Chapitre 15

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J'ouvre doucement les yeux. Le soleil m'aveugle alors j'attrape l'oreiller qui est posé à côté de moi et le met sur mon visage. J'ai extrêmement mal à la tête. J'ai toujours pensé que dans les livres, ils exagéraient après une cuite mais ils ont tout à fait raison. Un marteau piqueur raisonne dans mon crâne et un concert de batterie se fait en même temps. Je repousse doucement le coussin de mon visage. Je me lève, fais quelques pas, mais me rassois aussitôt au bord du lit du côté gauche. La pièce tourne encore. Je me passe les mains sur le visage et j'essaye pour la seconde fois de me lever. Je me lève en m'étirant et en fermant les yeux. Quand je rouvre les yeux je vois que je ne suis pas dans ma chambre. Je me frotte les yeux et je constate que je suis dans une chambre inconnue. MON DIEU. Je regarde partout autour de moi. Les mûrs sont de couleurs jaune, le lit trône au milieu de la pièce collé au mur, une fenêtre devant moi et en dessous un radiateur, des vêtements se trouve au fond de la pièce et derrière moi une porte. Des tas de questions fusent dans ma tête, ce qui me provoque de grosse douleur aussi. Où suis-je ? Qui m'a amené ici ? Est ce que je suis chez un psychopathe ? Je baisse le regard d'un coup pour vérifier ce que je porte. J'ai un grand tee shirt noir qui arrive à mi cuisse mais heureusement je porte encore ma robe. Je cherche dans la pièce où sont mes chaussure. Visiblement elles ne sont pas là. Mais à la place je trouve un verre d'eau et de l'aspirine sur la table de chevet. Je ne sais pas si cela m'est destinée ou pas, mais je n'en plus de ce concert dans ma tête. Je me dirige vers la table en bois à l'aide du lit, et je m'installe sur les coussins sur lesquels j'ai dormi. Le verre d'eau est déjà rempli et j'attrape la boîte jaune, puis lis le contenu du médicament pour savoir si c'est de l'effervescent ou pas. Heureusement pour moi ça ne l'est pas, je déteste l'avaler tout rond. Je sort l'emballage puis met le cachet dans le verre et j'attend qu'il fond. Je dépose le verre sur la table de chevet puis me réinstalle dans le lit. Dès que j'aurai fini de prendre mon médicament je partirai aussitôt.
-Salut.
Je sursaute. Je n'étais pas prête à ce qu'une personne débarque ici. Je me retourne doucement pour voir la personne qui me parle. J'ai peur de découvrir que c'est un homme de 54 ans et qu'il m'a fais je ne sais quoi. Quand j'ai fais mon demi tour pour voir cet homme, je ferme les yeux de peur de voir qui est ce. Puis je l'entend rigoler et ouvre les yeux. Je vois Matt dans l'embrasure de la porte, mon stresse me quitte d'un coup et le soulagement m'envahit.
-Pourquoi tu rigoles ?
Un mèche de ses cheveux tombe dans ses yeux, il est beaucoup trop beau.
-C'est juste la tête que tu faisais elle était à mourrir de rire.
Puis il essaye de refaire la grimace que j'ai soit disant faite. J'attrape le premier coussin que je veux vois et lui balance dans la figure mais malheureusement il le rattrape en plein vole.
-Bien essayé mais je suis trop rapide pour toi !
Je n'ai même pas le temps de répondre qu'il me le jette sur moi, et il m'arrive dans la tête, ce qui accentue encore plus le concert dedans.
Il croise les bras puis me fixe.
-Tu as de la chance que je ne peux pas te frapper à cause de mon mal de tête !
Je me retourne du côté de mon verre et le bois. Je sens le lit bouger et repose le verre.
-Ah bon ? Et tu m'aurais fais quoi ?
Je me tourne de nouveau vers lui qui s'est allongé.
-Eh bien je t'aurais frappé, tu ne sais pas la force que j'ai !
Je m'assois sur mes genoux et le regarde, enfin nous nous regardons.
-Toi tu as de la force ?!
Puis il pousse un petit rire. Alors pour le lui montrer je tend mon arrière du bras vers lui et le contracte.
-Vas y touche dis-je avec un peu trop d'entrain.
Il hausse un sourcil pour dire « vraiment » alors je hoche la tête. Il sort sa main gauche en dessous de sa tête et touche mon bras.
-Vas y contracte.
Je suis sûre qu'il le fais exprès !
-Tu sais très bien que c'est ce que je fais !
Puis son rire envahit la pièce.
-Je savais très bien que tu n'avais pas de force dit-il en repassant sa main derrière son crâne avec son sourire si séduisant.
Je passe ma main dans mes cheveux pour les remettre en place.
-Au faite on est où ? Pourquoi ne m'a tu pas ramené chez moi ? Où sont mes affaires ?
Je viens juste de me rendre compte que ne lui avais rien demandé sur pourquoi j'étais là.
-Alors on est chez mon père et tu te rappelle tout l'alcool que tu as ingurgitée hier ? Je ne pense pas que tu aurais voulu que je te raccompagne chez toi dans cet état. Et c'était quoi la dernière question déjà ?
Il esquisse un sourire.
-D'accord et à vrai dire je ne me souviens plus de rien et la dernière c'était où sont mes affaires. Dis-je en appuyant mes mains sur mes genoux.
Son visage devient livide.
-Tu ne te souviens de rien, rien du tout ?
Je fais non de la tête.
-Bien tes affaires je ne sais pas, et au faite on s'est embrassé.
Il commence à se lever. Il me dit ça comme ça, comme si c'était la chose la plus normal au monde.
-Attend quoi ?
Si c'est la vérité, je me maudis de ne plus m'en rappeler.
Il tourne légèrement la tête vers moi et me dit :
-Tu as très bien entendu.
J'ai l'impression que je perd mes moyens, je ne sais pas quoi lui répondre. Il sort de la chambre- je ne sais pas si c'est sa chambre ou une chambre d'amis- et cri :
-Si tu me cherches je suis en bas !

Boy-Friend ;)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant