Je monte deux à deux les marches, pressant le pas. L'immeuble entier a pris feu et il ne me reste plus beaucoup de temps. Tout est un brasier incandescent, les flammes semblent vouloir m'atteindre. Je suis le seul à tenter le coup, les autres tentent d'arrêter le feu et de récupérer la jeune femme avec l'échelle mais les flammes rendent la tâche très difficile.
Une explosion retenti et le plafond me tombe dessus, je lève les deux bras, les changent en pierre pour me protéger, accélère le mouvement, il risque à s'effondrer sur moi.
J'arrive devant la porte de l'appartement. Une poutre enflammée est tombée devant et m'empêche de l'ouvrir. Je serre le poing et frappe violemment. Le bois étouffe le son, mon poing s'enfonce dans celui-ci, ma manche prend feu. Je frappe de nouveau, et au troisième coup, elle se fend et je parviens à la bouger pour entrer. La pièce est remplie de fumée, heureusement que j'ai pris mon masque. La jeune femme est devant sa fenêtre, allongé sur le sol et inanimé. Je regarde par la fenêtre, les flammes ne semblent pas vouloir s'éteindre et l'échelle ne peux toujours pas venir jusqu'au quatrième étage. J'attrape la jeune femme et sort de son appartement. Je descends à toute vitesse les escaliers, et me retrouve à l'étage supérieur, j'avance prudemment, à certains endroits le sol s'effondre. Une nouvelle explosion liée au gaz et le mur des escaliers un peu plus bas vole en éclat dans une déflagration assourdissante sous mes yeux. Je continue à descendre, ça devient vraiment dangereux...
Je suis au rez-de-chaussée, le plafond tombe en morceaux, je cours, cours, sort par la baie vitré brisée par la chaleur. Je m'éloigne le plus possible du bâtiment. Mes collègues viennent en renfort, un médecin et un autre pompier prennent la femme et la conduise pour la réanimer. Un autre médecin vient me voir, je retire mon masque et jette mon casque au sol. Je cherche à reprendre mon souffle.
«Est ce que ça va ?
-Oui... Oui...»
Je lui répond. Ne vous occupez pas de moi il y a des blessés. Vous avez besoin d'aide ?
-Non pas moi.»
C'est pas le moment de relâcher la pression, je pars en renfort pour tenter de contrôler l'incendie.Je suis enfin de retour à la caserne. L'incendie a était maîtrisé avec l'aide d'une autre caserne venu nous en renfort. On a passé trois heures là bas...
Je suis dans les vestiaires, retirant ma combinaison. Mes deux manches on était brûlées lorsque je me suis protégé et quand j'ai brisé la poutre, et les autres ne comprennent pas comment j'ai fait pour ne pas avoir été blessé. Si ils savaient.
J'enfile mon blouson en cuir, mes Dockers, mes gants et mon casque et sors de la caserne. Je monte sur ma moto et démarre, je pense que je vais aller me détendre un peu avant de rentrer.Je traverse les rues de Carcassonne et prend la direction de Narbonne, j'adore ces routes et puis à Narbonne je vais pouvoir voir un petit brin de plage.
Le jour déclinant, je suis rentré chez moi. Mon appartement se trouve à proximité du centre ville, la circulation est toujours aussi dense, voilà l'avantage d'avoir un deux roues.
« Monsieur Maris ! M'interpelle la concierge. On ne parle que de vous à la télé ! Vous avez sauvé une femme !
-C'est mon métier madame Dumarinié. Et je vous ai déjà dit que vous pouviez m'appeler Andreas.
-Oui mais c'était héroïque ! Bravo, vous êtes quelqu'un de bien, Andreas. »
Me dit elle en posant sa main sur mon épaule. Elle m'adresse un dernier sourire et s'en va.J'ouvre la porte et Athéna m'accueille en se frottant à mes jambes et en miaulant.
