Une Lettre D'Aurevoir

Prologue

Alors, comment commencer, lorsque j'ai appris pour ma maladie, j'avais 10 ans, j'étais si jeune, j'avais fait un malaise à l'école, on m'avais emmené à l'hôpital et les médecins m'ont annoncés que j'avis une maladie très étrange, que personne ne connaissait, et qui était inconnue. On m'a dit de ne pas m'inquiéter, que tant qu'ils ne savaient pas ce que s'était, il n'y avait pas de raison que je reste à l'hôpital, que c'était un simple malaise, ou une crise de panique, que je devrais rester chez moi à me reposer le week-end puis je pourrais retourner à l'école sans problème et que tout irait bien. Mais ce n'était que le début... J'étais restée tout le week-end dans mon lit.sans bouger. Sans rien faire. Je n'en avais pas la force. Le lundi matin, ma mère me cria dessus en disant que je devais aller à l'école, j'y suis allée, malgré la fatigue, et mon énorme mal de crâne qui ne me quittait pas, je fis comme si de rien était, mais je n'en pouvais plus. Réfléchir était devenu un horrible fardeau, rien que le fait de marcher me demandait une énorme quantité d'énergie dont je ne disposait pas. Personne ne comprenait, de toute façon, tout le monde s'en fichait de moi, les personnes de mon âge, et toutes les autres élèves étant plus jeunes m'ignoraient complètement et tous les autres, les plus âgés, se moquaient de moi, lançaient des rumeurs, ma seule amie était partie à cause de l'une d'elles, mais bon, c'est la vie non ?

Mais malheureusement je ne me souviens pas vraiment de grand chose, c'était il y a tellement longtemps, il y a comme une sorte de flou dans ma mémoire, une brume qui ne veut pas partir, à mon plus grand malheur.

Je me souviens en revanche, d'une autre journée, d'une matinée plus précisément, j'étais vraiment incapable de me lever, réellement incapable.Après je ne me souviens plus, juste du bloc, du rouge, la sensation d'un liquide chaud coulant dans mon cou, coulant dans mes vêtements, me dégoûtant par son goût âcre. C'est un de mes pires souvenirs, l'évolution fulgurante de ma maladie.

J'essaye de garder la tête heute en toutes circonstances, autant quand je suis mal, que quand je suis bien, c'est un masque que personne ne pouvais détruire, c'est ce que je pensais , mais c'est arrivé, lentement, je n'en pouvais plus, alors un jour, la colère me prit, vous savez, lorsque vous êtes tellement en colère que vous en pleurez, cela m'arrivait de plus en plus souvent, jusqu'à que je ne devienne que l'ombre de moi même...Au plus grand daim de mes parents.

Quel début minable, pfff.... Je ne suis vraiment pas douée pour raconter des histoires, je vais recommencer depuis le début et tout vous expliquer... Mais je penses qu'une seule lettre ne suffira pas ...

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Voilà le prologue, n'hésitez pas à donner votre avis. 

                                                        Flavie.