Je pourrais directement vous raconter le jour où tout à basculer mais les anecdotes de mes soirées arrosées avec JungKook méritent d'être privilégiées.
Ce fameux soir, après avoir informé tout le monde de la taille de mon attribut masculin, Kook avait répliqué quelque chose de vraiment inapproprié :
⎯ Plus c'est petit, plus c'est mignon !
Merci pour ta participation Kook. On te rappellera.
⎯ Moi j'en ai vu des bites, et j'peux t'dire que les plus petites sont les plus-
Ne jamais laisser la parole à un Kookie bourré. C'est la règle numéro un.
Ce soir-là, on était rentré plus torchés que jamais. Kook avait remis au goût du jour le Harlem Shake, c'est pour vous dire...
Bien que fortement amoché par l'alcool moi aussi, j'avais plus la tête à dormir qu'à danser et sauter sur le lit comme ce malade mental... Bourré, JungKook était encore plus incontrôlable qu'en temps normal. Le considérer comme schizophrène serait insulter indirectement les personnes atteintes de cette maladie, vraiment.
⎯ Oh, oh !!! Viens, viens on fait un cache-cache dans l'hôtel !!
Sur le point de m'endormir, ses cris stridents m'en empêchèrent. Il sautait toujours partout, excité comme une pute. Une puce, une puce.
⎯ Dors Kookiiie. J'suis crevé, j'ai mal partout et y'a tout qui touuurne.
⎯ On fait un cache-cache et si tu m'trouves, tu m'donnes un gage !
Je voulais juste dormir mais je savais que temps que je ne céderais pas aux désirs de mon dongsaeng, il ne me foutrait pas la paix. Hors, j'avais bien trop besoin qu'il me la foute, la paix.
⎯ Ok, j'compte jusqu'à trente !
Je commençais à compter et lui disparut à la vitesse de la lumière. J'aurais préféré ne pas m'endormir avant la fin du compte à rebours, je vous l'avoue. Mais j'étais tombé de fatigue.
Le brun, je ne l'ai retrouvé que le lendemain, affalé sur un banc non loin de l'hôtel où nous étions sensés passer la nuit. En m'approchant plus près, je découvris son sourire d'imbécile heureux qui n'avait pas quitté son visage et je me sentis mal pour lui.
⎯ Eh Kook, réveille-toi, j'ai gagné.
Il se frottait doucement les yeux comme un enfant et lorsqu'il les ouvrit, je compris qu'il avait pleuré durant son sommeil.
Malgré ma migraine insupportable, je m'installa à ses côtés et caressa son dos dans un geste tendre. C'était à mon tour d'être ainsi avec lui.
⎯ Tu as encore rêvé d'eux n'est-ce pas ?
En guise de réponse, il se mit à fondre en larmes dans mes bras, reniflant à maintes reprises. Ils me faisaient autant de mal qu'à lui, ses cauchemars. La mort de ses parents lui faisait passer des nuits épouvantables et je m'en voulais car, à cause de moi, il avait passé celle-ci dehors.
Soudain, il sécha ses larmes d'un revers de main et se redressa comme si de rien n'était.
⎯ Namou ! Tu dois me donner mon gage !
Il était visiblement toujours bien éméché mais atrocement mignon.
⎯ Tu dois me cuisiner un bon repas, je meurs de faim !
⎯ Mais Namnam ! Pas ce genre de gage... Se plaignait-il en faisant la moue.
Merde. Il était vraiment trop mignon.
⎯ Mais alors, quel genre de gage ?
⎯ Un gage sexuel !
Je ne pus retenir un soupir. Il fallait toujours qu'il remette ça sur le tapis lorsqu'il était ivre.
⎯ D'accord bébé Kookie, on va dessaouler un bon coup et on en rediscutera.*
Douze septembre, quelques jours après cet événement, alors que je pensais qu'il avait tout oublié, il me laissa ébahi.
⎯ Tu te souviens du gage que tu devais me donner ? J'aimerai que tu me le donnes maintenant NamJoon.
Tant j'étais déconcerté par ses propos, ma voix se mit à trembler. Je sentis alors tout mon courage et ma force m'abandonner pour finalement lui répondre :
⎯ Tu ne dois plus laisser quiconque te toucher.
Je sentais qu'il voulait répliquer mais il ne pouvait pas. Après tout, il respectait tous les gages que je lui donnais.
⎯ Tu ne veux plus que je me prostitue ? ...
J'avais peur qu'il comprenne, peur qu'il refuse et se braque.
⎯ En effet.
Mais il ne l'a pas fait.
⎯ Pourquoi ?
⎯ Tu ne mérites pas ce qu'il t'arrive.
Il tenta de masquer son sourire, j'en suis certain. Je ne comprenais pas pourquoi, mais il semblait être satisfait.
⎯ Merci Kim NamJoon.
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P'tite Bíte.
Fiksi Penggemar⎯ Nam. Ça va bientôt faire cinq ans qu'on s'connaît et je ne t'ai trouvé aucun défaut. Bon sang, tu dois bien en avoir un ! ⎯ J'en ai un, c'est vrai. Mais c'est un petit défaut. Jeon JungKook, jeune homme que l'on croyait innocent, se prostitue depu...