OS Sur Poudlard

Dramione - Nuit Obscure

J'adore les dramione, alors il est naturel que je commence par une histoire entre ces deux protagonistes.

P.S. J'écris cette histoire sur un coup de tête à 4h du mat', soyez indulgents (surtout sur l'orthographe).

Bonne lecture !

Que ce passe t-il lorsqu'une lionne se promène seule dans les bois ?

Je marchais depuis une bonne heure me semblais t-il. J'étais épuisée.
Quelle idée stupide que d'aller à la poursuite de cette petite lumière - qui maintenant que j'y réfléchissais, ne devais être que le fruit de mon imagination. Et si tant est que je ne devienne pas totalement tarée, ça ne pouvais qu'être un piège dans lequel je m'étais bêtement jetée.
Au bout d'à peu près trente minutes de marche supplémentaire, je me décidais à m'arrêter pour reposer mes jambes engourdies. Je ne puis m'empêcher de me morigéner intérieurement, avant de me ressaisir. Je devais trouver une solution et vite. Je n'allais tout de même pas, moi Hermione Granger, mourir de froid ou encore, attaquée par je ne sais quelle créature de la nuit dans cette foutue Forêt Interdite.

Puis soudain, un craquement qui me parut tellement bruyant dans cette grande forêt silencieuse, que je me figeais instantanément, sentant mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine. De nouveau le calme plat, encore plus lugubre et inquiétant que quelques secondes auparavant. Je ne bougeais toujours pas lorsqu'un autre craquement, me paraissant plus proche encore ce fît entendre. Je ne pris même pas le temps de réfléchir, que déjà mes jambes dans un instinct de survie me propulsèrent en avant, m'évitant de justesse un stupéfix.
Je courue aussi vite que mes muscles fatigués me le permettais, tout en slalomant entre les arbres. J'étais désormais certaine d'être coursée par minimum deux hommes. À priori, pas très doué avec leurs baguettes. Ô Merlin tout puissant! Ma baguette! Mais quelle débilité incarnée je pouvais être. Je l'avais oublié lorsque je mettais adossée à cet arbre. Sans aucun autre espoir que la fuite, je redoublais d'effort, lorsque soudain je me fis agresser par..... nan franchement...une racine.
Mais quelle cruche!
Mes poursuivants en profitèrent pour me rattraper et m'encercler rapidement. De mieux en mieux, ils n'étais pas deux mais trois. Fabuleux!

"- Et bien ma jolie, on se promène toute seule dans les bois, commença une voix étrangement familière."

Attendez une minute, cette voix c'était celle de ... - Leclerc, Terrence Leclerc.
Ça y est, j'étais foutue. Seule dans la Forêt Interdite avec Leclerc et ces moutons.
L'homme bourru à ça droite éclata d'un rire gras, qui m'arracha une grimace.
Leclerc était aussi connu que Malefoy, sauf que c'était un Serdaigle, mettant toute son intelligence au service de jeux malsain et vicelard à l'encontre de tout les élèves du château. Plusieurs fois, je l'avais envoyé chez Dumbledore en tant que préfète et encore cette année chez McGonagall dans ma fonction de préfète en chef. Il m'avait dit il y a de cela trois jours, que je devais me méfier de lui, qu'il se vengerai de ces multiples passages dans le bureau directorial. Donc j'étais foutue, sans baguette; et il n'était même pas concevable de les battre à la force ou à la vitesse, j'étais exténuée.
Le sbire numéro 2, appelons le comme cela, se rapprocha de moi tandis que je me relevais péniblement. Ce croyant sans doute puissant, il me plaqua avec toute la délicatesse du monde (notez l'ironie), contre l'arbre derrière moi. Il leva ensuite sa main vers ma gorge, pour commencer des allés et retours au niveau de ma carotide avec son index. Horrible. Je lui attrapa le petit doigt et le tordit, puis enchaîna avec un coup de genoux bien placé. Il se plia sous la douleur tout en reculant, me laissant par la même occasion une chance de m'enfuir. Je démarrais au quart de tour, lorsque sbire n°1 me bloqua de son bras, pour de nouveau me coller à l'arbre violemment. Le choc fut tel que ma respiration se fit sifflante. Mécontent, il me souffla à l'oreille:

"- Et ba, on peine à respirer sang-de-bourbe.

