Chapitre 2

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Arriver à la maison, je vais voir ma mère. Je toc à la porte puis entre après son approbation. Je la trouve avec ma petite sœur.
_Ah Aïssata, wathie nga ? Lalale niou agne. (Ah Aïssata, tu es rentrée ? Mets la natte pour qu'on puisse manger.)
_Waw kharale ma rakhass sama lokho. (Oui attends que je me lave les mains.) me dit-elle en sortant de la chambre. Moi, je me dirige vers la cuisine pour servir le repas que je pose sur la natte que Aïssata a mis. J'emmène les cuillères et de l'eau et de l'eau.
Moi: Yaye kaye agne. (Maman viens manger.)
Ma mère: waw.
Je l'entends venir, puis elle s'assoit sur le banc avec difficulté. J'accours et l'aide.
Ma mère: Aïcha, sa yaye da dieum mak. (Ta mère est vielle) me dit-elle en riant. Mais moi je ne trouve pas ça drôle. Chaque jour qui passe la rapproche un peu plus de la mort; chaque jour j'ai peur de la perdre elle aussi. Ma mère est mon pillier, ma reine, ma déesse. Je ne supporterai pas de la perdre. J'ai encore besoin d'elle.
Je l'observe avec ses traits ridées par la fatigue, ses cernes, son voile sur sa tête et son magnifique sourire.
J'adore ma mère.


Je m'assois et commence à manger. Aïssata nous raconte sa journée à l'école. Après le repas, Aïssata fait la vaisselle puis va apprendre ses leçons tandis que moi, je vais aller voir El hadj dans nôtre endroit secret. Je me met derrière l'arbre où nous avons gravés nos noms avec un cœur qui les entoure. Je passe la main sur les gravures et je souris jusqu'à ce que je sente une main sur mon épaule ce qui me fait sursauter en lâchant un petit cris.
Moi: Oh mon dieu !
Je me retourne et le vois, avec ses yeux brillants et son sourire malicieux, je l'observe. El hadj est un garçon de grande taille à peu près 1m90 au teint ébène. Il est très musclé et peut paraître intimidant mais c'est un ange à l'intérieur. Je souris en le voyant.
Lui: Alors je t'es manqué ?
Moi: Même pas. dis-je en le défiant du regard.
Lui: Vraiment ?! dis t-il avec un air de défis et en se rapprochant de plus en plus de moi ce qui me fait bégayer.
Moi: Euh...ou.....oui, je...j'en suis sûre. À ce moment là si j'étais blanche je serais plus rouge qu'une tomate. Je respire fort et sans mon cœur tambouriner dans ma poitrine. C'est fou l'emprise qu'il a sur moi.
Il se rapproche de moi jusqu'à ce que nos lèvres s'effleurent.
Lui: T'en es vraiment sûre ? Me sursure t-il à l'oreille. Voyant que je bouge pas, il m'embrasse, puis me prends dans ses bras. Je le serre contre moi. Je me sens tellement bien dans ses bras, j'ai l'impression d'être en sécurité dans ses bras.
Je l'aime......





Je me réveille le lendemain très tôt pour acheter le petit déjeuner que je prépare pour mon frère et ma sœur. Maman est allé à la mer pour acheter du poisson, elle est poissonnière.
Après le petit déjeuner vers 7h30, mon frère va au champ et moi et Aïssata on va en cours. Arrivée devant la porte de l'école, je vois mes deux meilleurs amies: Oumy et Astou. Elles sont comme mes sœurs. Je ferais tout pour elles. J'avance vers elles puis le saute dessus par surprise. Elles manquent de tomber mdrrrr.
C'est Oumy qui me parle en premier.
Oumy: Non mais t'es folle ? Ça va pas de sauter sur les gens comme ça ? T'es taré ma parole! dis t'elle d'une voix faussement en colère. Ce qui me fait rire.
Astou: T'étais pas au courant qu'elle était folle ? dis t-elle choqué. Ce qui me fait rire encore plus.
Moi: Khana ?! 😂😂😂
On rigole toutes les trois puis on se calme.
Astou: Sinon comment vas El hadj ?
Moi: Ça va super bien 😍 hier on s'est vu.
Oumy: Raconte nous vite dit-elle impatiente.
Moi: Oui oui attendez 😂😂😂. (Je leurs raconte tout)
Astou et Oumy : Ooooooooooohhhhhhh elle est amoureuse 😂😂😂😂.
Moi: Hey moins fort 😂
Elles: désolée 😂
On sonne pour les cours puis on y va.

Aïcha :mon histoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant