Fin de l'été.

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Ainsi c’est la solitude qui me ronge
M’angoisse, s’attise même dans les songes
A la une de ma vie c’est la crise de ton absence
Qui sur la flamme de cet amour met de l’essence

Un amour mort-né qui me condamne
Une passion dévorante qui me consume
La douleur rampe à l'aube de ma vie
S'assurant que l'amour y est bani

Les flammes s'embrasent
Ses morsures m'enlacent

À trop espérer, on a fini par se blesser
La défaite à deux n'est jamais aisée
Parfois faire don de son coeur ne suffit pas
Parfois il est des êtres que la vie ne nous donne pas

Je m'en vais bâtir mon empire ailleurs
Là ton sourire sonnera à chaque heure
Comme une évidence douloureuse
De ne plus pouvoir être heureuse.

Le temps gommera nos souvenirs
Lassée d'attendre de te voir revenir
La page se hâtera de se tourner
Comme le soleil qui s'empresse de se coucher
Tu disparaîtras de mon horizon
Emportant mon amour dans ton sillon.

Où es tu?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant