Assise au fond de la salle un silence pesant règne en maître, notre suzerain, et personne n'ose se révolter contre lui. Sont créateur trop puissant nous amènerais au profondeur de l'enfer. Il nous surveille et nous enferme dans cette air glacé. Ma table est vide ou pleine de vide, l'horloge tourne un tic, puis un un tac, puis un tic, puis tac, qui recommence toujours, tout le temps, même vitesse, même bruit, pour changer l'heure. Un cartable plein de cour, une trousse pleine de crayon, un livre plein d'exercices; à coté de moi, mes outils de la journée; torture constante pour nous préparer, apparemment, au travail, 20, 30 ans quand on sera adulte, qu'ils disent pire. Une éternité sur une chaise dure et froide à attendre que le temps passe, ça nous prépare à quoi? Une feuille de papier qui se froisse vient briser le silence, le roi, le maître, a cédé sa place, "une éternuement" mort par accident, "un rire" ou même par meurtre. Mais le silence reste immortel; recréé, remodelé, un coup sur la table, un regard plein de haine devant nous. Nous nous rendons et laissons sa majesté le silence reprendre le trône. Un dernier bruit!?!... Une trousse qui s'ouvre ou qui se ferme... intéressant. Puis nous voila replongé dans les profondeurs de l'ennuie. Ma table est pleine, une main, deux mains, un bras qui glisse, bienvenue au coude, deux bras croisés qui se reposent sur cette table. Le silence m'a engloutie; première année, première journée; 4 ans ainsi ses invivable. Je glisse, je tombe, je m'abandonne, j'ai résisté, j'était trop faible, pas encore prête... Je m'en lasse, je suis lasse et je m'effondre j'ai perdu et je m'envole et j'ai gagné je ne m'ennuie plus, le temps ne passe plus, tout est fini, comme des petits anges qui viennent m'emmener au paradis,... Je suis le maître. maître du rêve. Une sonnerie comme un réveil, retour en cours... Une étude fini. Une vie, Une heure perdu ou retrouver.