Archibald "Arch" Von Dampfmann, né d'Albert Friedrich Marcus Von Dampfmann duc d' York et d'Agathe Edwinna Olsworth au début du siècle, a passé la plus grande partie de son enfance dans le manoir familial. Suivant une éducation par un précepteur des plus renommé, il montre vite un vif intérêt pour les sciences et la technologie. Très vite, le petit Archibald rejoindra sont père sur le chantier de la gloire familiale : le hangar de Waterloo Street dans lequel ils créeront les premiers dirigeables qui, par la suite, deviendront les maitres du ciel. A l'age de 17 ans, après la naissance de sa sœur Aileen il intègre la Grande Techno-Université de Londonis de laquelle il sera renvoyé quelques années plus tard car ses expériences furent jugées trop dangereuses. Il revint alors au manoir familial où il restera travailler aux cotés de son père dans sa manufacture d'aéronefs jusqu'à la mort de ce dernier, une vingtaine d'années plus tard.
Aileen, bien plus ambitieuse que son père, reprît la direction de l'entreprise en abandonnant Waterloo Street à son frère. Elle fit alors construire une usine et des ateliers beaucoup plus importants et mieux équipés. Archibald quand à lui se retira de la vie de sa famille et se fit oublier dans son nouveau laboratoire à la recherche d'un moyen pour parvenir à l'accomplissement du rêve des alchimiste des siècles passés qui était devenue sien : transformer le plomb en or.
Durant plusieurs années le scientifique enchaina échec sur échec dilapidant rapidement l'imposant héritage de son père en matériel. L'Alchimiste, surnom qui lui avait été donné par les bibliothécaires de la Grande Bibliothèque du Centre de Recherche Impérial de Britania, passait la moitié de son temps dans les rayons de la Bibliothèque et l'autre à modifier, démonter, remonter et réparer sa Machine (nom relativement officiel de l'engin par manque d'imagination de son créateur).
Au fur et à mesure de ses recherches, Archibald n'avait encore jamais atteint son but mais il avait des résultats : pour une raison inconnue une sphère bleutée se forma un jour dans la Machine. Depuis lors, le scientifique essayait de la faire grandir jusqu' à pouvoir y insérer sa main. Malgré sa connaissance du danger potentiel, Archibald, sous le coup de l'excitation, ne prit aucune précaution et mit sa main nue dans la sphère.
C'est alors que l'impensable se produisit : après avoir sentit un engourdissement dans sa mains droite, le scientifique perçut un courant d'air. Puis, sa main fut transpercée de part en part par un carreaux d'arbalète. Archibald perdit toute mobilité de sa main, les os ayant tous été cassés. Il se fabriqua alors une prothèse. Puis, ayant émis l'hypothèse que le carreau d'arbalète aurait put venir d'une autre époque, il le fit examiner par les historiens de la Bibliothèque qui confirmèrent sa théorie : le carreau d'arbalète avait été tiré des siècles auparavant au temps des Croisades...
Depuis ce jour, les recherches de l'Alchimiste changèrent radicalement, il était arrivé à la conclusion que sa Machine se nourrissait de plomb pour créer une sorte de portail temporel. Malheureusement, lorsqu'il énonça sa théorie devant les membre de la Techno-Université pour recevoir des fonds pour continuer ses recherches, ses confrères refusèrent catégoriquement en lui rappelant ses multiples échecs. Ils lui affirmèrent aussi qu'il était démontré que les voyages temporels n'étaient que des fables pour enfant réfutant la preuve du carreau d'arbalète en annonçant qu' Archibald mentait et avait créé un mensonge de toutes pièces. Archibald, comme à son habitude n'en fit qu'à sa tête et continua ses recherches ... sans fonds.
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A Stranger In A Strange World
Science FictionJe me nomme Sigmund de Saxe. Je naquis en l'an de grâce 1070 de Ernst de Saxe et de son épouse Béatrice et voici mon étrange histoire...