Chapitre 1

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Parfois notre conception de la vérité est un pure mensonge et ce l'on pense illogique est en fait la vérité. Les grands poètes nous sortirons une phrase compliquée dont on comprendrait même pas le sens mais qu'on approuvrait sans hésitation parce que ce sont de "grands penseurs" mais je ne le ferais pas.
C'est aussi parce qu'en ce moment j'étais au cour le plus ennuyeux du monde ou plus simplement j'étais en cour de maths en train de gribouiller et dessiner sur une feuille de mon cahier en attendant la fin de l'heure. Il ne restait plus que 10 minutes de toutes façons, c'est déjà bien. Mon voisin de droite, Connor, était à fond dans sa cover de"Bang bang" de jessie J, Ariana Grande et Nicki Minaj Comment le décrire, Connor était grand même très grand mais c'est sûr que à côté de moi et mes 1m65 tout le monde est grand, une musculature apparente, de beaux yeux marrons et une cheveulure brune rebelle. C'était le garçon le plus adorable du monde. Il était drôle et du genre à être ami avec tout le monde.

- Tu pourrais la fermer? Dis-je tout bas

- Putain mais j'étais à fond?

- Bah on s'en bat les couilles. Merci beaucoup Meg de l'avoir fait taire.

Cara ne supportait pas les folies de Connor car disons qu'il est souvent inspiré en cour de Maths  donc on a eu droit au jonglage, mimes, dance, concours de grimaces et reconstitution de mariage et maintenant chant. Honnêtement je trouve que ce n'est pas le pire.
Je souriai tandis que Connor boudais en faisant semblant de pleurer. Cara rentrais alors dans son jeu, commençant à le réconforter discrètement. Cara étais l'une de mes seules amies. Nous nous connaissons depuis le début du lycée. Drôle de rencontre puisque je lui est foncé dessus en voulant tester le skate de Connor, on s'étaient retrouvées allongées sur le sol et en se regardant on a éclatées de rire puis on ne s'est plus quitter. Avec son physique avantageux, elle s'est vite fait une place parmi les chearleaders desquelles elle est la capitaine. Je tournais regard une énième fois vers l'horloge qui m'annonçait qu'il restait 3 minutes de cours. Je commençais à ranger mes livres intimant à mes deux amis qu'il devrait en faire de même quand le professeur qui semblait aussi ravie que nous qu'il soit l'heure nous informait que notre classe accueillerait un nouvel arrivant au prochain cour. Je me levais, pris mon sac et me dirigeais vers la porte accompagné de Cara qui traînait les pieds. Sans doute que l'idée d'aller à son prochain cour ne l'entousiasmait pas plus que ça. Quand nous atteignons le couloir principal, elle pris une direction différente me saluant d'un geste vague. Je me rendais à la salle 124 dans le bâtiment C ou je me trouvais où je me trouvais j'aperçu Mady, une grande blonde qui était connue pour ses potins et autres qu'elle dénichait sur tout le monde. Elle sentit sans doute mon regard sur elle,car elle se retourna vers moi et me sourit. Sourire que je lui rendis avant de continuer de marcher en direction du bâtiment où mon cour se déroulait. Je montais les escaliers en traînant les pieds imitant Cara. Quand j'eus atteint ma salle je rentrais sachant pertinemment que mon professeur ne serait pas encore arrivé et me dirigeais vers ma place habituelle sauf que en y arrivant je remarquais qu'il avait déjà des livres posés sur la table. Ici, tout le monde connaît sa place et personne ne changeait de place malgré qu'il est encore quelques banc vide. En inspectant les affaires un livre attira mon regard. "L'étendue bleue" était marqué en lettres capitales en bleu sur la couverture. Quand je voulut le soulever, une voix m'interpella.

- Passionnant n'est-ce-pas.

Je ne put, comme figée dans ma torpeur, répondre. La découverte de ce livre que depuis plus de 6 ans je n'avais pas vu me surpris et sans que je ne le veuille une larme innocente et solitaire vint glisser lentement sur ma joue. Dès je m'en rendis compte, le livre fut posé sur la place qui fut autrefois la mienne et une porte claqua.

PDV Externe

Une jeune fille était adossée près d'un mur crasseux, le regard vide. Son  souffle était saccadé, son esprit embrouillé et ses yeux légèrement embués. Le visage tout entier de cette jeune fille évoquait la tristesse. Elle revoyait le sourire rassurant de cette femme qui l'avait un jour éloigné voir écarté d'elle pour son bien. Pendant le laps de temps où elle ne fut présente que physiquement.

Tears Où les histoires vivent. Découvrez maintenant