Chapitre 93

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« -Reconnaissez-le votre Majesté, s'unir à une roturière n'est pas le plus judicieux pour la couronne de votre pays ! S'échauffait Petra.

-Un Roi heureux n'est il pas un meilleur Roi ?! S'énerva Gustave à son tour »

La tension était monté si haute que les femmes autours craignaient qu'ils n'en viennent aux mains. Soudain l'impératrice de Croatie s'écria.

« Votre Majesté ! »

Le Roi eut à peine le temps de se lever de son fauteuil qu'Adélie s'étais écroulé sur le sol, se cognant violement le crane sur le parquet dans un bruit effrayant.

Gustave se précipita sur sa bien-aimée pour lui soulevé la tête. Elle était comme évanouie mais son visage était crispé comme si une vive douleur l'habitait.

« Adélie ? Adélie ?! » L'appela-t-il en vain.

La jeune femme était inerte, le corps crispé par cette souffrance qui la maintenait inconsciente. Son amant lui caressa les cheveux et l'appela encore quelques fois mais il ne reçu aucune réponse. La famille croate s'était précipitée autour du couple. Seul Victoria se tenait à l'écart.

Des domestiques étaient partis en courant chercher Auguste.

« Ma douce, réveille-toi » lui chuchota-t-il à l'oreille sans grande réussite.

Une fois que le médecin royal fut arrivé, il demanda de porter la Reine dans son lit afin de l'examiner correctement. Le Souverain avait demandé à l'empereur de Croatie et sa famille de regagner les festivités, Victoria ne s'était pas faite priée et avait quitté le salon dès que l'occasion s'était présentée.

Comme à son habitude, Gustave refusa que quiconque pose ses mains sur son épouse et tenu à la porter lui-même jusqu'à leur chambre. Il la déposa doucement sur les oreillers. Le visage d'Adélie s'était adoucit quand il l'avait serré dans ses bras mais son corps était toujours aussi crispé.

Auguste installa ses ustensiles sur une déserte, une fois sa mallette en cuire vidé il commença son osculation.

« Votre Majesté, pouvez-vous faire retirer son corset et sa robe je vous pris ? »

Gustave fit signe aux domestiques de disposer et s'occupa lui-même de déshabiller son amante. Cette tâche ne fut pas simple, le corps de la jeune femme était tellement contracté que les mouvements étaient difficiles.

Une fois Adélie en dessous, le vieux médecin lui examina les yeux, les muqueuses, la peau, il lui écouta le cœur et admis qu'elle était fiévreuse. Mais elle n'avait aucun signe apparent de peste, tuberculose, ou autre maladie fort à la mode ans les contrées. Gustave avait observé toute la scène assit sur un fauteuil au fond de la pièce. On pouvait lire l'anxiété dans sa manière d'être, les coudes sur les genoux, le dos courbée et le visage pâle.

« Votre Majesté, dit Auguste après un moment, je préconise une saignée pour essayer de la soulager. »

Le Souverain ne répondit pas, il se contenta de fermer les yeux, il détestait cette pratique, Auguste l'avait de nombreuses fois pratiqué sur son père durant ses derniers jours de vie. Gustave avait assisté son père tremblant de sueur, convulsant, le bras baignant dans une écuelle de sang. Il ignorait s'il était capable de voir de telles choses sur la femme qu'il aimait.

Malgré tout si cela était la solution, il hocha la tête et Auguste fit demander une soucoupe, un linge propres, de l'eau bouillante et prépara son scalpel.

Gustave s'assit auprès de son épouse, le cœur battant. Il lui caressa la joue, Elle était brulante. Il la trouvait si belle même le visage pâle.

Mon Roi [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant