Partir, loin d'ici, un nouvel horizon.
La nuit tombe, le coeur meurtrit la pluie martèle le sol.
Les gouttes coulent comme les tâches de sang de mes frère apatrides.
Je suis rohingyas et je sais que ni la Nobel Suan Suki ni L'ONU nous sauvera.
Persécuter car mes ancêtres on trahi l'État du Myanmar, ou rien que pour ma confession.
Priver de droits, de soins, d'éducation, l'apartheid ne fait pas de trêve.Le Bangladesh c'est loin, le paradis sur terre est à mille lieu, partir et encore partir en fumée comme nos rêves, comme nos frère sur le bûcher.
Persécuté, chasser, pourquoi suis-je née ici ?
Je m'endors, mes rêve revivent, il meurt au réveil, j'espère que ma mère est encore en vie.Demain je prendrais la route c'est decidé, je ne peut plus rester ici, suis-je lâche ?
Non.
Au petit matin un sac rudimentaire en bandoulière, de quoi boire sous cette chaleur ecrasante.
Je m'en vais, seul, rester ici ? Un suicide collectif, deux millions des miens victimes de nettoyage ethnique.Le soleil se lève, le coeur endolorie, la tête pleine de rêve, ça y ai j'y suis, je prend la route, plus qu'une centaine de kilomètre. Après deux heures de marche enfin, arriver au poste frontière. Un petit détail m'a échappé, impossible de réchapper a la garde frontalière.
Leurs regards noir me fixe, j'entame les négociations."-Bonjour je souhaite quitter le pays
-Êtes vous Rohingyas ?" Me repondit-il .Je n'eus le temps de répondre "Attrapée la hurla t-il sur ces gardes chargé d'exécuter ceux qui immigrent, aucune chance d'echapper a leurs griffes, il m'embarque. Me débattre ? Plus la force après deux heures de marche, ils déchirent mes vêtements me colle au mur, charge le M16 tête de bouda sous pommeau de glaive.
Mon pouls s'accélère, c'est ma dernière respiration, partir plus qu'une ambition, une dernière prière.
Il est midi et demie, au pays du pacifisme.Et ce soir je m'endors au paradis.

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Rohingyas
Короткий рассказUne jeune femme , Rohingyas tente de fuir L'État du Myanmar pour le Bangladesh...