Rivalité fraternels

Bienvenue chez les Akashi

« - Bienvenue à vous mademoiselle Akasuna.

- Watari, je vous prierais dorénavant de bien vouloir appeler cette jeune fille par notre nom.

- Bien entendu madame, veuillez m'en excusez. Dit le majordome en s'inclinant devant une grande femme à la chevelure rouge flamboyante.

- Comment vas-tu Sayu ? Je me doute que tu dois avoir énormément de peine face a ce drame mais ne t'inquiète pas tes parents étaient des amis très proche et comme je leur ai promis je m'occuperais de toi comme ma propre fille même si nous ne venons pas du même milieu. Dit alors la jeune femme en s'adressant à elle d'une voix douce et rassurante.

- Je vous remercie madame Akashi, je suis très touchée par votre geste et votre générosité. Je ferai tout mon possible pour que vous soyez fière de moi comme vous êtes fière de vos fils.

- Je vois que tu te souviens de mes garçons.

- Oui, les souvenirs sont un peu flous mais d'aussi loin que je me souvienne vous en avez 3.

- En effet et te souviens-tu de leur nom ?

- Non, je me souviens même vaguement de leur visage. Il est vrai que je ne les ai vu qu'une seule fois quand mes parents m'ont emmené pour la première fois avec eux dans votre demeure.

- Oui c'est vrai nous nous voyons généralement sans les enfants. Ils ne devraient pas tarder à rentrer, Watari va te montrer ta nouvelle chambre. Les prochains jours te seront difficilement supportable face à la tragédie qui a frapper tes parents donc n'hésite pas a demander de l'aide quand tu en aura besoin et à te confier à nous, nous essaierons de rendre ce deuil le moins pénible possible.

- Merci beaucoup pour ce que vous faîtes pour moi madame.

- C'est tout à fait naturel. Aller va t'installer. ^^ »

Suivant le majordome à l'étage, Sayu perdu dans ses pensées avança sans dire le moindre mot fixant le sol, le visage presque inexpressif. Elle ne prêta même pas attention à ce qui l'entourait. Arriver dans sa chambre, elle découvrit une pièce qu'elle jugea de beaucoup trop grande pour une seule personne. En effet la pièce était aussi grande que l'ancien appartement où elle vivait avec ses parents. Elle avait même une pièce consacrée à son dressing qui allait être rempli au 1/10e, elle disposait également d'une coiffeuse, un miroir, un grand bureau, une bibliothèque, une commode avec une télévision, un grand lit deux place avec une moustiquaire tel on les voit dans les livre d'histoire chez les nobles et enfin une salle de bain. En fait il ne manquait plus qu'une cuisine et d'un toilette et elle pouvait y vivre sans en sortir.

« - Mademoiselle Akashi...

- S'il vous plait monsieur, appeler moi Sayu, nous sommes du même milieu donc pas de formalité s'il vous plait, dit-elle en le coupant.

- Je suis très flattée par votre demande mais je ne pense pas que madame et ces messieurs apprécient une telle familiarité.

- Vous risquez des ennuis ?

- Oui.

- Dans ce cas faîtes comme il vous en semble le plus juste.

- Je vous remercie de votre compréhension. Puis-je me permettre de transmettre un message de madame pour vous.

- Allez-y.

- Vous pouvez faire acheter tout ce que bon vous semble afin de mettre votre chambre a votre image.... Pourquoi riez-vous ?