Chap. 1 Vendeur

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Et voici une nouvelle fic ! J'espère qu'elle vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 1 Vendeur

[Aomine]
Je soupirai ; elle m'avait eu cette fois...
"Allez ! Dai-chan !"
Elle revint vers moi et me prit par le bras pour me traîner au travers du magasin.
Ma meilleure amie peinait à me tirer, mais je me laissais faire. Au détour d'un rayon, j'entrevis un homme. Parmi tous les autres, mon regard s'était porté sur lui...
Nos regards s'étaient électrisés un instant. Et nous avions compris que le sentiment que nous avions éprouvé était partagé. Il était beau, plus que beau. Séduisant, imposant, dévorant.
"Regarde ça ! Ça te plaît pas ?
-Mm ? sursautai-je en sortant de mes pensées. Tu t'habilles comme tu veux... J'ai pas besoin de t'accompagner pour que tu choisisses...
-On va prendre des trucs pour toi aussi !"
Et merde...
Après près d'une demi-heure de recherche durant laquelle la rose farfouilla dans chaque pile de vêtements masculins, mes yeux parcouraient les alentours. Je voulais le revoir.
"Y pas ta taille ! T'es trop grand !
-Vous avez besoin d'aide ?"
La voix brûlante me fit trembler tout entier. Je me retournai. Et le vis, magnifique, rouge.
"Oui, on cherche un sweat pour lui, mais je trouve rien à sa taille.
-Ah, sourit le rouge, j'ai le même problème. Mais t'inquiète pas, on va trouver."
Il posa une main sur une de mes épaules et parut réfléchir un instant.
"Je sais !
-Dai-chan, je t'attends ici, t'es entre de bonnes mains."
Elle me fit un clin d'œil et s'éclipsa. Le vendeur rit et me fit signe de le suivre.
Je trouvai rapidement un sweat sympathique, rouge, à croire que le jeune homme m'inspirait. Nous nous parlions peu, nous contentant de quelques regards ; la tension était palpable. J'optai aussi pour un pantalon bleu.
"On va essayer ça ?"
J'acquiesçai.
"Je t'attends devant la cabine."
J'avais besoin de lui, et je ne voulais pas attendre. Alors j'essayai vite les vêtements et laissai un petit sourire se déposer sur mes lèvres.
"Tu peux venir ?
-Besoin d'aide ?
-Oui, s'il te paît."
Le rideau s'entrouvrit et l'homme se faufila dans la légère faille, refermant derrière lui. Il siffla et déposa une main sur un de mes bras.
"Ça te va très bien..."
Je le plaquai contre un des murs de la cabine.
"J'ai envie de toi, avouai-je, depuis le début..."
Une main se posa sur une de mes épaules et rapprocha un peu plus nos corps pour que nos lèvres se frôlent.
"T'es pas le seul... Mais je bosse, là... Un petit quart d'heure, ça te va ?"
Il laissa glisser ses doigts le long de mon haut, jusqu'à mon entre-jambe.
"Un petit cadeau..."
Il se laissa glisser au sol et abaissa ma braguette et fit descendre mon pantalon et mon boxer en même temps, juste assez pour laisser mon membre s'en échapper.
Tout d'abord, il y posa une main et l'entoura de ses doigts, commençant de légers va-et-vient emplis de langueur. Je me tendis rapidement, en sentant son souffle sur moi, me brûler.
Sa bouche entoura le bout de ma virilité. Il la suçota, la mordilla, la titilla. Je cachai un gémissement, recevant un regard amusé. Puis il s'écarta un tout petit peu, un filet de salive nous liant.
"Pas de bruit, chaton...
-Ça va être dur si tu continues comme ça...
-J'ai même pas commencé !" fit mine de s'indigner mon amant d'un jour.
Je n'eus pas le temps de répondre qu'il m'avait fait entièrement disparaître dans une gorge profonde orgasmique. Le bel homme se fit rapide et gourmand. Puis plus lent, soudainement, il laissa un petit bruit, langoureux, de pur délice, lui échapper.
Le vendeur souleva son haut et commença à se caresser le torse, excité.
C'était bon... Cette langue si douée autour de moi, et cette chaleur si agréable. Je ne pouvais en détacher le regard.
"Mmm...
-Accélère... murmurai-je. S'il te plaît... Je vais pas tenir..."
Il sourit, accédant à ma demande.
Le plaisir me submergea, je manquai de venir.
"Je vais..."
Il accéléra encore, jusqu'à ce que je ne me libère dans son antre buccale.
Le bel homme se laissa glisser le long du mur, ma semence lui tâchant une joue. Il ouvrit son pantalon et caressa sa hampe de chair quand le son de son talkie-walkie s'éleva.
"Oi t'es où ?
-Avec un client particulièrement... pointilleux, mais on a bientôt fini..."
Il leva les yeux au ciel et se redressa, essuyant sa joue d'un pouce qu'une langue gourmande dévora.
"Je vais devoir y aller, chaton."
J'attrapai son bras et le collai contre moi. Nos langues se mêlèrent brutalement.
"On remettra ça si on se revoit, sourit-il.
-Avec plaisir... Très bon vendeur.
-Vraiment ?"
Il étouffa un petit rire et m'embrassa brièvement à nouveau.
"Très bon client.
-Pourtant j'ai pas fait grand chose... quoi que cette perspective ne me repousse pas...
-Moi non plus mais j'ai pas envie de perdre mon taf, chaton.
-Je te retiens pas."
Il jeta un regard amusé à ma poigne toujours fermement serrée autour de son bras. Je l'embrassai une dernière fois et lui fit signe de partir, un mouvement de tête.
Il me fallut une dizaine de minutes pour retrouver ma meilleure amie qui m'offrit un sourire scrutateur amusé.
"T'en a mis du temps ! Vous avez fait connaissance dans la cabine ?
-Moui, avouai-je sans gêne, tout sourire.
-Il s'appelle comment ?"
Ah...
"J'en sais rien... Vendeur. Et comment tu sais qu'on a fait quelque chose ?
-Je sais pas, peut-être que vous vous dévoriez mutuellement du regard. Et aussi parce que je l'ai entrevu il y a deux minutes et qu'il avait l'air à la fois rayonnant, décoiffé et que son t-shirt était totalement froissé. Donc à moins de s'être pris une bourrasque et d'avoir gagner au loto, je vois pas vraiment ce qu'il aurait pu faire d'autre."
Je ris et passai un bras autour de ses épaules.
"T'es géniale !"
Elle sourit.
"En plus il a réussi à te faire acheter des fringues !"
Elle ne changerait définitivement jamais.
Mon téléphone sonna.
"Kise ?
-Ça te dit de venir en boîte samedi soir ? Ça fait longtemps... depuis qu'on bosse en fait... Bref, ça te dit ?
-Carrément. Je te fais confiance pour la boîte."
Bonne semaine.
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Et voilà ! C'était court, mais j'espère que vous avez aimé ! Rendez-vous demain pour la suite !

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