"- Et c'est toi, le gars né de parents moldus qui dit ça?, réussis-je à articuler, tandis qu'il me barrait la gorge de son avant bras. Sous le coup de la colère, il appuya plus fort encore sur mon cou. Je suffoquais, j'essayais de me débattre, mais la fatigue et le manque d'oxygène m'en empechèrent. Quand ma vue se troubla de petites tâches noires qui s'agrandirent progressivement, Leclerc ordonna à son acolyte de me lâcher. Je m'effondrais à genoux. En cet instant je me détestais de me monter si faible devant ces hommes.
Je crue apercevoir une ombre passer rapidement, et un élan d'espoir rejaillit en moi.

"- Qu'est ce que tu me veux Leclerc?, crachais-je.
"- Ce que je veux? Oh mais c'est très simple, ma jolie." Je me crispais à l'entente de ce surnom.
"- Je veux que tu t'excuse pour m'avoir offensé à de multiples reprises et aussi pour m'avoir envoyé dans le bureau du vieux fou et de la vieille chouette.
- Je t'interdis de m'appelé autrement que Granger ou Miss Granger. Par ailleurs, les professeurs Dumbledore et McGonagall ne sont pas fous et tu leut doit le respect. Et pour finir, je ne t'ai pas offensé j'ai fais mon job, nuance, articulais-je difficilement, la gorge en feu.
- Tu vois Hermione, tu m'offense encore, tout cela est bien impolie, commença t-il, en tournant autour de moi comme si j'étais sa proie. Tu dois t'excuser, insista-t-il."
Je lui fit alors signe de se pencher, car je n'arriverais pas à parler suffisamment fort, et il le fit. Grossière erreur. Une fois assez proche, je lui crachais au visage dans une parfaite expression de haine. J'admet que pour le coup j'étais fière de moi, j'affichais un sourire satisfait.

"-  Espèce de garce! hurla Leclerc, le visage défiguré par la rage. Je te jure que tu vas me payer ça très cher, me susurra ce dernier à l'oreille alors qu'il me relevait par les cheveux."
Il commença à déboutoner son pantalon sous mes yeux ahurie. Il n'allais tout de même pas me faire ça. J'allais crier lorsque ces lèvres s'abbatirent brusquement sur les miennes. Il essayait de forcer l'accès à ma langue, et je le laissais y accéder. Pour ensuite mordre violemment la sienne. Il se recula sous la surprise et la douleur, puis il se rapprocha avec un rictus et une détermination féroce. Je ne lui laissais pas le temps de terminer son geste, que je lui mettais déjà un coup de tête. Fou de colère, il agrippa mieux mes cheveux, et il frappa ma tête contre le tronc d'arbre. Et il recommença, au bout de la deuxième fois ma vue se troubla; puis alors qu'il s'apprêtait à réitérer son geste une ombre surgit et fonça sur lui.
Le grand retour de l'espoir, fut le dernier sentiment qui m'aida à lutter encore un peu, même si je ne pu rester debout. L'homme, je supposais que c'était un homme de par sa stature, utilisa sa baguette pour stupéfixier sbire n°1 et n°2 puis sur Leclerc pour le suspendre, la tête en bas à une branche haute. Je souris face à l'image qui s'imposait à moi: les deux crétins figés dans une expression hilarante et l'autre imbécile de violeur en train de gigoter pour rien. J'en aurais ri aux éclats, si je n'avais pas été à moitié allongé au millieu de la forêt avec la tête en sang. L'inconnu me demanda si j'allais bien et je partis dans un rire nerveux, qui se transforma rapidement en fou rire; moi, mais j'étais en pleine forme voyons! Le jeune blond - je le distinguais désormais mieux - , approcha sa baguette de mon crâne. Par crainte, je me reculais brusquement pour mieux me cogner contre le tronc noueux de l'arbre. L'homme me dit alors de ne pas paniquer, qu'il voulait juste soigner ma tête, il avait une voix qui m'étais familière mais qui me parut plus douce qu'habituellement. Il réitéra son geste, cette fois allant jusqu'au bout, puis récita la formule ayant pour but de me soigner. Je me sentis immédiatement apaisée et légère, trop légère. Ce n'était pas normal, je me sentais partir.
Il m'avait sédaté.

Je fais cette histoire en deux parties, car je n'arriverais pas à faire autrement. Je ne veux pas que ça avance trop rapidement.
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1chouettefille