L'Ange écarlate (fanfiction Harry Potter)

Chapitre 23 : Une pluie de mauvaises nouvelles et un messager des plus étranges.

Note Auteur : Je sais, je suis en avance, maiscomme je ne pourrais pas poster la semaine prochaine, c'était soit aujourd'huisoit le 22 décembre. Donc voici le chapitre. Les publications reviendront à lanormale à partir du 22 (c'est à dire tous les vendredis)

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Correction du chapitre faite par Pandothiel

Je n'en peux plus ! Si je reste une minute de plus dans ce foutu lit, je sens que je vais péter un câble, sérieux. Mais alors, un très gros câble. Et si je fais ça, je ne garantis pas la sécurité des habitants de cette foutue maison. Par la putain de barbe de Merlin, pourquoi ce connard de mage noir s'obstine-t-il à vouloir me garder dans cette chambre depuis trois putains de jours maintenant, hein ? Bon, okay ! J'ai merdé grave avec le livre sur les démons. Mais ce n'est pas une raison pour me tenir enfermé comme ça ! Ce n'est pas comme si j'allais refaire la même connerie maintenant que je connais les conséquences, hein !

Je ne suis pas aussi stupide tout de même ! Et puis, grâce à cela, nous avons réussi à en apprendre un peu plus sur nos ennemis. Donc, je pense que je mérite une récompense pour ma contribution, pas une punition. Et puis, qui donne des punitions à son mari comme on le ferait avec son enfant, hein ? Dites-moi, parce que moi je ne connais personne qui fait ça. C'est totalement injuste ! Je suis un mari abusé et je devrais aller porter plainte pour maltraitance si vous voulez mon avis. J'aimerais bien voir cette tête de tarentule enfermée derrière les barreaux d'une prison moldus. Vous imaginez la scène et les titres des journaux ?

Moi je verrais bien un truc du genre : « Édition spéciale ! Le terrifiant mage noir, Lord Voldemort arrêté par les Aurors moldus suite à une plainte pour maltraitance déposée par son jeune mari. » Ensuite, je verrais bien une photo de lui avec les menottes aux poignets, le regard un peu fou et portant une des fameuses robes complètement ridicules du vieux machin ou encore mieux ; un de ces ridicules uniformes à rayures que portent les prisonniers moldus. L'image qui me passe en tête en ce moment est tellement absurde, que je ne peux résister et j'explose de rire. Je ris tellement, que j'en ai mal aux côtes.

_ Chaton ? J'entends soudainement retentir la voix de mon tendre et oh combien, charmant époux.

_ Euh, oui. Je lui réponds en essayant de me calmer un peu.

_ Tu veux bien me faire le plaisir d'effacer de ta tête, ces immondes images de ma personne ? me demande-t-il sur un ton qui se veut neutre, mais dont je peux ressentir l'agacement.

_ Non ! est ma réponse.

_ Non ? Et, puis-je savoir pourquoi ?

_ Parce que c'est ma tête et que je fais ce que je veux à l'intérieur. Si ce qui s'y trouve ne te plaît pas, tu n'as qu'à ne plus jouer au voyeur. Je lui dis avec le sourire le plus effronté qui peut exister sur cette terre.

Je le vois qui grince des dents de contrariété, mais il n'insiste pas. Zut ! Et moi qui me préparais déjà une rude dispute, me voilà bien déçu. Mon tyran de compagnon me tourne le dos et va s'installer sur un des canapés de la chambre. Il se saisit du journal du jour qu'il a déjà parcouru il y a peu de temps et se plonge dedans. Non, mais je rêve ou bien ce malotru m'ignore ? Je ne vais pas laisser ça passer ! Décidé à ne pas me laisser ignorer, je me lève de mon lit, dans le plus simple appareil, et je vais m'asseoir sur les genoux de mon tyran à moi.

Je joue un peu avec lui de façon à lui montrer qui était le maître et lui faire comprendre que ce n'était pas dans ses intérêts de me négliger comme ça. Cela ne prend quelques secondes pour lui faire comprendre sa bêtise. Et ça ne manque pas. Je sens son mât se dresser contre mes fesses. Quand je suis certain qu'il est bien à point, je me relève et m'enferme dans la salle de bain en courant. Il tente bien de me faire revenir, mais je suis ferme. Ça lui apprendre à jouer les indifférents, tient ! Je me décide à prendre un long bain bien chaud avant de quitter la salle de bain.