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Gagner une amie - Épisode 28

ÉPISODE 28

*Dans les couloirs*

"Taylor ! Regarde ! C'est Targaryen !" hurla Dono.

Targaryen était adossé au mur, les mains sur son ventre.

"Que s'est-il passé ? demanda Taylor.

- Rien. Il ne s'est rien passé, répondit Targaryen d'un visage impassible.

- Bah voyons ! lança Dono. Et ou est Mathilde ?"

Targaryen montra le fond du couloir.

"D'accord. Taylor ! Va aider Mathilde ! Je m'occupe de cet idiot de Targaryen ..." termina Dono.

Taylor hocha la tête et couru en direction du bureau.

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Starseed était choqué de ce qu'il venait de voir ...

Mathilde semblait calmé, mais il n'était pas rassuré pour autant. De plus, Neji avait profité de la confusion pour s'enfuir.

"Qui es-tu ?" demanda Mathilde d'une voix grave.

- J-Je m'appelle Starseed, répondit-il. J'ai été au service de Big Daddy ..."

Mathilde se releva d'un bond. Puis elle sortit récupérer son ancre, qui avait repris sa forme d'origine.

"... mais j'ai démissionné ! Je te le jure !"

- Je n'en ai rien à faire, tant que tu ne m'empêche pas de le tuer, lança-t-elle.

- Tu es sure que tu en est capable ? demanda Starseed. Des liens existent parfois sans qu'on les connaissent forcément ..."

Mathilde détourna le regard, et repris la direction du bureau. Elle analysait la déclaration de Starseed dans sa tête. Qui était cet homme ? Pourquoi se cachait-il ainsi ?
Serait-il possible qu'elle le connaisse ? Ça n'avait pas de sens ! A sa connaissance, personne ne lui voulait du mal au point de tuer sa famille !

Tout en y réfléchissant, elle était arrivé devant la porte que lui avait indiqué Targaryen. "J'espère que les autres vont bien" pensa-t-elle.

Puis elle entra.

La pièce était immense. Les murs étaient couverts de tableaux démesurés. En guise de plafond, une énorme coupole vitrée laissait entrer la lumière de fin de journée. Au centre de la pièce, un petit bureau semblait faire tâche dans l'immensité de l'endroit.

Et derrière le bureau, un homme la regardait.
Mathilde n'en croyait pas ses yeux.

"Bonsoir, Mathilde. Ça fait tellement longtemps"

L'homme qui était assis dérrière le bureau avait environ la cinquantaine. Mathilde fixait son visage. Il n'était plus le même, certes. Les cheveux étaient gris, les traits tirés et les rides marqués. Mais il n'y avait aucun doute. La forme du nez, ces pommettes. Elles les voyaient dans son miroir, tout les matins.

Cet homme, c'était son père.