.B e l l a.

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Jimin vous êtes atteint du syndrome de la personnalité limite. C'est quelque chose qu'y arrive souvent vers la puberté. Mais on peut vivre avec, il faut juste apprendre.

Je ne veux plus essayer.

Il est mort, et pas moi.

Il ne sera plus jamais avec moi.

Et putain je me sens si seul.

Cet un trouble que l'on ne reconnaît pas facilement car beaucoup de psychiatres disent que c'est de la bipolarité. Mais les changements d'humeur vont trop vite et sont trop violents.

Je ne me sens même plus en vie.

Ils ont dû me mettre une perfusion pour me faire manger.

Ana me hait.

Et Mia aussi.

Tout le monde me hait. Et je me hais avec eux.

J'aurais voulu mourir.

Mes bras suturés me piquent, mes yeux brulent.

J'ai pleuré à ne plus en savoir.

Mais ils n'ont fait que me chouter.

Tu es entre trop ressentir et ne plus rien ressentir. Je t'ai prescris des médicaments pour contrôler un peu mieux tout cela. Tu vas sûrement te sentir un peu endormi quelques jours mais tu iras mieux.

Tu as le droit de sortir une heure par jour et en rentrant nous te ferons passer à l'infirmerie.
Tu n'as plus le droit d'aller sur internet. C'est trop dangereux tant que tu n'es pas régulé.

Pourquoi je suis là?

Pourquoi j'ai survécu?

Même dieu ne veut pas de moi.

Évidement, qui voudrait de moi?

Je suis dégoûtant.

Mais ne t'en fais pas Yoongi. Je te rejoindrais. Le plus vite possible.

Nous serons ensemble.

Et personne n'embêtera mon corps sans vie.

Le psychiatre parti. C'était déjà l'heure pour sortir.

J'appuie sur le bouton d'appel. Les infirmiers me débranchèrent et je m'habillais. Lentement, comme si chaque mouvement me coûtait une vie.

En passant dans le couloir je vis un chariot remplis de seringues, médicament et lames.

Un plan vint au creux de mon esprit et sans m'en rendre compte j'avais déjà la main remplie d'emballages de lames de scalpels.

Je couru jusque la porte et sorti fumer.

Remette mes idées en place pendant une heure.

Mais il pleuvait et mes pensées ont tournées vers lui.

Je me fis vomir dans un coin de la coure, les gens m'observaient bizarrement.

Tu crois qu'il va bien?

Il fout quoi à se faire vomir ici? Il se fout de la gueule des vrais malades.

Je crois qu'il est sorti de la psychiatrie.

Faut pas s'approcher trop de lui.

T'as vu comment il est maigre?

Pire que les os sur la peau.

Et ses bras, il doit vraiment venir de psychiatrie.

C'est juste un merdeux suicidaire.

Alors que tellement de gens meurent de maladie, lui il se tue alors qu'il n'a rien.

Sûrement encore un gosse de riche qui veut se rendre interessant.

Putain, si vous saviez à quel point j'aurais voulu mourir.

À quel point esprit me fait mal.

Je suis sûrement fou.

Mais je suis le monstre que vous avez créé.

Un fin sourire illumina mon visage alors que je touchais l'emballage dans ma poche.

Je souriais car j'allais enfin le revoir.

Et cette fois ils ne me sauveront pas.

R a i n y D a y s [.Pjm-Myg.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant