Comment le dire, comment en parler ?Ce genre de choses ne sont pas communes, même illégale dans notre beau pays qui est la France. Mais, est-ce que j'ai le choix ? J'ai toujours suivis mon coeur, je l'ai toujours écouté. Alors comment résister ? Le défaut de notre relation, c'est que tu es mon portrait craché en version masculine. Alors, je suis peut-être narcissique, mais je sais que c'est toi l'homme de ma vie. Tu es la personne qui me rendra heureuse. Personne d'autre ne le pourra. Je le sais, c'est tout. Mais ce qui est bizarre dans tout ça, c'est que je te déteste. Tu m'as trahi. Je te faisais une confiance aveugle, et tu as pensé à l'honneur avant moi. Je m'en souviens encore très bien. J'avais seize ans, et je détestais ma vie. Mes parents voulaient que je sois une parfaite bourgeoise. Je devais parler comme une princesse, porter des robes, et accepter le mariage arrangé. Tu ne prêtais pas vraiment à mon état à ce moment. Tu étais, je pense, encore un peu jaloux que se soit moi qui ait été choisie comme héritière. Mais à cette époque, je pensais que c'était impossible. J'ai été choisie il quand j'avais 10 ans après tout ! 7 années se sont passés depuis, je ne pensais en aucun cas que tu avais garder une certaine rancœur envers ce choix. Mais j'aurais dû, moi aussi, être plus perspicace. Quand j'y repense, c'était tellement simple de voir que tu allais mal ! Mais je n'ai pensé qu'à moi. Je te parlais souvent de mon mal-être. Je te disais qu'on m'obligeait à être quelqu'un que je n'étais pas. Je t'ai parler alors furtivement d'une destination, d'une ville où j'aimerai bien aller. Tu ne t'es pas douter un seul instant que j'allais fuir cette vie, m'en aller loin d'ici, de cette prison, loin de toutes ces responsabilités. Pendant la nuit, je prétextais une envie pressante pour pouvoir passer outre le personnel rôdant dans les couloirs. Une fois au rez-de-chaussée, je suis sortie par la fenêtre des toilettes, et j'ai pris mes valises, que j'avais lancer dans la neige, pour ne pas alerter quelqu'un. Je me suis enfuie, en prenant la voiture sans permis de ma grand-mère. Cette nuit là, il n'y avait personne. Je suis allée le plus vite possible vers la gare, et j'ai pris un train qui induirait en erreur les policiers pendant ma recherche. Je serrais mes faux papiers, et je mis une perruque. Je me mélangeai à la foule, respirant à pleins poumons l'air frais de la nuit. La seule faille de mon plan, était toi. Je t'avais dit ou j'allais aller, mais je savais au fond de moi, qu'après toutes les fois où je t'ai parler de mon malheur, tu saurais trouver le moyen de détourner les enquêteurs de ma piste. Je pensais que tu saurais me protéger. Je le pensais, jusqu'à temps que tu débarque dans l'auberge, où je résidais depuis une semaine, accompagné de gendarme. Après ce jour, tout mon amour que j'avais encore pour toi disparu. Après ça, j'ai été envoyée en pensionnat. Quand on se voyait je ne faisais plus que te lancer des regards noirs, t'insulter sans raison. On s'est battu je ne sais combien de fois. Mes parents, se rendant enfin compte que nous ne nous entendions pas forcément bien, on décidé de m'envoyer dans un lycée publique à l'autre bout du pays pour faire ma terminale. J'étais heureuse. Je souriait enfin, j'étais libre. Je n'étais peut-être pas la meilleure élève au niveau de mon comportement, mais j'étais respectée. J'étais admirée de tous, seulement en étant moi-même. C'est en milieu d'année, en rentrant dans ma classe, que j'ai entendu parler d'un nouveau. Toi. Tu m'avais suivi. On s'est beaucoup disputer. On s'est même battu, simplement parce que tu étais dans ma classe. Tu étais tout le temps seul, et cela ne me dérangeais pas. Tu essayais de parler à ma meilleure amie de temps en temps, mais dès que j'arrivai tu te ravisais. Je ne savais pas ce que tu avais. Mais toute les filles t'adorait. Elles appréciaient ton petit côté mystérieux, ton petit air triste que tu avais tout le temps. Elles m'ont demandés un jour pourquoi je te détestais tout le temps. J'ai alors tout raconté, avec un petit air méprisant qui s'incrustait dans ma voix quand je parlais de toi. Leurs regards ont tout de suite changé. Elles n'étaient plus fan de toi, elle te méprisait tout comme moi. J'étais fière. Je n'ai pas pensé un seul instant aux conséquences. Le problème avec ce type de fille si naïve, qui tombent amoureuse d'un garçon sans le connaître, c'est qu'elles ont un grand réseau. Le lendemain, tout l'établissement était