Je me déchausse, enlève ma veste, puis mon t-shirt et me regarde dans le miroir. Mon nouveau tatouage sur le torse me plaît beaucoup, cela faisait longtemps que je voulais me faire tatouer le nom du dieu messager Hermès,... et le sport me réussit bien.
Je me fait couler un café viennois grâce à ma machine à café dernier cri, lance une playliste de pop rock sur ma chaîne Hi-fi, et attrape le dernier bouquin que je me suis acheté et m'installe dans le canapé avec ma tasse pour reprendre ma lecture. Ce bouquin regroupe de nombreuse histoires comme celle de Narcisse et Échos, car c'est un fait assuré, j'adore la mythologie Grecque et tout ce qui si rapporte.
Athéna grimpe sur mes genoux et s'allonge de tout son long en soupirant. Ça journée peut elle avoir était aussi rude que la mienne pour qu'elle soupire ainsi ? Cette pensée me fait rire.Je sors de la douche, ça fait du bien de se rafraîchir, j'aurais dû commencer par ça en arrivant.
Il est à peine vingt heures, je suis très fatigué et je vais le coucher dès que j'aurais fini de ma raser. Heureusement que demain je ne travaille pas, avec la semaine que j'ai eu, je n'aurais pas encaissé une journée de plus. Deux incendies, deux tentatives de suicide, une noyade, la distribution des calendriers jeudi,... Je ne savais pas qu'il pouvait y avoir autant de chose à faire en une seule semaine dans ce boulot, pourtant je savais que ce n'était pas de tout repos.
Je mets mes cheveux noirs mouillés en arrière, sors ma bombonne de mousse à raser quand un craquement sourd se propage dans tout mon corps, la terre s'effondre sous mes pieds et ma tête heurte le sol.
Je suis sonné... Je suis allongé sur le carrelage, mes oreilles sifflent et le craquement devient de plus en plus fort mais ne semble pas venir de moi. La terre est en train de se fendre en deux quelque part et je le ressens comme si ça allait me tuer.
Tout s'arrête.
«« Aktris est Erwan Garmin.»»
Je me relève difficilement, m'appuie au bord du lavabo pour me redresser et me regarde dans la glace. Mes yeux sont entièrement blanc et il y a un tatouage autour de mon œil droit. Je suis très surpris, je me passe de l'eau froide sur le visage et me regarde dans la glace. Mes yeux sont normaux, avec leur couleur dorée et il n'y a rien d'anormal sur mon visage.Encore nu, je sors de la salle de bain et me dirige directement vers l'ordinateur, l'allume et lance une recherche sur ''Erwan Garmin''.
Google me propose plein de sites et sans savoir par quoi commencer, je pars directement sur les images. Des images de dessins et de peintures défilent. Je m'arrête sur l'une d'entre elle, aussi belle qu'étrange, mettant en scène une grande forêt où les feuilles et l'herbe est entièrement rose, et où l'eau du lac au pied d'un grand arbre est aussi violette qu'une prune.
Je clique dessus et je me retrouve sur le site internet d'une galerie d'art écossaise ouverte depuis un ans et quelques à Inverness, nommé Galerie Van Gogh. La galerie propose l'exposition des peintures de Erwan Garmin, l'un des peintres les plus jeune au monde, il a, d'après les détails fournis par le site, commencer à peindre à l'âge de six ans est à commencé à devenir célèbre à l'âge de douze ans et en a aujourd'hui seize.
Je vais sur Wikipedia, lis tout ce que je peux savoir sur lui et après plus d'une heure devant cet ordinateur, j'en ai une étrange certitude. Celle que je dois donner ma vie si il le faut pour ce garçon, et que je dois le retrouver.
J'éteins l'ordinateur et pars préparer ma valise, je vais avoir de la route pour allé jusqu'à Inverness.
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Nine 2-
Phiêu lưuOn était neuf. Seul sur une île déserte avec un écosystèmes dangereux et dépourvu de nos souvenirs. Un jour un dixième est apparu et nos vies ont étées bouleversé. Désormais, une nouvelle tâche plus grande que notre survie nous attends ; la survie...