One shot #1

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Violée et Mariés

Elle se précipite pour prendre son smartphone à l'entente de l'alarme de notification. Un message Facebook d'un garçon. Avant d'ouvrir le message, elle fait un tour sur le profil. Elle le connait de vue. Il vit dans le quartier et il lui était venu en aide avec son sac de courses plus d'une fois. Il n'a pas l'air méchant. Elle ouvre donc le message et y répond. Une simple salutation, de quoi commencer une discussion et les sujets s'enchainent.

Les jours passent et il prend régulièrement de ses nouvelles. Elle commence à s'attacher mais il reste un garçon comme les autres. Un jour, il lui propose de se voir dans un endroit où ils seront tranquilles. Elle lui suggère le centre-ville. Un endroit public et animé où elle ne risque rien. Après tout, elle ne le connait pas et ne sait pas ce qu'il a derrière la tête.

Les entrevues se multiplient et l'attachement se transforme petit à petit en quelque chose de plus fort. Quelque chose qu'elle ne peut pas contrôler malgré la promesse qu'elle s'était faite de n'avoir de sentiments que pour celui qui irait voir son père avant elle. Mais ce garçon est tellement ce qu'elle recherche chez les hommes. Il incarne tellement bien la figure qu'elle s'était faite du père de ses enfants. Elle ne peut plus faire marche arrière. Elle veut terminer ses jours avec cet homme. Mais elle reste réticente quant à la révélation de ses sentiments.

C'est lui qui fait le premier pas en lui assurant qu'elle lui plait et qu'il voudrait terminer ses jours avec elle. Depuis, leur relation est devenue une relation d'amour qu'elle a basée sur la confiance et le respect. En effet, de tout le temps où ils se sont fréquentés, il n'a jamais eu de mots ou de geste déplacés à son égard. Jamais jusqu'à ce jour où...

Elle lui envoie un message lui confiant qu'elle voulait le voir. Il y répond aussitôt que lui aussi. Elle lui propose le parc. Il lui propose chez lui. Ils seraient plus tranquilles. Elle se montre réticente et mal à l'aise. Même sa voix et sa façon de parler ont changé. Il a réussi à la déstabiliser. Il lui assure qu'il ne se passera rien. Elle continue à refuser avec moins de conviction que la première fois. Il joue la carte des sentiments et de la promesse qu'il lui a faite de demander sa main dans peu de temps. Elle finit par accepter et se rend chez lui.

Les deux parlent de tout et de rien mais le malaise de la jeune fille est très présent. Elle ne s'était jamais vue ou imaginée dans cette situation. C'est nouveau pour elle. Lui fait tout pour la mettre à l'aise et se soucie de son confort. Quand l'atmosphère est détendue, il se rapproche d'elle. Doucement mais sûrement. Elle se rend compte du manège et essaie de le stopper mais en vain. Il se rapproche jusqu'à la toucher. Elle se crispe mais ça n'a pas l'air de le repousser. Il lui susurre des mots doux à l'oreille mais elle ne ressent que de la peur. Elle essaie de lui faire entendre raison. Mais ça ne fait que l'attirer. Il n'entend plus ses mots mais sa voix qui l'ensorcèle et l'appelle.

Sous les cris et les pleurs de la jeune fille, il en fait son jouet le temps d'avoir son plaisir. Elle est dans un état second de peur et de terreur, lui est dans un état second de désir et plaisir. Ils ne sont pas sur la même longueur d'onde.

Une fois l'acte terminé, il réalise son erreur et elle s'habille en vitesse avant de se précipiter vers la sortie. Il a tué sa confiance en elle et en l'Homme, son honneur et sa dignité en une soirée. Des pensées suicidaires se bousculent dans sa tête. Mais elle n'en fait rien. Elle ne veut pas se faire plus de mal. Elle rentre chez elle, et, sous le regard interrogateur de sa famille, elle s'enferme dans sa chambre les larmes coulant à flot sur son visage. Les jours passent et son état ne s'évolue pas. Il empire même. Elle commence à vomir et avoir des vertiges réguliers. Elle n'a parlé à personne de sa mésaventure mais sa sœur ne lui a pas laissé le choix que de tout lui avouer. Elle a senti un poids en moins sur ses épaules en extériorisant ses sentiments mais l'impact physique qu'il a eu sur elle ne peut pas mourir.

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