au courant. Je n'ai jamais pensé que ça irait aussi loin. Lors d'une récréation, un attroupement se forma dans la cours. On me laissa passer sans problème, car ils voulaient sûrement voir ma réaction. C'est en découvrant cette scène, que la colère contre toi se transforma en colère contre eux. Tu étais à terre, et cinq garçons te frappait sans retenue. J'ai hurler. De peur, de dégout, de colère et d'indignation. Pour la première fois depuis nos 10 ans, je t'ai défendu. Un par un, je les ai frappé à sang. Ils ne se sont pas défendus. Sur le coup de la surprise sûrement. Ils ont essayés tant bien que mal de justifier leurs actes, mais c'est peine perdue. J'étais lancée. Personne ne pu m'arrêter. Tous les élèves étaient choqués. Non seulement par le spectacle, mais aussi à cause du fait que je te défendais. Aucun élève ne s'était douté que, bien que tu m'ais trahie, j'étais la seule qui avait le droit de te frapper. La seule qui avait le droit de t'insulter. La seule qui, avait le droit de te rappeler toute ta vie la liberté que tu avais gâché. Une fois que tout tes agresseurs furent K.O, je tournais ma tête vers toi. Tu étais à terre, et tu toussais. Je t'ai tendu ma main, et je t'ai emmener de force à l'infirmerie. Pendant une demi heure, avec la porte fermée, j'ai pansé tes blessures, ne répondant à aucune de tes questions. Je me sentais simplement bien. Le silence prenait une place importante dans la pièce, et pourtant... Te soigner fut pour moi, une sorte d'excuse à mes propos. Une excuse pour avoir raconter à des personnes indignent de confiance, la plus grosse erreur de ta vie, sans avoir penser un seul instant que tu aurais pu t'en vouloir. Les jours qui suivirent, je restais avec toi, sans mot, et je refusai que les autres élèves ne s'approchent de toi. J'ai été ensuite renvoyée, à cause de mon comportement. Le soir de mon renvoi, tu es venu chez moi. Je t'ai ouvert, et après un moment de silence, tu t'es lancé dans une longue tirade. Tu m'expliquas tout les sentiments que tu avais eu envers moi ces 7 dernières années, tes actions, tes choix. Tu me disais qu'après que je sois partie en pensionnat, tu es tombé dans une dépression. La honte et la culpabilité était trop forte pour que tu les supporte. Tu as essayé plusieurs fois mettre fin à ta vie, mais à chaque fois, nos bons moments passés ensemble, notre ancienne amitié, et mes sourires te revenait en mémoire, t'empêchant de finir ton acte. Tu es venus dans mon école pour t'excuser. Tu voulais parler à ma meilleure amie, pour lui raconter toute l'histoire, et lui demander la meilleure façon de s'excuser auprès de moi, car depuis 7 ans, il n'avait même plus pris la peine de me connaître. Pour la première fois, je me suis sentie coupable. Je me suis jetée dans tes bras, en larmes. Tu m'as rendu mon étreinte. Toute ma haine disparu, pour laisser place à un sentiment nouveau. Un sentiment inconnu. De l'amour.
On est finalement rentré à la maison, et nous avions retrouvés notre relation d'avant nos 10 ans. Nous étions enfin fusionnel à nouveau. Toujours ensemble, des câlins et des taquineries à n'importe quel moment de la journée. C'est alors, que cet amour fraternel a disparu. Je t'aimais pour de vrai. L'amitié avait disparu. L'amour, le vrai, avait pris place dans mon coeur. Notre premier baiser, eu lieu le jour de mon anniversaire. Tu n'avais pas de cadeau. Après quelques excuses maladroites, je t'ai pris dans mes bras, en disant que ta seule présence, ton sourire et notre amitié retrouvée était pour moi le plus beau cadeau. J'ai quand même ajouter que l'année prochaine, cela devait être un sans faute. Après avoir ri, tu m'as regardé, et tu m'as donné mon premier baiser, qui était aussi le tien, un jour d'orage. Je sentis que tu attendais depuis un moment de m'embrasser. Je sentais qu'il était préparé , mais tout de même maladroit. Tu as alors réalisé que c'était mal. Tu as pris tes distances, encore une fois. J'ai l'impression que tu as honte. Mais c'est moi la plus grande dans l'histoire et... Et c'est toi qui m'as donné de faux espoirs ! Je tenais simplement à te dire, à travers cette lettre, que même si c'est illégal, même si on est jumeau, je suis tombée amoureuse de toi, petit frère.
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Les 1001 histoires de Lolita
RandomJe suis presque tout le temps inspirée. Mais ces inspirations, sont souvent pour autre chose, que mes livres en cours. J'écris donc ces idées d'histoires, dans ce petit recueil.