Chapitre 6 - Quand les sentiments submergent

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Cette robe est aussi douce que de la soie, et son design donne une très belle allure. Elle fait corps avec moi et est parfaite sous tous ses angles. Un collier long brillant de mille feux était accroché à ma nuque ainsi que des boucles d'oreilles étincelantes l'étaient à mes oreilles. J'avais un peu plus de maquillage que d'habitude, mes cheveux étaient relevés et attachés sans défaire les boucles que j'avaient pris soin de faire . Au lieu des petits talons que j'avais plus tôt, on les remplaça par des escarpins à talons hauts rouge cerise et un bijou scintillant est accroché en plein milieux. Elles  étaient tellement jolies, que j'avais peur de les abîmer en faisant de faux pas. La vendeuse m'examina avec attention et sourit de toute ses dents en voyant mon apparence.

- Le collier est sobre, mais étant long, il ne fait pas trop discret. Vous êtes élégante.

Je la remerciais chaleureusement pensant qu'elle était très gentille et avant même que je lui demande l'autorisation de me voir, elle me congédie immédiatement, laissant le doute en moi.

Ok ! je retire ce que je pensais, elle est pas très aimable tout compte fait.

N'ayant pas le choix, puisqu'elle avait masqué le miroir d'un tissu épais noir, pour ne pas laisser apparaître notre reflet devant la glace. Je clignais plusieurs fois des yeux, ne comprenant pas son attitude et d'un sourire rassurant, elle me remettais une dernière couche de rouge à lèvre et dit,

- Ne vous inquiétez pas, vous êtes superbe ! Mais j'ai malheureusement l'ordre de ne pas montrez votre apparence, tant que monsieur n'y jette un œil .

Restant abasourdie par ses propos, j'avais à peine remarquer qu'on étaient sortit du salon de beauté, qu'on se dirigeaient directement vers mon patron, buvant son café élégamment en croisant ses jambes. Des que je vis ses yeux noisettes briller d'une lueur étrange, se poser sur moi et qui s'attardaient sur mes courbes, mon cœur manqua un battement.

Alors que je restais immobile hésitante et mal à l'aise, monsieur Chefferd me regardait avec intensité, son regard perçant faisait battre mon cœur à cent à l'heure dans ma poitrine. Mordant mes lèvres, je baissais les yeux, mon corps, crispé par la nervosité commença à perdre de plus en plus de tonus.

Se penchant légèrement pour se mettre au niveau de mon regard, il tentait de lire en moi. Voyant mes épaules frémir, il se rapprocha subrepticement de moi, et disposa ses bras autour de ma taille, avant de m'attirer brusquement contre lui, si bien que ma joue se termina sur son torse.

Sentant ses doigts parcourir le long de ma colonne, une intense chaleur naquit au plus profond de mon être. Ne l'ayant jamais vu aussi passionné, mon cœur s'ébranla. Et comme s'il venait de comprendre la situation, il me relâcha brusquement si bien que j'ai faillis renverser la vendeuse toujours présente.

Bien entendu, on avaient indéniablement attirer encore plus l'attention des gens autour de nous.

À quoi est ce qu'il joue bon sang !?

Ne sachant plus comment réagir, j'ouvris grand les yeux et sentant mon visage tourner au rouge écrevisse, il ne put s'empêcher de sourire d'un air machiavélique.

Bien que l'envie de lui lancer mon poing dans la figure se faisais de plus en plus pressante en moi, je ne parvins pas à prononcer le moindre mot. Me voyant dans cet état, il approcha ses lèvres de mon oreille, puis murmure le coup de grâce,

- Je voulais juste avoir un petit aperçu de ton visage gêné en contrepartie, donc ne t'emballe pas trop d'accord ?

Mon choc étant certainement clairement lisible sur mon visage, il s'empressa de m'adresser un sourire en coin me paralysant littéralement sur place. Puis paya le montant total aux joies des vendeuses et quitta les lieux sans un regard en arrière.

Abasourdie, je le fixais en train de s'éloigner et m'empressa de le suivre dans la limousine suivit des regards curieux des clientes.

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