Chapitre 17

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PDV Sydney :

Le prof arrive dans le couloir, je me lève et commence à marcher vers la salle mais une main attrape mon bras et me tire dans les escaliers.

J'allais rétorquer, mais une paire de lèvres se pose sur les miennes, me coupant dans mon élan. Je pose l'une de mes mains dans ses cheveux roux et l'autre sur sa hanche avant de plaquer Sadie contre un mur en continuant de l'embrasser.

Elle se détache finalement der moi alors que j'ouvre les yeux en reculant.

Bethany se tient face à moi, collée contre le mur et souriant méchamment.

-Même dans ce genre de moment, tu ne peux pas t'empêcher de penser à moi rit-elle

-Sydney?

Je me retourne vers Sadie qui me regarde, inquiète. Je tente d'avancer vers elle mais Bethany m'attrape par la taille et pose sa tête dans mon cou, lançant un regard noir à la rouquine.

-Tu ne vas quand même pas me laisser tomber Syd, pas pour une fille que tu connais depuis seulement quatre jours. Tu sais bien que l'amour n'est pas fait pour toi.

Je tends désespérément la main vers Sadie.

-Mademoiselle McCall! je me réveille brusquement, décollant la tête de mes bras puis relève le regard vers le prof Le fait que vous ne soyez pas une lumière en maths ne vous autorise pas à roupiller pendant mon cours.

Je me rassois correctement en soupirant puis attrape mon cahier et le tire vers moi. Je sens le regard de Bryan, mon abruti de voisin, se poser sur moi.

-Quoi? demandai-je de manière peu aimable en tentant tant bien que mal de me réveiller

-Rien

Il tourne la tête vers Stevie et la rouquine qui me regardent en fronçant les sourcils. Oh ça va, je n'ai juste pas dormi cette nuit, pas besoin de me regarder comme si j'allais mourir.

Ma meilleure amie reporte son attention sur le cours alors que je continue de fixer Sadie dans les yeux. Je devrais vraiment arrêter de la regarder.

-Vous êtes trop mignonnes lance Bryan

-Ferme ta gueule.

-Roh ça va, c'est quand même pas de ma faute si vous n'arrêtez pas de vous regarder.

Je quitte enfin le regard de la rouquine pour me tourner vers son abruti de pote.

-Je la regarde pas.

-Mais bien-sûr. Juste, si tu lui fais du mal...

-Je ne compte pas lui faire du mal parce que je ne compte pas sortir avec elle. Et arrête d'essayer de faire le gros dur, personne n'y croit.

Il soupire et balance la tête en arrière alors que j'attrape mon crayon pour dessiner. Non pas que les maths ce soit chiant, mais un peu quand même.

-Ça t'arrive de dessiner autre chose que des cadavres?

-Bien-sûr, des globes oculaires, des mares de sang, des couteaux, des cordes...plein de trucs.

-T'es glauque.

-Et toi t'es chiant, tu veux pas retourner à tes équations et arrêter de me gonfler?

-L'amabilité, tu connais?

-C'est pas dans mes compétences, alors arrête de me parler.

-J'essaie juste d'instaurer un dialogue pour éviter qu'on passe une année entière à se faire chier en maths.

-Premièrement, c'est définitivement pas le fait d'être à côté de toi qui va me donner envie de venir en cours de maths, bien au contraire. Et, deuxièmement, je n'ai pas envie de te parler, je ne t'aime pas. Alors si tu pouvais t'inventer un ami imaginaire ou je ne sais quoi pour éviter de me les briser, ce serait vraiment cool.

SadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant