire. La chose que je devais absolument te dire c'est que Hanna et moi on est en froid pour certaine raison...Alors je lui ai dit que je dormais à l'hôtel cette nuit. 

-En froid à propos du fait qu'elle sniffe de la coke? Je lui dis en levant les yeux au ciel.

-Quoi? Il s'exclame en me fusillant du regard.

Je me lève et je vais vers l'îlot pour m'appuyer dessus, mais il se lève à son tour et s'approche de moi tout en gardant une distance respectable. 

-J'ai vu ta femme acheter de la poudre ce matin...Je lui dis en m'excusant du regard.

-Tu mens. Il me répond en me foudroyant de ses deux iris.

-Pourquoi je mentirais? Je m'exclame.

-Parce que tu me veux, et que tu ne pourras pas m'avoir tant et aussi longtemps qu'elle sera ma femme. Parce que tu m'aimes et que ton seul moyen pour te débarrasser d'elle c'est en inventant des trucs! Il me dit méchamment.

-Je ne t'aimes pas et je n'invente rien! Ne sois pas fâché contre moi. C'est pas ma faute si ta femme se défonce. Je lui dit sur le même ton que le sien.

Je le vois s'approcher et il me fout une gifle monumentale. Je pose ma main sur ma joue lorsque quelques larmes salées sortent de mes yeux. La rage et la déception monte en moi et je recule jusqu'à m'appuyer contre le mur le plus loin de lui, mon corps tremblant intensément. 

-Annaelle...Je suis désolé je ne voulais pas...Il me dit en s'approchant.

-Ne t'approche pas de moi, va t'habiller et sort de chez moi, tout de suite! Je lui dit en retirant sa chemise pour lui jeter au visage, me foutant d'être nue.

Il tente à nouveau de s'approcher, mais je le stoppe d'un mouvement de main. Il part vers ma chambre et s'habille rapidement, je le vois ressortir quelques minutes plus tard, un air honteux sur le visage.

-Anaelle je te jure que je ne voulais pas faire ça! Pardonne moi je t'en supplies!

-Je te donnes ma première fois, je te fais confiance et toi tu...Tu me frappes parce que tu ne veux pas entendre la vérité sur ta femme? Va t'en, et n'essaie surtout pas de me contacter. Je lui dis en lui pointant la porte.

-Ne parle plus de ma femme. Jamais. 

C'est les derniers mots cruels qui sortent de sa bouche avant qu'il ne sorte de chez moi en claquant la porte et que je m'effondre par terre.

Je lui ai donné ma virginité et il me traite comme si j'étais rien, une merde.

Dans mon mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant